Pour un audit citoyen de la dette !
Mobilisation pour un audit citoyen de la dette publique !
Le rouleau compresseur médiatique de la dette justifie aujourd’hui la mise en place de mesures injustes : d’une part, des coupes violentes dans les salaires, dans les pensions, dans la fonction publique et les services publics, et des attaques sur le droit du travail ; de l’autre, un statu quo inacceptable en termes de régulation de la finance.
Un des objectifs principaux du collectif pour un audit citoyen de la dette publique consiste à fournir des outils de mobilisations pour dénoncer cette « arnaque » de la dette. Il est possible d’agir, et plus que jamais nécessaire de se mobiliser collectivement (rubrique «agir»). A commencer, bien sûr, par signer et faire circuler la pétition:
Pour un audit citoyen de la dette ! ... et le lancement d'un vaste débat démocratique.
Écoles, hôpitaux, hébergement d'urgence… Retraites, chômage, culture, environnement... nous vivons tous au quotidien l'austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l'on nous ressasse dans les grands médias.
Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».
Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.
Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?
D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l'intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu'en appauvrissant les populations ? Ces questions, de plus en plus nombreux sont ceux qui se les posent. Dans toute l'Europe et en France un large débat démocratique est urgent, car les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
C’est pourquoi des citoyens, organisations syndicales et associatives, soutenus par plusieurs formations politiques, ont décidé de créer un collectif national pour un audit citoyen de la dette publique, afin de porter ce débat au cœur de la société.
En publiant son appel constitutif, ce collectif invite tous les citoyens à s'engager dans la démarche de l'audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l'objet d'un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen.
Site de la pétition : http://www.audit-citoyen.org/
L’ouragan de la dette, n’est que du vent!
La dette la plus grande supercherie du capitalisme, provoque aujourd'hui une immense casse de nos idéaux, de nos services publics, de nos vies. Même si l'objection de croissance ne fonde pas ses valeurs sur l'économie, nous ne pouvons pas fermer les yeux vis à vis des attaques incessante, outrageante, mensongère, que nous font subir le capitalisme. Des explications s'impose face à ce tsunamis qui s'abat sur nous. Nous nous devons de comprendre ce qu'est cette dette, comment elle s'est formée, qui sont les responsables, qui nous contraint de payer, qui nous présente la facture, qui a emprunté, pour faire quoi avec cet argent. Si nous nous plongeons dans les mécanismes de la dette nous comprenons immédiatement, sans être des génies de la finance, que on nous prend pour des cons. De quoi est constituer la dette, nul ne le sais. Pourquoi depuis les années soixante dix notre dette commence à grossir. La responsabilité de la droite et du partit socialiste dans la mise en place de ses politiques favorisant le système de la dette ne doit en aucun cas être minimisée. L'information des mass-média, ou plutôt la désinformation est un tissus de mensonge, ils collaborent tous à un système pourrit. On nous assène chaque jour de tonnes d'informations qui parte du postulat que nous avons emprunté et qu'il faut remboursé coute que coute, sinon un ouragan s'abattra sur nous. Mais l'ouragan n'est en fin de compte que du vent!
Journée sans achat
La journée sans achat ou « Buy Nothing Day » (BND) aux États-Unis est une manifestation non-violente de boycott des achats, pour protester contre les gâchis de la société de consommation. Reprise internationalement par Adbusters, l'opération fut lancée en 1992 par le canadien Ted Dave avec le slogan « enough is enough! » (« assez c'est assez ! »). La première fois elle s'appelait « No shop day ».
Les organisateurs de cette manifestation justifient leur action pour protester contre la société de consommation et ce qu'elle entraîne : dégradation de l'environnement, exploitation des populations ou encore perte des valeurs humaines, emprise de la publicité qui pousse à avoir plutôt que d'être.
La Journée mondiale sans achats a lieu le dernier vendredi (Amérique du nord) ou samedi (Europe) de novembre.
Au Québec, le Réseau québécois pour la simplicité volontaire (RQSV) organise tous les ans depuis 2009 une activité spéciale pour la "Journée sans achat", en collaboration avec l’ACEF du Sud-Ouest de Montréal et Équiterre. Cette activité prend la forme d'une campagne de vaccination baptisée "Acheter trop, c'est malade !", durant laquelle les passants sont invités à recevoir le vaccin "HA7AC" pour se protéger de la "Fièvre acheteuse".
