Vélorution Universelle 13, 14, 15 Juillet 2012
Programme de la journée : Programme en pdf!
Ami-e-s cyclistes de tous horizons, cette année la Vélorution sera Universelle à... Concarneau !
Venez déferler avec nous et recouvrir l’asphalte breton d’une vague vélocypédique !
La Vélorution est une invitation à se déplacer ensemble à vélo sur la voie publique, où chacun prend ses reponsabilités.
C’est-à-dire :
passer un moment convivial autour de la culture du vélo
constituer le trafic (et non l’empêcher d’être fluide comme on l’entend parfois)
démontrer que le vélo est un objet parfait pour tisser des liens sociaux, au contraire des voitures
permettre aux cyclistes néophytes de faire une première expérience agréable et sécurisante du vélo urbain
faire preuve de responsabilité envers les choses (vivantes ou non) qui nous entourent
contester une approche uni-directionnelle des politiques publiques en faveur du moteur et de sa dépendance à l’énergie.
La Vélorution est une illustration du principe de la masse critique.
iNviTaTioN APéRO RéZo le 19/07/2012
Ce jeudi 19 juillet à partir de 19H00 au 4 rue Vernier à Nice (Tram arrêt libération)
INvITaTioN APéRO RéZo
Au local du futur café associatif
Visiter le local avant travaux prendre des nouvelles du projet court-circuit café et passer une soirée sympa autour d'une bière et d'un p'tit encas maison!!
Au programme:
19H00 Accueil ouverture du bar associatif "transitoire"
19h30 Projection du film "In transition" 45 minutes
20h15 Présentation du projet court circuit café et appel à bénévole!!
20h30 Pause apéro!
21h00 Concert : xxx
Un café associatif agriculturel, c'est quoi?
- Un lieu associatif, convivial et chaleureux, pour promouvoir des alternatives de consommation et de vie dans un contexte de transition
- Un lieu d'éducation populaire au sein duquel les gens de tout âge et de tous milieux
se retrouvent, échangent, s'informent notamment autour d'un fond documentaire, d'ateliers ou d'un bon repas !
- Une vitrine des initiatives locales, écologiques et solidaires.
Conférence et rapport sur les subventions aux énergies fossiles
Yves Cochet, député européen, a présenté un rapport sur les subventions aux énergies fossiles dans les pays de l’OCDE le 5 juin au Parlement européen loors d’une conférence.
Ce document est une contribution au débat à la veille des grandes échéances internationales qui auront lieu ce mois-ci : le prochain G20 à Mexico et le prochain Sommet de la Terre au Brésil (Rio+20).
Ce rapport met en évidence les importantes économies qui pourraient être réalisées par une réforme des subventions aux énergies fossiles dans 24 pays de l’OCDE.
Les gouvernements ont du mal à honorer leurs promesses de mobiliser 100 milliards par an d’ici à 2020 pour financer l’adaptation au changement climatique – un engagement pris au Sommet de Copenhague en 2009. Des études récentes montrent que près de 750 milliards d’euros de fonds publics sont dépensés chaque année pour soutenir la production et la consommation d’énergies fossiles au niveau mondial.
Les gouvernements pourraient économiser des milliards d’euros en réformant les subventions aux énergies fossiles.
Réformer les subventions aux énergies fossiles conduirait à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre tout en réalisant des économies qui pourraient être investies dans un avenir énergétique propre et sûr, dans les emplois verts ainsi que d’autres biens publics.
Pierre Cunéo, dir’cab de Delphine Batho (et grand ami de l’oligarchie)
Publié le 25 juin 2012 sur http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1334
Le terrain est glissant, et je vais donc tenter de bien me tenir aux murs. Comme vous savez sans doute, Madame Nicole Bricq a été remplacée au ministère de l’Écologie par madame Delphine Batho, parachutée par Ségolène Royal dans sa propre circonscription législative des Deux-Sèvres, en 2007. Madame Royal avait en effet décidé de ne pas se représenter, et Delphine Batho devint alors députée. Avant d’être, ce printemps, sous-ministre de la Justice, puis ministre de l’Écologie, à la place donc de madame Bricq.
