R.O.C. 06
1Avr/11Off

Ils n’ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim.

http://www.stopfessenheim.net

Ils n'ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim.

Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c'est l'un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.

Mais, à la demande de l'opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d'exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les "experts" en sûreté nucléaire en défaut.

En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim.

Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.

En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent.

Le 9 mars dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd'hui ?

C'est dans quelques semaines que l'Autorité de Sûreté Nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l'exploitation du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.

Après la catastrophe de Fukushima, il n'est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L'accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n'existe pas.

La ministre de l'écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d'une marge de sécurité. C'est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l'exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu'il n'est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l'arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim.

Michèle RIVASI députée européenne, Pierre LARROUTUROU économiste, Karima DELLI députée européenne, Jacques FERNIQUE Conseiller régional d'Alsace, Djamila SONZOGNI porte-parole Europe Ecologie Les Verts, Alain JUND Adjoint au Maire de Strasbourg, Jean-Marie BROM Réseau Sortir du nucléaire, Hélène FLAUTRE Députée européenne, Philippe MEIRIEU vice-président Région Rhône-Alpes, Gérard ONESTA et François SIMON Vice-Présidents Région Midi Pyrénées, Philippe HERVIEU Vice Président Région Bourgogne, Françoise DEDIEU-CASTIES Vice-Présidente Région Midi-Pyrénées, Jean-Paul BESSET Député européen, Marie BLANDIN Sénatrice du Nord, Jean-Marie MATAGNE Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, Hélène PELOSSE ancienne DG d'IRENA, Patrice HALIMI secrétaire général Association Santé Environnement France, Yves COCHET Député de Paris, Denis SIEFFERT Directeur de la rédaction de Politis, Emmanuelle COSSE vice-présidente Région IDF, Antoine WAECHTER conseiller régional Alsace, Peggy BRISET Bureau Exécutif EELV, Noël MAMERE Député de Gironde, Yannick JADOT Député européen, Pascal CANFIN Député européen, Bérengère DAUVIN, Thomas MAZIERE, Nadja FLANK, Nicolas DUBOURG, Evelyne COHEN-LEMOINE, Manuel DOMERGUE, Clara OSADTCHY, et déjà plus de 25 000 signataires

31Mar/11Off

Non au gaz de schiste : Tous à Brignoles le 15 Avril

Titre: Non au gaz de schiste : Tous à Brignoles le 15 Avril
Lieu: Parking Ch. de Gaulle - BRIGNOLES
Lien vers: Cliquer ici
Description: Départements concernés en partie par le "permis de Brignoles" : Var, Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes, Bouches du Rhône.

Le 15 avril 2011, les rapports intermédiaires d’experts seront remis au Gouvernement -

Venez TOUS dire "NON au Gaz de Schiste"

Rassemblement / Manifestation

VENDREDI 15 Avril - 14H

Parking Ch. de Gaulle - BRIGNOLES

Nous remettrons au Sous Préfet nos pétitions et une lettre demandant le rejet ferme et définitif de la demande de ce désastreux permis dit "de Brignoles".

Face aux projets d’explorations et d’exploitations du gaz de schiste la mobilisation s’installe pour s’opposer aux dangers de ce funeste gaz.
Heure début: 14:00
Date: 2011-04-15

29Mar/11Off

Appel à la création, à la préservation et à l’extension des ceintures vivrières autour des agglomérations

Relocalisons lance un appel à une campagne nationale pour la création, la préservation et l’extension des ceintures vivrières autours des agglomérations.

http://relocalisons.wordpress.com

Celle-ci s’étendra sur plusieurs mois et commence par un appel en ligne à signer ci-dessous. Elle s’adresse à la fois aux responsables politiques, aux agriculteurs et aux citoyens.

http://manuboutet.free.fr/phpPetitions/index.php?petition=3

54 000 ha de terres agricoles disparaissent, chaque année, en France : l’équivalent d’un département est ainsi englouti sous le goudron et le béton, tous les 7 ans.

Ces terres sont remplacées, à 50%, par des maisons individuelles et, à près de 20%, par le développement du réseau routier, accompagnant cette expansion. A cela s’ajoute ici un aéroport, là une plate-forme logistique pour la grande distribution, une zone commerciale, etc.

Le nombre d’exploitations a ainsi été divisé par deux, en 20 ans, tandis que leur surface moyenne a presque doublé (42 à 77 ha).