En France, l'association Casseurs de pub organise tous les ans depuis 1999 une « journée sans achat ».
Colloque La désobéissance -Paul Ariès – Résumé et conclusion provisoire
Paul Ariès résume la journée et propose une conclusion provisoire et une invitation pour une seconde édition du Forum sur la désobéissance organisé par le Sarkophage, Paul Ariès et le maire PG de Grigny, René Balme le 8 octobre 2011.
Paul Ariès – Résumé et conclusion provisoire -... par Thierry-Le-Roy-84
Équateur : Une nouvelle constitution pour bien vivre
Les bonnes nouvelles d’un article québecois par André Maltais, le 21 octobre 2008 sur le site de l’Aut’Journal (Québec)
Pour des nouvelles de la vie politique et sociale en Equateur, lire l’article de Éric Toussaint (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde) du 22 octobre 2009
Désactiver le néolibéralisme
Les 444 articles de la nouvelle constitution, nous dit Magdalena Leon, du portail Internet Amlatina, proposent de « désactiver le néolibéralisme » et d’aller vers un système économique basé sur une répartition plus égalitaire des moyens de production et des bénéfices du développement.
Étroitement lié à une nouvelle conception du développement, le droit au « bien vivre » consacre, entre autres, les droits pour tous à l’eau, l’alimentation, la santé, l’éducation, la sécurité sociale, l’énergie électrique, les télécommunications de même qu’aux infrastructures routières et sanitaires.
La nouvelle charte caractérise le système économique comme « social et solidaire », reconnaissant que l’être humain en est à la fois le sujet et le but. Ce système doit tendre vers une « relation dynamique et équilibrée entre la société, l’état et le marché, le tout en harmonie avec la nature » (article 283).
Le droit à la propriété sous toutes ses formes (publique, privée, communautaire, coopérative, associative, etc.) est reconnu mais la vieille notion de « liberté d’entreprise » sans limite est remplacée par « le droit à développer individuellement ou collectivement des activités économiques conformes aux principes de solidarité et de responsabilité sociale et environnementale » (article 66).
Le terme « entreprise » n’est même plus utilisé dans le texte constitutionnel qui lui préfère les expressions « unités économiques » et « unités productives ».
Le travail, un droit social et économique
Les énoncés sur le travail sont d’une grande importance. Celui-ci est défini en tant que « droit social et économique » et « base de l’économie » (article 33).
L’article 325 de la constitution reconnaît toutes les modalités du travail, « autant celui effectué pour le compte d’autrui que le travail autonome, d’autosuffisance ou de soins humains ».
Avec cet article, explique Magdalena Leon, tous les travailleurs et travailleuses sont reconnus « en tant qu’acteurs sociaux productifs » incluant les mères de famille travaillant à la maison et les gens qui s’occupent de parents malades ou handicapés. Il n’y a plus de travail stigmatisé comme « informel » ou « domestique ».
La constitution prévoit une juste rémunération du travail quel qu’il soit, se traduisant par un salaire digne, c’est-à-dire couvrant au moins les besoins du travailleur et de sa famille (article 328). Elle garantit un salaire minimum obligatoire, révisé annuellement.
En plus des avancées sur le travail, les femmes se voient assurées de l’égalité de droit « en matière d’accès à la propriété et de prise de décision dans l’administration de la société conjugale ».
Une première : des droits à la nature
L’article 57, quant à lui, reconnaît les formes d’économie des peuples et nationalités indigènes et exige « le respect et la promotion de leurs pratiques relativement à la biodiversité et à leur environnement naturel ».
Ces communautés et peuples ont le droit à la « propriété des terres sur lesquelles ils vivent » et à « participer aux décisions relatives à l’usage, l’usufruit, l’administration et la conservation des ressources naturelles renouvelables qui s’y trouvent ». Des mécanismes de consultation s’ajoutent dans le cas de l’exploitation des ressources non renouvelables situées sur leurs terres.
Pour la première fois dans l’histoire, peut-être, la constitution d’un pays garantit les droits de la nature. Loin de réduire celle-ci à un ensemble de ressources exploitables, l’article 71 déclare :
« La nature, ou Pachamama, là ou la vie se réalise et se reproduit, a droit au respect de son existence, de même qu’au maintien et à la régénération de ses cycles vitaux, structures, fonctions et processus évolutifs ».