Une simple rumeur, il est vrai insistante, car elle est entre autres colportée par Europe-Écologie-Les Verts, prétend que madame Bricq aurait été virée pour cause de Shell. Elle aurait contrarié les intérêts de la transnationale en suspendant l’autorisation de forages pétroliers au large de la Guyane. Je ne dispose d’aucune information exclusive, mais ceux qui croient cette histoire non plus. En attendant mieux, je n’y crois guère. Madame Bricq grande écologiste, je n’y crois pas du tout. Je parierai que la vérité se trouve ailleurs. Ce qui ne veut certes pas dire que l’industrie du pétrole n’a pas joué un rôle dans cet embrouillamini.
Passons au sujet du jour. Madame Batho, bien que jeune - elle est née en 1973 -, est une redoutable politicienne. Ce qui est d’ailleurs son droit. Si je m’autorise ce qualificatif de « redoutable », c’est parce qu’elle vient d’une marmite dont le maître-queux s’appelle Julien Dray. Elle a été, à l’âge de 17 ans, présidente de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), puis responsable de SOS-Racisme, deux associations créées en fait par Dray pour le compte de son si cher François Mitterrand. Je sais assez de choses sur les mœurs de ces structures pour être assuré que madame Batho connaît la chanson. Beaucoup de chansons même.
Et voilà que j’apprends qu’elle vient de choisir Pierre Cunéo comme directeur de cabinet. Inutile de vous dire que je n’ai jamais rencontré cette personne, mais cela n’empêche pas d’en dire quelques mots. Né en janvier 1975, il a donc 37 ans, et comme il a fait l’ENA et Sciences Po, comme il est Inspecteur des Finances, on se l’arrache. J’ai entendu dire qu’il avait reçu des propositions venant de différents cabinets ministériels. Il a choisi l’Écologie. Ma foi. Après avoir travaillé pour l’Insee, puis le ministère de la Défense, il embauche à la SNCF en 2008, au poste de directeur de la Stratégie ferroviaire et de la Régulation. La suite est à la hauteur : directeur de cabinet du patron de la SNCF, Guillaume Pepy, il est nommé en 2010 directeur du RER C.
Ne pas oublier l’année 2007, celle où Sarkozy est élu. On ne souhaite pas trop s’en souvenir chez M.Hollande, mais son ami de toujours, Jean-Pierre Jouyet, avait accepté sans broncher un poste de secrétaire d’État aux Affaires européennes dans le premier gouvernement Fillon. Pierre Cunéo était alors devenu le directeur-adjoint de cabinet de Jouyet, et même, d’après ce que je crois avoir compris, son ami. Fort bien. Je vous conseille d’écouter un petit reportage réalisé par Hervé Kempf en janvier dernier, au moment où sortent de table les membres du grand club d’influence appelé Le Siècle (ici). Je crois pouvoir dire que c’est instructif.
Poursuivons. Cunéo, haut fonctionnaire pouvant servir, selon les cas, la droite ou la gauche, est ami de Jean-Pierre Jouyet, lequel peut servir, de même, tout « le cercle de la raison » cher à Alain Minc. Jouyet est un habitué du club du Siècle, où se retrouvent discrètement banquiers, « grands journalistes », politiciens, patrons. Mais il a un autre talent, certes mineur, mais épatant tout de même : Jouyet est président du conseil de surveillance de l’Institut Aspen France. Et - quelle surprise ! quelle heureuse surprise ! -, Pierre Cunéo est le président du directoire de ce même Institut. On est vraiment très content pour eux. Pour nous, un peu moins.
Avant de vous livrer un élément important sur Aspen France, laissez-moi préciser les conditions de naissance de ce charmant machin. Aspen est une station de ski du Colorado, qui attire depuis bien longtemps les oligarchies américaines. Notez, et c’est vrai, qu’on peut être oligarque et mélomane, oligarque et amoureux de la peinture, de la littérature, des arts en général. Tel fut bien le cas de Walter Paepcke, le fondateur en 1950 du Aspen Institute of Humanistic Studies, qui deviendrait l’Institut Aspen. Je n’ai ni le temps, ni vraiment le goût d’aller beaucoup plus avant. Cet Institut, qui n’a rien de secret, je le précise d’emblée, a mené depuis 60 ans une permanente campagne d’influence en faveur des transnationales et de l’American Way of Life. Avec l’aide de pontes démocrates et républicains, et très probablement de services officiels, éventuellement secrets. Je note par exemple que madame Paepcke était la sœur du considérable personnage que fut Paul Henry Nitze. Ce type a joué un rôle essentiel dans la définition de la politique américaine au début de la Guerre Froide, quand la menace de guerre nucléaire tétanisait le monde. Compte tenu de sa place, il n’y a aucun doute qu’il avait la confiance d’organismes civils comme la CIA, ou militaires comme la DIA. Peut-être davantage.