Les anciennes ceintures maraîchères aux portes des villes ont disparu, remplacées par des cultures céréalières d’exportation sans lien avec les populations locales.

Cet urbanisme favorise la spéculation immobilière, un étalement urbain anarchique, le «tout voiture», ainsi que l’hyper concentration des terres. Cependant, cet accaparement des terres agricoles suscite l’indifférence, alors que la baisse durable et définitive des ressources en énergie fossile et les risques posés par le changement climatique nous menacent.

En revanche, que ce soit au niveau national, européen ou mondial, les politiques agricoles font depuis plus de 50 ans des choix clairs et renouvelés :
Choix d’une politique sacrifiant massivement l’emploi, au profit de la rentabilité

Depuis 20 ans, nous sommes passés de 2 millions à 1 million d’agriculteurs, tout en continuant à provoquer la faillite des exploitations, l’endettement et l’appauvrissement de très nombreux agriculteurs, ce qui pousse au suicide un agriculteur par jour en France, décourage les jeunes et empêche le renouvellement, alors même que nous nous préparons à affronter un chômage de plus en plus structurel.
Résultat, cette population vieillit : alors que 18% des exploitants avaient moins de 35 ans en 2000, ils ne sont plus que 13% actuellement. Les conséquences pour la cohésion et le dynamisme économique, social et culturel des zones rurales sont lourdes (fermeture de commerces, d’écoles, perte de sens…)
Choix d’une politique de mise en compétition internationale

Nous assistons à la suppression de toutes barrières douanières, couplée avec un alignement sur les prix de vente internationaux les plus bas qui favorise la spécialisation, les monocultures destinées à l’exportation et l’élevage industriel.
Cette montée des exportations agricoles, destinées aux consommateurs les plus solvables, entraîne la disparition des cultures vivrières locales, ainsi que l’accaparement des terres par des multinationales de l’agroalimentaire, provocant des famines dans les Pays du Sud, et accentuant les migrations. Cette compétition faussée par les subventions se fait au bénéfice exclusif de l’agriculture la plus industrielle et qui concerne une minorité d’agriculteurs.
Choix, en Europe, d’une politique de subventions massives orientée vers le productivisme

Les revenus agricoles s’apparentent de plus en plus à une chasse aux subventions, lesquelles représentent plus de 50% du revenu agricole moyen dans l’UE. Le système est fait de telle manière que la recherche de la productivité est sans cesse favorisée, au détriment de l’emploi, en Europe, et de la justice sociale envers les Pays du Sud vers lesquels nous exportons à bas prix nos produits subventionnés, détruisant, ou empêchant l’éclosion de leurs propres filières.
Cette politique se détourne également de la forte demande des consommateurs pour des produits sains et respectueux de l’environnement. Ainsi, malgré les promesses, en 2010, en France, l’agriculture biologique n’occupe que 2,46 % des surfaces. Les importations représentent 38% de la valeur totale des produits bio.
Une nouvelle menace : les agro-carburants

Les orientations récentes des subventions européennes en faveur des bio-carburants aggravent la pénurie de terres agricoles.
L’objectif de 5,75 % de carburants agricoles, d’ici 2010, dans les véhicules, conduirait à utiliser près de 20 % des terres arables selon l’INRA. Tout cela pour un bilan écologique quasi-nul.
En effet, selon le Réseau Action Climat, les agro-carburants supplémentaires qui entreront sur le marché de l’UE auront un impact plus néfaste pour le climat que les combustibles fossiles qu’ils sont censés remplacer.
Un constat d’échec à produire une agriculture répondant aux besoins et demandes des populations

Ces politiques agricoles productivistes sont, bien évidemment, destructrices de l’environnement et de la biodiversité. Elles empoisonnent et épuisent les sols par les pesticides et engrais chimiques. Elles polluent massivement les ressources en eau et l’atmosphère. Elles assèchent les cours d’eau et les nappes phréatiques. Elles nécessitent une production de gaz à effet de serre pour la production et le transport sur de longues distances.

Les conséquences sur la santé humaine sont toutes aussi lourdes (infertilité masculine, cancers…)
Les risques s’amplifient à mesure que de nouvelles techniques hasardeuses sont autorisées, telle que certains OGM ou l’irradiation des aliments.