Les ressources naturelles non renouvelables (hydrocarbures, biodiversité, eau douce) sont définies comme « secteur stratégique » du pays et contrôlées par l’État.
Une planification participative
Mais l’État ne gouverne pas tout seul. Si l’article 3 affirme qu’il doit « planifier le développement national », cette planification doit être « participative ». Cela suppose, dit Madame Leon, que l’État récupère ses fonctions d’avant la constitution néolibérale de 1998, mais avec des mécanismes de participation de la société aux décisions gouvernementales.
« Il s’agit, nous dit Magdalena Leon, de sortir de l’autoritarisme du marché pour aller vers des décisions assumées en fonction des objectifs stratégiques du pays, de priorités qui font consensus et de processus liés aux réalités et aux besoins des sociétés à partir des niveaux locaux vers le niveau national ».
Pour y parvenir, la constitution prévoit l’instauration de « conseils citoyens » dotés de « pouvoirs de planification » à tous les niveaux de gouvernement allant des « juntes paroissiales » aux « gouvernements régionaux autonomes », articulés avec le niveau national.
Priorité à l’économie nationale
Un chapitre est également consacré à la priorisation de l’économie nationale. Par exemple, les achats publics doivent favoriser la production nationale, plus spécialement les « petites unités économiques » et les « réseaux associatifs ».
Les décisions relatives à ce qu’il faut produire doivent tenir compte de la « haute valeur ajoutée » des productions, de leur capacité à « générer des emplois dignes et stables » et de leur « caractère acceptable pour l’environnement » (article 285).
La production doit être diversifiées afin, notamment, de garantir la souveraineté alimentaire du pays définie comme objectif stratégique. Des « politiques re-distributrices » sont prévues pour « permettre l’accès des petits paysans à la terre, à l’eau et à d’autres ressources productives » (article 281).
Le « latifundio », la concentration de la propriété terrienne de même que l’accaparement ou la privatisation de l’eau et de ses sources sont interdits.
La politique fiscale se voit attribuer la fonction de redistribuer les richesses et revenus nationaux aux moyens de transferts, taxes et subsides. L’article 334 prévoit des politiques pour « éviter la concentration des facteurs et ressources productives » et « éliminer les privilèges et inégalités ».
Un territoire de paix, sans présence militaire étrangère
En matière de politique étrangère, l’article 416 fait de l’Équateur « un territoire de paix », opposé aux armes de destruction massive et libre de toute présence militaire étrangère, ce qui, dès l’an prochain, sonne le glas de la base militaire états-unienne de Manta.
Un article traite de l’intégration latino-américaine et marque un engagement de l’Équateur vers l’union économique, productive, financière et monétaire ainsi que vers la coopération énergétique avec les pays de la région.
L’article propose aussi la création d’une citoyenneté latino-américaine et caribéenne, la libre circulation des personnes sur tout le continent de même que l’adhésion de l’Équateur à une politique commune de défense pour une alliance stratégique continentale.
Source : L’aut’ journal, version web - journal libre et indépendant du Québec http://lautjournal.info/default.aspx ?page=3&NewsId=1118
Le 17 octobre 1961, la justice se noya dans la Seine
Le 17 octobre 1961, la justice se noya dans la Seine...
Pour l’État français, le 17 octobre 1961 n’existe pas
Refusant de se soumettre au couvre-feu imposé aux seuls Algériens, des milliers d’entre eux manifestent dans les rues de Paris le 17 octobre 1961. La répression est féroce : 10 000 personnes seront interpellées, plusieurs centaines seront tuées, les corps jetés dans la Seine. Peu à peu sorti de l’oubli, ce massacre n’a jamais été reconnu par l’État français. Pourquoi un tel silence ? Entretien avec Gilles Manceron, historien, spécialiste de l’histoire coloniale française. http://www.bastamag.net/article1825.html
A ECOUTER:
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2271
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2272
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2273
Il y a 20 ans, en 1991, Là-bas si j’y suis consacrait une série de reportages à cette "Journée portée disparue", le massacre des Franco-Algériens de Paris manifestant pacifiquement par la police du Préfet Maurice Papon. Depuis 20 ans, débats, études, films, chansons, actions militantes, on remis cette date dans l’histoire commune et entraîné l’exigence d’une reconnaissance de ce crime d’État.