Vous me direz qu’on s’en fout, étant entendu qu’on parle là du frère de madame Paepcke. C’est juste. Mais Paepcke étant mort en 1960, sa veuve s’est ensuite appuyé sur son frère Paul Henry pour continuer l’œuvre. Et le frangin aura beaucoup donné pour ce qui ressemble furieusement à une entreprise d’influence planétaire. Financé par des fondations comme Rockefeller, Ford ou encore Carnegie, comptant à son bureau des anciennes ministres comme Madeleine Albright ou Condoleezza Rice, l’Institut organise des séminaires, des conférences et raouts, forme des petites élites proches de leurs vues dans quantité de pays du Sud. Oui, ça peut toujours servir.
Il existe plusieurs sections nationales de l’Institut Aspen, dont une, en Inde, que je vous recommande. Dans ce pays qu’on peut dire martyrisé par les choix politiques en faveur des transnationales, l’Institut Aspen local regroupe la fine fleur de l’oligarchie (ici). Sans le cacher le moins du monde - et pourquoi le ferait-il ? il en est fier ! -, Aspen présente comme partenaire-clé The Confederation of Indian Industry, qui regroupe les plus grands patrons de l’Inde. Ceux qui sont en train de tuer ce pays. Ceux qui le vendent. Ceux qui laissent crever les 650 000 villages de l’Inde réelle.
Et la France ? Oui, n’oublions pas la France. MM.Jouyet et Cunéo sont donc les responsables de l’Institut Aspen France. Et M.Cunéo s’apprête à jouer un rôle important au ministère de l’Écologie. C’est très bien. C’est d’autant mieux qu’Aspen France, jadis présidé par l’ancien Premier ministre Raymond Barre, a des vues concernant notre avenir commun. Dont « la compréhension de la mondialisation, des contraintes et des opportunités qui en résultent », comme l’indique son site internet, et « l’aggiornamento du modèle économique, politique et social français ». Oh, oh ! voyez-vous cela. L’aggiornamento. Ces gens, qui sont délicats, n’osent pas dire qu’ils veulent abattre les restes de l’édifice construit après 1944, celui du Conseil National de la Résistance. Ils n’écriront pas, les malins, qu’ils veulent ouvrir davantage tous les secteurs encore épargnés par les prédateurs. Voyons, ne sont-ils pas des humanistes ? Une idée de leur ton, à propos de l’Afrique, tiré d’un colloque de 2008 financé par la fondation Mérieux, c’est-à-dire l’industrie pharmaceutique : « La première [des opportunités] est que, dans la mondialisation, l’Afrique dispose d’avantages compétitifs considérables : l’espace - avec un continent quasi vide ; les hommes, avec un immense réservoir de main d’œuvre ; enfin les matières premières, dont l’Afrique dispose en quantité — c’est un avantage compétitif et c’est un avantage géostratégique majeur ».
Je suis sûr que cet accès de franchise vous fera plaisir. Et de même, d’apprendre qui fait partie du Conseil de surveillance en 2012. On trouve dans ce merveilleux aréopage des gens comme l’ancien patron des cimenteries Lafarge, le directeur général de Saint Gobain, ci-devant champion de l’amiante, le président d’Oddo Corporate Finance, banque d’investissement et de gestion des capitaux, le gérant d’Interfinexa, conseil en fusion et acquisition d’entreprises, le PDG du laboratoire BioMérieux, le PDG de GDF-Suez - eau, gaz, électricité, nucléaire -, le directeur général d’Oliver Wyman France, entreprise mondiale de conseil aux entreprises, etc, etc.
Cerise ultime sur ce gâteau un poil indigeste : parmi les partenaires d’Aspen France, outre une bonne partie des entreprises citées plus haut, on retrouve Total. Notre bonne vieille transnationale à nous. Celle des gaz et pétroles de schiste. Celle de Christophe de Margerie, son patron, qui est aussi le cousin par alliance de Jean-Pierre Jouyet, qui lui a fait rencontrer dans la tranquillité François Hollande. Total, rappelons-le, c’est la plus grosse boîte française, avec un chiffre d’affaires atteignant 180 milliards d’euros en 2008. Comme tout s’arrange au mieux ! Comme on se sent bien en famille ! Cunéo dirige Aspen, défenseur intransigeant de l’industrie transnationale, et fait tourner la petite boutique avec une aide désintéressée de Total. Le même Cunéo, devenu directeur de cabinet de la ministre de l’Écologie, aura chaque jour le nez sur des affaires en relation avec Total. Le premier qui parle de conflit d’intérêt est un homme mort.