Notre accès à une alimentation produite localement et contrôlable est ainsi restreint :
- par sa dépendance aux transports internationaux (au marché de Rungis, on importe entre 80 et 90% de viande de mouton, raisins, haricots verts, fraises, champignons, etc),
- par la faiblesse des stocks alimentaires (4 jours dans les grandes surfaces),
- par l’écrasante domination de seulement 6 groupes de grande distribution.
- par l’accaparement des terres, au profit de la culture d’agro-carburants.

Enfin, la délocalisation de la production de l’alimentation conduit globalement à une perte de sens pour les générations présentes et futures.

Ainsi, plutôt que de se demander quel monde laisser à nos enfants, ne faudrait-il pas mieux s’interroger sur l’état des enfants que nous laisserons au monde ?
Cet échec des politiques foncières et agricoles, conduisant à la remise en cause de notre liberté et de notre sécurité alimentaire, exige donc que chacun d’entre nous se mobilise pour préserver et étendre l’agriculture vivrière, particulièrement autour des agglomérations.

C’est pourquoi, nous vous invitons à mener une campagne nationale pour faire changer cette situation en nous adressant à la fois aux responsables politiques, aux agriculteurs et aux citoyens.

Nous demandons aux responsables politiques :
1) de prendre des mesures efficaces et immédiates pour protéger durablement les zones agricoles;
Geler tout nouveau projet (immobilier, routier, zones commerciales, fermes photovoltaïques, grandes usines à méthanisation, etc) sur des terres agricoles, susceptible de les désaffecter temporairement ou définitivement de leur vocation nourricière,
- Insérer la préservation et l’extension des terres vivrières dans des schémas d’aménagement et de développement durable (SCoT, Agenda 21, PLU, PPAEN, ZAP, etc…)

2) d’affecter les terres préservées à l’alimentation des populations locales

…par une agriculture paysanne et biologique diversifiée (maraîchage, arboriculture, céréales, etc.) dans le respect de l’environnement et de la biodiversité et en économisant l’eau et les ressources énergétiques.

3) de permettre l’installation de nouveaux / nouvelles paysan-e-s et de paysan-e-s sans terre , par la location de terres achetées par les Départements, les Régions et des coopératives d’achat.
Il devient nécessaire de refuser de rendre des terres agricoles constructibles et éviter ainsi la spéculation immobilière.
- Les SAFER, chargés de cette mission, se révèlent parfois défaillantes, il s’agit alors de rétablir la transparence et de restaurer la pluralité syndicale dans les commissions cantonales des SAFER pour éviter les délits d’initiés, la corruption et les distorsions d’information qui entravent souvent l’accès aux offres de terrains agricoles pour les porteurs de projets;

4) de permettre une alimentation saine et de proximité pour les populations locales
Assurer des débouchés aux producteurs de proximité en bio pour la restauration collective (établissements scolaires, hôpitaux, maisons de retraite, etc) et se porter garant d’un prix d’achat rémunérateur et équitable pour les producteurs;
Affecter des espaces verts à l’intérieur des villes pour développer des jardins collectifs notamment autours des habitats collectifs et s’opposer à l’interdiction de maraîchage dans les nouveaux lotissements;
Favoriser les circuits-courts : marchés & foires de producteurs, les Amaps ou distribution en circuits-courts par la mise à disposition de locaux.

5 ) d’élaborer un projet de développement pérenne de l’agriculture vivrière
Celui-ci viserait l’objectif de 30% de terre urbaines et péri-urbaines des collectivités dédiées à l’agriculture nourricière.

6) de financer, intégralement, une recherche publique agricole indépendante
La création d’un organisme, intégralement financé, par les puissances publiques permettrait de mettre l’innovation au service des citoyens, de l’environnement, et non des multinationales de l’agro-alimentaire avec des unités de recherches redéployées sur des thématiques vouées à jouer un rôle de premier plan à l’avenir, mais à ce jour délaissées, (agro-foresterie, agro-écologie, homéopathie vétérinaire, traction animale, etc.).

Nous demandons à chaque agriculteur :
de céder ou mettre à disposition une ou plusieurs de ses parcelles qu’il ne peut / ne veut pas exploiter à une réserve foncière (régie municipale, départementale ou Régionale ou coopérative) dans le but d’installer de nouveaux / nouvelles paysan-e-s.
de favoriser, dans la mesure du possible, les circuits courts, pour l’écoulement de sa production.

Nous demandons à chaque citoyen :

1) de participer à cette campagne …
- en sollicitant dans chaque ville ses élus, et les agriculteurs autour de l’agglomération et de nous faire connaître dans sa région les terres vivrières en danger.