A VOIR:
en ligne:
Le silence du fleuve: http://www.mediapart.fr/content/le-silence-du-fleuve
La nuit de l'oubli: http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2011/10/17/la-nuit-oubliee_1587567_3224.html#ens_id=1586465
au ciné:
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/10/14/octobre-a-paris-et-ici-on-noie-les-algeriens-le-17-octobre-1961-la-justice-se-noya-dans-la-seine_1587857_3476.html
Objectrices et Objecteurs de Croissance, tou-te-s à Nice !
Contre le G20 Les 1, 2, 3 et 4 Novembre
Objectrices et Objecteurs de Croissance, tou-te-s à Nice !
Le G20 : un sommet antidémocratique
Pour reprendre le slogan des Indign-é-es, les participants au G20 ne nous représentent pas, et ne nous représenterons jamais. Depuis 1999, les G (7, 8, 20) font comme si le monde ne tournait qu’autour de l'argent et que les mieux à même de représenter les intérêts des 195 pays de la planète (Palestine incluse) sont les plus "riches". Le G20 des 3 et 4 novembre prochains ne représentera que les puissants, les riches, les capitalistes, les productivistes, les exploiteurs, les pollueurs, les affameurs, les assassins… qui sont à la source des multiples désastres humains et environnementaux. Ils se réunissent sans mandat ni légitimité, pour décider de l’avenir du monde, n’apportant non pas des solutions, mais de nouvelles méthodes pour mettre les peuples un peu plus à genou devant leur soif de pouvoir et d'argent. L'organisation de la surproduction et de la surconsommation des plus riches se fait au détriment des besoins vitaux des populations les plus pauvres, au prix d’une violence immense. Les mots Liberté, Egalité et fraternité sont écrasés et remplacés par Exploitation, Iniquité et Concurrence. Comment accepter cette domination par les plus riches - leurs richesses étant toutes relatives… les Objectrices et Objecteurs de croissance savent que les vraies richesses sont ailleurs - des 20 pays les plus puissants ?
Un G20 pour relancer la croissance ?
Alors que nous subissons et dénonçons chaque jour le capitalisme et son système productiviste, responsable de toutes les crises, le sommet du G20 a pour mission et ambition de « rassurer les marchés financiers ». Les membres du G20 comptent décider entre eux mais en notre nom de l'avenir du monde, en tentant de relancer leur machine destructrice toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus follement : la croissance. Les effondrements écologiques, économiques, sociaux, démocratiques et culturels sont tous liés, et résultent de l'esclavagisme des ressources de la planète (ressources fossiles et êtres vivants, humains compris) , au service du toujours plus de croissance. Cependant, alors que la croissance n’à jamais cessé de progresser, les inégalités n’ont fait que croître. L’humanité n’a jamais produit autant de richesses et constaté autant de misère. Chaque point de croissance se fait sur le dos des peuples du monde, de la terre et des générations futures. Et pourtant les puissants continuent de nous vendre leurs projets, la relance de l'économie et de la croissance, au prix d'efforts et de sacrifices… auxquels ils n’entendent bien sûr pas participer ! Face aux défis environnementaux, ils brandissent la doctrine du capitalisme vert, sous des dénominations variées: développement durable, croissance « verte, durable, équitable, sélective… », Repris en cœur par les médias.
Les 1, 2, 3 et 4 Novembre à Nice les peuples doivent se réunir et faire face au G20 pour proposer leurs solutions : c'est là la véritable démocratie par le peuple et pour le peuple.
La Décroissance comme solution
Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes (ROC-06, France) s'oppose à la tenue de cette mascarade antidémocratique qui n'a comme intérêt que le renforcement du pouvoir et de la richesse des dominants au détriment de la grande majorité des femmes, des hommes et de la planète. Le ROC06 participe à l’organisation de la mobilisation anti-G20, pour faire entendre aux dirigeants que leurs choix ne sont pas ceux de la majorité, et que les peuples souhaitent exprimer leurs opinions et qu’ils ont des propositions alternatives au toujours plus et à la croissance, la compétition, la finance reine, et à la marchandisation du monde, et que la décroissance ouvre des chemins possibles vers un autre monde !
Parce que nous sommes conscients:
- que notre « plus » se fait au détriment d'autres.