Campagne de désobéissance au fichage ADN + pétition
Amis désobéissants, tous les militants, syndicalistes, bénévoles associatifs, simples citoyens engagés un jour contre l'injustice ont été, sont ou seront confrontés au fichage ADN. 2 millions de Français ont déjà dû donner leur ADN à la police, et 30 000 nouveaux prélèvements sont effectués chaque mois... Des prélèvements ADN qui ne disent pas seulement l'identité de la personne fichée mais aussi, c'est désormais certain, sa couleur de peau et ses prédispositions à des maladies génétiques... Une bombe liberticide dans les mains de l'Etat !!!
Nous invitons toutes et tous à refuser de donner votre ADN lorsque la police vous le demandera. Ne cédez pas aux injonctions, aux intimidations, aux menaces de sanctions pénales... ou au bluff (le policier vous fait boire un café puis vous demande votre ADN en disant que ce n'est pas la peine de refuser puisqu'il est déjà sur la tasse... Ils ont besoin de votre consentement !)
Nous sommes nombreux à avoir refusé de donner notre ADN : les poursuites ne sont pas systématiques, et les condamnations peu importantes... Et de temps en temps, des juges courageux refusent de condamner les militants !
Nous voulons en finir avec le fichier ADN (FNAEG). Pour cela, nous venons de tenter la voie juridique, mais la Cour de Cassation vient de rendre un jugement qui ferme cet espoir. Reste la désobéissance civile, mais pour ça, il faut que tout le monde entende parler du fichage biologique et de la possibilité de le refuser ! A vous de diffuser ces informations, s'il vous plait, à vos proches et vos camarades de lutte. Faire signer la pétition ci-dessous est un moyen publicitaire, en plus que de pression, qui va dans le même sens. Merci de votre soutien !
http://www.avaaz.org/fr/petition/Stop_au_fichage_ADN_de_la_population/
L’école du Colibri
Pourquoi cette pétition?
La disparition subite du principal mécène de l'école met en danger son action. Son soutien nous permettait de proposer des frais d’inscriptions accessibles afin de ne pas faire de cette école un projet éducatif élitiste.
L’inspection académique a reconnu cette école comme conforme pour un contrat « école privée sous contrat simple avec l’état ». Cependant, elle ne semble pas décidée à ouvrir un poste financé pour l'école pour l'année scolaire 2012/2013.
Cette pétition à pour objectif de convaincre les instances concernées de nous aider à pérenniser l'école en accélérant sa reconnaissance en école privée laïque pour la rentrée 2012 et obtenir ainsi le financement du poste de la directrice de l’école du Colibri Isabelle Peloux par l’éducation nationale pour la rentrée 2012.
L'école du Colibri
L’école du Colibri est une école élémentaire qui accueille 35 enfants depuis septembre 2006. Elle a été fondée par Michel Valentin, ancien chef d’entreprise et mécène, et sa femme Isabelle Peloux, formatrice de futurs enseignants et professeure des écoles.
Elle est soutenue par des pédagogues et personnalités renommés : Pierre Rabhi, Edgar Morin, Albert Jacquard et Philippe Meirieu.
Cette école hors les murs se trouve au centre d’une ferme en agroécologie, située dans la Drôme, dont les objectifs sont la transmission et la coopération. Sa particularité est d’apprendre aux enfants à devenir les adultes de demain dans un monde où coopérer sera indispensable.
L’école suit le programme scolaire de l’éducation nationale, c’est la manière d’enseigner, d’apprendre qui est différente car basée sur la coopération. L’école du Colibri est une véritable éprouvette du « Faire ensemble » qui possède des vertus sociales importantes.
Voici les points d’ancrage fort de son projet :
- Elle a maintenant 6 ans d’existence et participe à l’éducation de 75 enfants du territoire.
- Elle accueille des enfants en grande difficulté scolaire (environ 20% d’enfants suivis par la MDPH.)
- Il y a plus de 130 enfants en liste d'attente et l’adaptation au collège est très bonne.
- Elle propose des formations pour les enseignants en poste
- Elle accueille régulièrement des enseignants en poste pour des temps d’échanges sur leur recherche pédagogique.