2) de lancer ou d’appuyer partout où cela est possible des initiatives locales qui agissent pour l’agriculture vivrière de proximité :
Jardinage, qu’il soit individuel ou collectif, dans les écoles et collèges, etc. En plus des jardins partagés «classiques» (également appelés jardins familiaux, collectifs, et anciennement jardins ouvriers), créer des associations d’échanges de jardins entre voisins pour que ceux qui ne cultivent pas leurs jardins permettent à des jardiniers amateurs de le faire, pour mutualiser et partager le matériel de jardinage.
AMAP et circuits-courts,
Foire et marchés de producteurs bio.

3) de soutenir financièrement par ses achats :

l’agriculture et l’alimentation de proximité (artisans et producteurs locaux, vente à la ferme, marchés de producteurs), et de les soutenir par l’épargne solidaire dans le rachat collectif de terres agricoles orienté vers l’alimentation locale.

4) de semer des graines, planter des arbres fruitiers partout où cela est possible en ville et en périphérie urbaine (toits, parcs…)

26Mar/11Off

Le féminisme contre la barbarie

Nous voulons tout d'abord nous excuser, et rattraper notre faute impardonnable. Nous nous nommions le Réseau des Objecteurs de Croissance des Alpes Maritimes, et dans objecteurs nous embrassions les Objectrices tout autant. Nous corrigerons le plus rapidement possible, cette erreur, en demandant au réseau ce nom : "Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes". Comment sortir de la domination du monde par l'économie sans demander de sortir de la domination de la femme par l'homme. Nos amies objectrices de croissance sont bien souvent plus nombreuses que le sexe masculin, elle lutte avec tant de courage que des fois nous voudrions être nous aussi des Objectrices. Mais rappelons que dans tous les cadres militants les femmes sont là, et qu'elle nous époustouflent! La décroissance c'est premièrement la décroissance des inégalités sociales. Le ROC06 cherchera toujours à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. Notre réseau a comme objectif d'abolir les inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont victimes. Le 8 mars avait lieu la journée mondial de la femme, nos pensées vont à toutes les femmes, mais plus particulièrement à celles qui ont été abattu, exécuté, massacré, en Cote d'Ivoire. Fauchées par la barbarie, pour avoir lutter pour leurs idées, à jamais elles seront dans nos mémoires.

23Mar/11Off

Gaz de schiste : non merci !

Pétition : http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci

Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.
La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.
Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.

23Mar/11Off

« Faire reconnaître les biens communs de l’humanité, une urgence sociale et écologique »

Titre: « Faire reconnaître les biens communs de l’humanité, une urgence sociale et écologique »
Lieu: HOTEL SPLENDID, 50 bld Victor Hugo 06000 Nice
Description: Animée par Geneviève Azam
Enseignante-chercheuse en économie (ToulouseII),
co-présidente du Conseil Scientifique d’ATTAC,
Le débat portera sur le thème de l’ouvrage qu’elle vient de publier :
« Le temps du monde fini, vers l’après-capitalisme » (éditions LLL).


Dans son intervention, Geneviève Azam fera le lien entre le global et le local, et s’appuiera notamment sur la question du « gaz de schiste » (permis de prospection accordés dans les Alpes Maritimes) et la catastrophe nucléaire au Japon.
Cette soirée est ouverte à tou-te-s

Heure début: 19:00
Date: 2011-04-08

22Mar/11Off

PNB ? IDH ? quelle mesure du développement humain ?

Titre: PNB ? IDH ? quelle mesure du développement humain ?
Lieu: Mouans-Sartoux, Cinéma La Strada, route de Cannes
Description: PNB ? IDH ? quelle mesure du développement humain ?
Les nouveaux indicateurs, nouveaux indices,

FILM DEBAT ouvert au public dans le cadre des
Etats Généraux de l’Economie Sociale et Solidaire 2011

> de 18h30 - 20h :
projection du film INDICES de Vincent Glenn. en présence de Vincent Glenn

Après les deux premiers films de Vincent GLENN salués largement par la presse comme des oeuvres d’utilité publique qui transforment les spectateurs néophytes en citoyens lucides,

Indices (de développement humain) relaye un mouvement qui conteste la place centrale accordée au PIB (Produit intérieur brut).
Un PIB, boussole de notre monde, mais qui « contribue à nous rendre aveugles », selon le prix Nobel d’économie Joseph STIGLITZ.
> à l’issue du film : en présence de nombreux intervenants, nous vous proposons un débat pour comprendre et proposer un avenir plus solidaire,
où la richesse n’est pas seulement une valeur monétaire et financière, mais d’abord la somme des richesses humaines.
Entrée gratuite

Parking de la gare SNCF

Heure début: 18:30
Date: 2011-04-01
Heure fin: 21:30

22Mar/11Off

Comment re-faire de l’agriculture sur nos territoires ?