- que les « progrès » de ces décennies ne nous ont apporté que peu ou pas de « mieux vivre »
- que « plus » est aujourd'hui impossible, car chaque point de croissance équivaut à une dégradation accrue de la planète et des femmes et hommes qui l’habitent.
- que les croissances soient :
- brune avec l'extrême droite et l’expulsion des étrangers, qui nous divisent toujours plus
- bleue avec un capitalisme libéral débridé,
- rose avec un capitalisme social édulcoré et toujours productiviste,
- verte au nom du développement durable qui n’est qu’un vernis de surface,
- rouge avec un productivisme d'Etat
Elles nous conduisent tou-te-s, par des chemins différents vers la même destination : le mur.
La décroissance, c'est le pas de côté, et le contre-G20 qui se tiendra du 1er au 4 octobre à Nice est l’occasion de faire, ensemble, ce pas de côté.
Nous vous attendons nombreux !
http://www.mobilisationsg8g20.org/
Squat, La ville est à nous. [Coello]
Du cinoche qui décapsule la tête, décanille les yeux, une grande histoire d’amour au quotidien qui ouvre joyeusement les portes des maisons, des immeubles, des bureaux, des apparts, des lofts, des garages... … Et tout ce qui sert à pas crever dehors.
Après Attention danger travail et Volem rien foutre al pais, co-réalisés avec Pierre Carles et Stéphane Goxe, Christophe Coello continue à rendre compte des tentatives imaginatives de ceux qui, dans la force du groupe, trouvent les moyens de faire correspondre leur vie à leur vision du monde. Créatifs, espiègles, ils partagent et inventent des réponses à des questionnements chaque jour plus cruciaux. Il y a peu de temps encore taxées de marginales, les actions de ces électrons libres servent de fil conducteur aux réflexions des mouvement "Indignés" partout en Europe.
Squat, la ville est à nous est aussi un grand film d'amour qui vous donnera envie de sauter dans les bras de votre voisin et d'embrasser votre voisine (ou l'inverse) et de changer le monde avec eux. C'est ce cinéma-là que nous encourageons à C-P Productions et Parasite Distribution, depuis « Pas vu, pas pris », « Siné Mourir plutôt Crever », « Walter retour en résistance » et bien d'autres...
Nous comptons sur vous pour répandre la nouvelle de sa sortie le 2 novembre 2011 ; vous êtes notre meilleure réclame !
Le film est en fin de montage et nous avons refusé l'enveloppe de dollars de Francis Bouygues, le mécénat de François Pinault, les petites coupures de Liliane Bettencourt, et la yamakisation de Luc Besson. On s'est dit qu'on préférait compter sur vous en montant ensemble un réseau de spectateurs motivés, et si vous avez deux trois ronds encore indéterminés dans votre poche, ils seraient les bienvenus.
Vous pouvez nous soutenir à partir de un euro!
Et si vous avez tiré le gros lot, on a imaginé quelques gâteries qu'on vous invite à aller découvrir sur notre site.
Si vous voulez suivre l'aventure de Squat, la ville est à nous, et être tenu au courant des autres projets de C-P Productions, écrivez-nous ici .
RDV en salles le 2 novembre 2011 pour palpiter au rythme des habitants résolus à reprendre leur vie en main.
Squat la ville est à nous sera programmé dans les cinémas Arts & Essai et Recherche, et près de chez vous si vous le demandez (gentiment) à votre exploitant favori.
Vous n'en verrez pas les affiches dans le métro, ni dans les kiosques à journaux, et il y a peu de chances qu'il soit diffusé à la télé.
Alors, à nous de jouer !
Quelques projections à venir
> avant le 2 novembre 2011 :
>
- 17 septembre à 16h30
> Festival Cinémaligre (Paris) en présence de
> Jean-Pierre Garnier (sociologue urbaniste)
> et de Solveig Bjurström - 23 septembre à 20h
> Portes ouvertes du squat Les Tanneries (Dijon)
> en présence de Christophe Coello - 23 septembre à 20h30
> Université d'été du mouvement Utopia (Sète)
> en présence d'Annie Gonzalez - 30 septembre à 21h
> Mellionnec (Côtes d'armor) avec Ty Films - 18 octobre
> Avant-première à Utopia Toulouse
> en présence de Christophe Coello - 19 octobre
> Avant-première à Diagonal Montpellier
> en présence de Christophe Coello - 20 octobre
> Avant-première à Utopia
> Saint Siméon Bordeaux
> en présence de Christophe Coello
· 21 octobre
> Avant-première au Royal de Biarritz
> en présence de Christophe Coello.