- Elle permet, chaque année, à deux professeurs-stagiaires de se former.
- Elle est intégrée et reconnue par sa mairie car elle répond à un besoin local de scolarisation
Découvrez l'école : http://www.lesamanins.com/spip.php?rubrique5
Télécharger le dossier de la pétition : http://www.lesamanins.com/quelsenfants/petition/
http://www.avaaz.org/fr/petition/Permettre_a_lecole_elementaire_du_COLIBRI_des_Amanins_de_continuer_son_action/
2ème forum européen contre les Grands Projets Inutiles Imposés
2ème forum européen contre les Grands Projets Inutiles Imposés
à Notre Dame des Landes (44 France) du 7 au 11 juillet 2012
Les identifier, les recenser, les combattre !
Le week-end (7 et 8 juillet) sera une large rencontre entre la population et les différentes luttes européennes, ponctué par une grande action le dimanche matin.
Les trois jours suivants (9, 10 et 11 juillet) permettront de travailler sur de nombreuses thématiques (Rio+20, responsabilités partagées et différenciées du Nord et du Sud, GTII, transports, climat, énergie, alternatives, Grenelles passé et à venir) dans divers ateliers.
Le rassemblement sera animé tout au long par diverses concerts (Les Génisses dans l'maïs, Bred'Irie, Ke Onda, ZEP) expositions, films etc.
Tous les détails de cet évènement : http://relocalisons.wordpress.com/comment-participer/
Le Foll interdit le pesticide Cruiser
paru sur : http://www.liberation.fr/
source AFP.
L'Agence sanitaire pour l'alimentation et l'environnement avait dénoncé les effets néfastes du pesticide pour les abeilles.
Le pesticide Cruiser OSR utilisé pour le colza et accusé de contribuer au déclin des colonies d’abeilles est définitivement interdit en France après la levée de l’autorisation de mise sur le marché, a annoncé vendredi le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.
Début juin, le ministère avait indiqué qu’il était favorable à cette interdiction à la suite d’un avis de l’Agence sanitaire pour l’alimentation et l’environnement (Anses), qui dénonçait l’impact néfaste sur les abeilles d’une des molécules actives du Cruiser, le thiaméthoxam.
Les arguments donnés par la société lors de la procédure contradictoire ne remettent pas en cause l’avis de l’Anses, a expliqué le ministre avant d’ajouter : «Donc, je confirme l’interdiction».
La procédure a été respectée, a-t-il également précisé. Le groupe suisse Syngenta qui commercialise le Cruiser OSR bénéficiait en effet de 15 jours pour faire part de ses observations.
L’avis de l’Anses avait été demandé fin mars par le précédent ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, après la publication dans la revue Science d’une étude française attestant d’effets nuisibles du thiametoxam sur les abeilles.
Les abeilles qui consomment du nectar contenant la molécule à faible dose seraient susceptibles de troubles du comportement affectant leur capacité à revenir à leur ruche. Cet effet pourrait contribuer au déclin des colonies concernées, selon l’Anses.
Le thiametoxam est un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, qui constitue une des trois substances actives du Cruiser OSR, utilisé pour le traitement du colza.
(AFP)
1er forum mondial de la pauvreté
Face au mépris des pauvres et à leur culpabilisation, face au misérabilisme si cher aux gens « biens » lorsqu’ils parlent des naufragés de leur système, face à l’effondrement social, écologique, politique, humain, nous serons 30 000 les 24, 25 et 26 juillet à Pau sur les terres de la communauté Emmaüs de Lescar Pau, dite la rebelle, l’insoumise pour fêter les 30 ans de la communauté et pour participer au 1er forum mondial de la pauvreté co-organisé avec le Sarkophage, le journal des gauches antiproductivistes.
Trois jours de grands débats avec Jean Ziegler, Samir Amin, le CADTM, le CETIM, Le centre Tricontinental, ATTAC et bien d’autres. Avec pour la première fois en France, Alberto Acosta, le père du mouvement du « Buen Vivir » et du projet Yasuni-ITT. Nous serons 30 000 pour dire qu’il faut en finir avec le mensonge social sur une réinsertion des naufragés dans ce système : cette réinsertion n’est ni possible ni souhaitable. Nous serons 30 000 pour découvrir qu’existent encore des milieux populaires, des cultures populaires. Nous serons 30 000 pour entendre parler d’alternatives en souffrance et de socialisme gourmand. Nous serons 30 000 pour rêver à une gauche maquisarde, une gauche buissonnière mais qui fasse école. Nous serons 30 000 pour revendiquer le droit aux alternatives, pour exiger de ce nouveau pouvoir, tout de même préférable au précédent, les moyens de multiplier les expérimentations. La gauche avait su en 1981 libérer de nouveaux territoires : ceux des radios libres, des lois Auroux.