Titre: Comment re-faire de l’agriculture sur nos territoires ?
Lieu: La Roquette-sur-Siagne, Espace Saint-Jean
Description: SOIREE DEBAT ouverte au public dans le cadre des
Etats Généraux de l’Economie Sociale et Solidaire 2011

Re-faire de l’Agriculture… Comment passer à l’acte ?
Mobiliser du foncier, former et installer des agriculteurs, créer de l’emploi agricole.
Rien de facile, et pourtant, il suffit de le vouloir réellement.
En présence des acteurs politiques et associatifs, des agriculteurs, des institutions, des professionnels
cette soirée débat a pour objectif d’échanger autour de cette question.
Parking gratuit «les Hameaux de Saint Jean».

Heure début: 18:30
Date: 2011-03-30
Heure fin: 20:00

21Mar/11Off

Water makes money

Water makes money, mardi, 22 mars 2011 à 20:40 sur ARTE

Partout dans le monde, Veolia et Suez s'approprient la gestion de l'eau. Une enquête rigoureuse et engagée sur les dérives de l'utilisation de l'or bleu à des fins commerciales.

En France, Veolia et Suez gèrent 80 % de l'approvisionnement en eau dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) qui voient les communes rester propriétaires des infrastructures et déléguer l'exploitation aux entreprises privées. Mais alors que ce modèle rencontre un indéniable succès à l'étranger, de plus en plus de municipalités tentent de reprendre le contrôle de l'eau dans l'Hexagone.

Recommunalisation
Ce film passionnant retrace, documents à l'appui, le processus qui a conduit à l'abandon des régies publiques, encouragé par "le droit d'entrée" : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d'argent afin de s'assurer la conversion au modèle du PPP. Ces mariages d'intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues... La longue liste de doléances a incité certaines municipalités, à l'instar de Paris et de Grenoble, à choisir la "recommunalisation" pour protéger la ressource en amont et offrir aux habitants un service de qualité. En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d'experts tels que Maude Barlow, lauréate du prix Nobel alternatif, d'élus locaux dont Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris chargée de l'eau, et de représentants d'associations de consommateurs, Water makes money alerte sur les dangers liés à l'hégémonie de Veolia et Suez, qui se traduit par une présence grandissante des multinationales dans les médias, les partis politiques, les ONG et les universités...

21.55:  L'eau en bouteille, pour qui ?

À la lumière de l'exemple anglais, le documentaire dénonce la gestion irresponsable de l'eau potable à l'échelle de la planète.

Comment justifier que les Londoniens boivent de l'eau mise en bouteilles aux îles Fidji quand, dans le même temps, 35 % de la population de ces îles n'a pas d'accès à l'eau potable ? Beaucoup d'Européens ont ainsi renoncé à boire l'eau, pourtant de qualité, qui sort du robinet et consomment de l'eau en bouteilles. La branche prévoit pour les années à venir une croissance de plus de 30 %. Pourtant, les dégâts causés à l'environnement par le développement de ce marché sont plus qu'alarmants : chaque année, le seul transport de ces bouteilles du lieu de production au consommateur produit plusieurs centaines de milliers de tonnes de CO2. De son côté, la fabrication des bouteilles de plastique engloutit 1,5 milliard de barils de pétrole. Et enfin, une bouteille sur quatre seulement est recyclée, le reste polluant les sols et les eaux naturelles pour des siècles. Chère victoire du marketing sur le bon sens.