Déclaration de Lézan, Gard 28 Aout 2011, Convergence citoyenne pour une transition énergétique.
Préambule
Notre Convergence citoyenne pour une transition énergétique est le fruit d’une prise de conscience née de la mobilisation contre l’extraction des gaz et huiles de schiste. Nous avons élaboré cette déclaration les 26, 27 et 28 août, et validée en assemblée plénière le 28 août.
Pour assurer l’avenir des générations futures, la Convergence, affirme comme nécessité :
la reprise en main par les citoyens des décisions qui les concernent ;
le refus de la marchandisation de la nature et de ses ressources, notamment en dénonçant les pièges du capitalisme vert ;
la définition de la terre, de l’eau, de l’air, de l’énergie, et du vivant comme biens communs inaliénables et accessibles à tous.
Remettant en cause le système économique et productiviste dominant, la Convergence se donne une feuille de route.
1 : Instaurer le contrôle citoyen des instances politiques soumises à la logique des multinationales revient à instaurer :
Une démocratie directe grâce des espaces citoyens d’échanges, d’information, de confrontation et de décisions ;
Une assemblée citoyenne d’expertise plurielle et transparente qui exclue tout conflit d’intérêt ;
La séparation entre les pouvoirs financiers et les médias ;
Un travail de convergence sur les questions de société avec le mouvement social et ses organisations.
2 : S’engager sans délai pour la transition énergétique suppose de :
Réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre à la hauteur des exigences exprimées par l’accord des peuples de Cochabamba, accord adopté par la Convergence de Lézan et joint en annexe de la présente déclaration ;
Se libérer d’une surconsommation qui coûte plus aux pauvres qu’aux riches ;
S’orienter vers une sobriété et une efficacité énergétique ;
Arrêter la course aux énergies fossiles ;
Abandonner toute expérimentation, exploration et exploitation d’hydrocarbures compris dans la roche mère et off-shore ;
Arrêter le nucléaire civil et militaire ;
Arrêter la production et l’utilisation industrielles des agro-carburants ;
Mettre la priorité sur le financement public de la recherche et des expérimentations citoyennes sur les énergies renouvelables ;
Libérer les brevets captés par les multinationales ;
Organiser la relocalisation avec la réappropriation publique et territoriale des moyens de production et de distribution de l’énergie (régies communales, coopératives, sociétés d’intérêt collectif, etc.) incluant systématiquement le contrôle citoyen ;
Réorienter les politiques publiques des secteurs énergivores tels que l’agriculture intensive, les transports, le logement et l’urbanisme, l’industrie et la grande distribution ;
Exiger la reconversion des filières concernées en accord avec les travailleurs et les usagers.
3 / Organiser dès à présent la convergence des luttes nous engage à :
Articuler les mobilisations contre les gaz et huile de schiste, le nucléaire, les OGM, les incinérateurs, les agro-carburants et toutes les luttes sociales et environnementales ;
Faire converger les luttes, les mobilisations, les alternatives et les expérimentations en associant le combat écologique aux luttes sociales ;
Œuvrer pour l’émergence d’un nouveau projet de civilisation indispensable face aux enjeux climatiques, à l’épuisement des ressources naturelles et plus généralement au chaos dans lequel nous mène le capitalisme ;
Poursuivre régulièrement la Convergence citoyenne initiée à Lézan, en se connectant avec les mobilisations du local au mondial ;
Inscrire nos mobilisations dans un calendrier international contre le G20, du 1er au 4 novembre 2011, lors du sommet sur le climat de l’ONU à Durban début décembre 2011, lors du Forum Alternatif Mondial de l’Eau du 10 au 18 mars 2012, lors du Sommet Rio + 20 début juin 2012.
La Convergence citoyenne pour une transition énergétique s’associe à la pétition portée par « Los Indignados » auprès de la Commission européenne pour la sortie du nucléaire, contre l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures compris dans la roche mère, contre la culture et la commercialisation des OGM et pour un audit des dettes des États européens.