Nous seront 30 000 pour revendiquer les moyens d’inventer ensemble d’autres façons de vivre. Le matin on fera débattre, l’après-midi village associatif et sieste, et le soir et la nuit une myriade de concerts. Le programme complet est sur les sites du journal le Sarkophage et de la communauté Emmaüs de Lescar-Pau. On a sorti Sarkozy mais le sarkozysme n’est pas mort. Le combat continue ! le sarkophage continue ! pour participer à l’invention d’une nouvelle gauche antiproductiviste, d’une nouvelle gauche qui se mette à l’écoute des milieux populaires, des appauvris du Sud et du Nord.
Paul Aries Directeur du journal le Sarkophage
Le Sarkophage a VRAIMENT besoin de vous / Forum mondial de la pauvreté
Nous transmettons un double appel de Paul Ariès :
- pour le Sarkophage
- pour le Forum mondial de la pauvreté : 24, 25 et 26 juillet
Le Sarkophage a VRAIMENT besoin de vous ! CherEs amiEs, cherEs camarades, faite circuler cet appel ! Achetez le arkophage actuellement en Kiosque ! Nous avons sorti Sarkozy ! Le Sarkozysme n’est pas mort ! Le combat continue ! Le sarkophage continue !
Achetez de toute urgence le n° de mai/juin dans les kiosques ! Nous avons besoin de votre soutien immédiat. Abonnez-vous ! Abonnez vos amiEs ! Nous avons besoin du Sarkophage parce que la première normalité de notre Président Nomal est de dire qu’il n’y a rien de possible sans croissance économique…. Face à ce président sans imagination…, Le Sarkophage reste avec son édition papier tous les deux mois et avec ses forums (ralentissement, gratuité, désobéissance, pauvreté, etc) une source de renouvellement de la pensée et des pratiques des gauches…
Face au mépris des pauvres et à leur culpabilisation, face au misérabilisme si cher aux gens « biens » lorsqu’ils parlent des naufragés de leur système, face à l’effondrement social, écologique, politique, humain, nous serons 30 000 les 24, 25 et 26 juillet à Pau sur les terres de la communauté Emmaüs de Lescar Pau, dite la rebelle, l’insoumise pour fêter les 30 ans de la communauté et pour participer au 1er forum mondial de la pauvreté co-organisé avec le Sarkophage, le journal des gauches antiproductivistes.
Trois jours de grands débats avec Jean Ziegler, Samir Amin, le CADTM, le CETIM, Le centre Tricontinental, ATTAC et bien d’autres. Avec pour la première fois en France, Alberto Acosta, le père du mouvement du « Buen Vivir » et du projet Yasuni-ITT. Nous serons 30 000 pour dire qu’il faut en finir avec le mensonge social sur une réinsertion des naufragés dans ce système : cette réinsertion n’est ni possible ni souhaitable. Nous serons 30 000 pour découvrir qu’existent encore des milieux populaires, des cultures populaires. Nous serons 30 000 pour entendre parler d’alternatives en souffrance et de socialisme gourmand. Nous serons 30 000 pour rêver à une gauche maquisarde, une gauche buissonnière mais qui fasse école. Nous serons 30 000 pour revendiquer le droit aux alternatives, pour exiger de ce nouveau pouvoir, tout de même préférable au précédent, les moyens de multiplier les expérimentations. La gauche avait su en 1981 libérer de nouveaux territoires : ceux des radios libres, des lois Auroux.
Nous seront 30 000 pour revendiquer les moyens d’inventer ensemble d’autres façons de vivre. Le matin on fera débattre, l’après-midi village associatif et sieste, et le soir et la nuit une myriade de concerts. Le programme complet est sur les sites du journal le Sarkophage et de la communauté Emmaüs de Lescar-Pau. On a sorti Sarkozy mais le sarkozysme n’est pas mort. Le combat continue ! le sarkophage continue ! pour participer à l’invention d’une nouvelle gauche antiproductiviste, d’une nouvelle gauche qui se mette à l’écoute des milieux populaires, des appauvris du Sud et du Nord.
Paul Aries Directeur du journal le Sarkophage