21Mar/11Off

Défence de la médecine naturelle

http://www.defensemedecinenaturelle.eu/

Pétition du Le Collectif pour la Défense de la Médecine Naturelle

Madame, Monsieur,

Après le 30 avril 2011, de nombreux produits et compléments alimentaires à base de plantes vont devenir illégaux en France.
Pourquoi ? Parce qu'une nouvelle directive européenne, la THMPD (Traditional Herbal Medicinal Products Directive) va être transposée en droit français.
Cette directive impose aux produits thérapeutiques à base de plantes de passer par une procédure d'agrément simplifiée par rapport aux médicaments normaux, mais néanmoins extrêmement lourde pour des petits producteurs qui n'ont pas les moyens financiers, ni les bataillons d'avocats des grands groupes pharmaceutiques.
Cette directive, qui date de 2004, a déjà été partiellement transposée dans notre droit en 2008, en imposant cette procédure aux nouveaux produits entrant sur le marché européen.
La Médecine traditionnelle Chinoise (MTC) et l'Ayurveda (médecine indienne), ont été particulièrement touchés. Les patients et citoyens européens ont été privés de centaines de produits, qui auraient pu potentiellement soigner leurs maladies, sans qu'ils s'en aperçoivent.
Mais cette directive épargnait jusqu'à présent les produits qui étaient déjà commercialisés depuis longtemps sur notre continent, en particulier évidemment les plantes européennes bien connues.
Or, à partir du 30 avril, tous les produits à base de plantes, et portant des allégations thérapeutiques, même reconnues depuis des centaines ou des milliers d'années, vont devoir passer par cette procédure. On estime que cela coûtera aux fabricants entre 100 000 et 150 000 euros de faire agréer un seul produit.
Sans aucun doute, des centaines, voire des milliers de plantes vont disparaître des rayons des distributeurs. Et pour quel bénéfice ? A qui profite le « crime » ?
Toujours est-il que les multinationales pharmaceutiques peuvent se frotter les mains.
C'est pourquoi des patients et des citoyens se sont organisés pour résister et nous avons lancé une pétition que vous pouvez signer en cliquant en bas de cette page.
En Angleterre, c'est l'Alliance for Natural Health (ANH) qui mène le combat. Au niveau européen, une fondation a été créée la European Benefyt Foundation, pour la défense de la Médecine Traditionnelle Chinoise.
En France, de nombreux sites Internet et groupes de militants ont diffusé l'information. Pour notre part, nous avons créé un Collectif pour la Défense de la Médecine Naturelle.
Nous voulons simplement défendre notre droit de nous soigner autrement. Au départ, nous avions créé une vidéo, qui a beaucoup circulé sur Internet.
Mais nous avons décidé de la retirer parce que nous nous sommes aperçus que certains critiquaient notre action, au motif que la directive THMPD n'aurait pas des effets aussi radicaux que nous le disions.
Ont-ils raison ? Nous ne le pensons pas. On peut toujours discuter les détails juridiques de cette directive, et chercher à imaginer comment les administrations des différents pays européens décideront de l'appliquer.
Mais il faut bien être conscient d'une chose : il s'agit incontestablement d'une arme de plus, dans la main de nos gouvernements, pour restreindre notre liberté de choisir nos thérapies.
Aujourd'hui, les thérapeutes alternatifs, la médecine naturelle, font déjà l'objet de soupçons exagérés de la part des autorités sanitaires, selon nous.
S'il existe des charlatans, cela ne justifie pas les persécutions que subissent de nombreux producteurs de plantes et de compléments alimentaires. Toute cette vigilance profiterait plus au bien collectif si elle servait à mieux vérifier ce qui se trouve dans les médicaments issus de la pétrochimie, dont les effets secondaires sont, pour le coup, incontestables et parfois gravissimes.
Faut-il rappeler l'affaire du Vioxx, de l'Avandia, du Médiator, et, aujourd'hui, du Buflomédil ?
Nous pensons que la directive THMPD impose une procédure administrative trop lourde et trop coûteuse pour de nombreux traitements naturels qui existent depuis longtemps, et qui ne sont pas dangereux.
L'argument de notre « sécurité » nous semble être une fois de plus utilisé pour justifier des atteintes à nos droits humains fondamentaux.
Nous ne voulons pas de cette nouvelle restriction de notre liberté à nous soigner autrement.
C'est pourquoi nous vous encourageons à signer notre pétition vous aussi.
Bien entendu, nous vous encourageons à faire toutes les recherches nécessaires sur Internet concernant cette affaire, afin de vous faire votre propre opinion, sans vous arrêter aux personnes qui affirment un peu vite qu'il n'y a pas de danger !!
A notre avis, il est plus que jamais urgent de signer notre pétition.
Ainsi qu'il est spécifié, vos coordonnées resteront strictement confidentielles et ne seront jamais communiquées.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

Le Collectif pour la Défense de la Médecine Naturelle