R.O.C. 06
13Nov/14Off

SACRÉE CROISSANCE ! [Marie-Monique Robin]

Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin est avant tout l’histoire d’une cassure. Entre les décideurs politiques et une partie de la population réticente à se laisser imposer les doxas libérales, les visions du monde tel qu’il doit être mené semblent irréconciliables. Lorsque les premiers ne jurent que par la croissance, répétant le terme comme une formule incantatoire, les seconds espèrent en d'autres solutions et réfutent le productivisme et la consommation à tout prix. Les experts intervenant dans le film sont formels : sous la forme qu'elle a connue au XXe siècle, la croissance est terminée, elle ne reviendra pas. De nombreux paramètres ne leur laissent aucun doute, dont la fin de l’ère des énergies bon marché ou la dépendance croissante à la dette.

Fous et insoumis

"Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste" déclare un... économiste, non sans humour. Alors, pendant que les États s’enfoncent dans la crise, des insoumis créent les prémices d’une société fondée sur la sauvegarde écologique et le développement durable. Avec Sacrée croissance !, la réalisatrice présente une sélection d’initiatives réussies et de modèles alternatifs viables. Son film élargit ainsi le champ des possibles en montrant comment on peut réfuter en action, et pas seulement en paroles, le modèle économique dominant. Avec une idée force : face au gaspillage mondial, la réponse doit être locale et solidaire. À Toronto, une coopérative de fermiers produit des légumes bio près du centre-ville et vise la souveraineté alimentaire. À Rosario (Argentine), on lutte contre l’exclusion sociale en fertilisant d'anciennes décharges pour embaucher des maraîchers débutants. Certains villages népalais s’approchent de l’autosuffisance énergétique grâce au biogaz et à la micro-hydro-électricité. Au Brésil ou en Bavière, des banques communautaires et des monnaies locales bouleversent le rapport à l’argent d’un public qui se fait "prosommateur" (producteur et consommateur). Quant au Bhoutan, il développe une politique publique révolutionnaire instaurant le concept du "Bonheur national brut" (BNB). "L’abondance matérielle finira par s’arrêter", rappelle un des intervenants. Et c'est avant qu'il faut changer de paradigme économique, insiste Marie-Monique Robin.

 

http://www.arte.tv/guide/fr/050584-000/sacree-croissance

29Juin/14Off

Anti Gaz de schiste au Sud de la France : Une mobilisation qui ne faiblit pas

Entre Argeliers et Mirepeisset, ils étaient plusieurs centaines à s’être retrouvés pour une marche contre les projets de travaux de recherche de gaz de schiste. Dans le collimateur : le permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit des "Plaines du Languedoc" attribué par l’État, en 2009, à la société Lundin Petroleum. "Il expire en  octobre prochain, explique Ania, du collectif Orb-Jaur. Nous nous mobilisons pour qu’il ne soit pas renouvelé !"

NARBONNAIS STOP GAZ DE SCHISTE« Çà fait plus de deux cent ans qu’ils en cherchent, s’il y avait du pétrole, ils l’auraient déjà trouvé », rappèle-t-elle. En effet loin des projecteurs, le 2 octobre 2009, l’État accordait un permis d’exploration à la société Lundin International SA, filiale du groupe Lundin Petroleum, sur une superficie de 2 348 km², le permis des « Plaines du Languedoc ». De la Montagne Noire à Pézenas, en passant par les plages méditerranéennes et les coteaux du Minervois, l’entreprise était libre de procéder à l’exploration du sous-sol pour y déceler gaz ou pétrole dans les couches schisteuses. Comme ailleurs en France ce permis a été accordé sans aucune consultation de  la population ni des élus. En témoigne une mobilisation des maires à ce rassemblement; Les maires de Bize (Alain Fabre), de Ginestas (Georges Combes) et d’Argeliers (Bernard Naudy) étaient présents. «Je n’ai vu personne venir à la mairie me demander l’autorisation. Je suis venu soutenir cette marche car je m’élève contre la fracturation et je ne donnerai pas l’autorisation. Ce serait une catastrophe pour le territoire, le tourisme et l’environnement» avance Alain Fabre.

Or les permis d’exploration ne durent que cinq ans et celui de Lundin Petroleum expire à l’automne 2014. Ruben, militant de la commune de Quarante, explique : « Début juin, les maires des communes d’Argeliers, Montouliers et Ginestas ont été approchés par la société Athemis France, chargée par la multinationale Lundin Petroleum de réaliser des relevés sismiques ». Puis un représentant de la multinationale est venu voir les élus pour les rassurer : « Nous ne sommes là que pour faire des relevés ».

Les pétroliers refusent de s’expliquer

permis_plaine_du_langudoc_v_1-7e5d6Joint par téléphone, Alain Hontanx, directeur des opérations techniques chez Athemis Francerépondait au journal Reporterre que « pour le moment, nous n’avons aucun mandat de la part de Lundin Petroleum. Adressez vous directement à eux sur toutes ces questions ». Mais l’entreprise suédoise ne souhaite pas nous parler.

Les sondeurs se taisent donc. Ce sont les militants qui expliquent de quoi il retourne. Ainsi, Pierre, de Pézenas (Hérault) détaille le procédé : « Il s’agit d’amener de gros camions, des sondeurs sismiques, aux quatre coins d’un terrain de plusieurs hectares. Ces camions envoient des ondes dans le sol en le frappant avec une masse mécanique et des ordinateurs récupèrent les échos des vibrations, un peu comme un sonar ». Ainsi l’on reconstitue les différentes couches du sol et l’on peut repérer gaz ou pétrole enfoui.

Mais tambouriner ainsi par terre n’est pas sans risque. En Pologne et en Roumanie, notamment, de telles actions ont pu ainsi provoquer des fissures importantes dans des habitations ainsi que l’effondrement de routes. « Pour l’éviter, dit Ruben, la communauté de communes Canal-Lirou, les municipalités d’Argeliers et de Quarante, entre autres, ont pris des arrêtés d’interdiction de la circulation des poids-lourds et de ces engins de mesures sismiques. »

SISMIQUE POLOGNESelon lui, « ces mesures constituent la troisième phase du plan de l’entreprise. Elle a déjà recoupé toutes les données historiques et préparé de nouvelles hypothèses. Et la phase suivante sera logiquement celle de l’exploration ». Et cette fois les dégâts sont beaucoup plus importants puisque pour mener l’exploration du sous-sol, on utilise la même technique que pour l’exploitation : la fameuse fracturation hydraulique.

Un procédé interdit… en théorie

La loi de 2011 est censée interdire ce procédé de fracturation hydraulique consistant en l’envoi de produits chimiques à haute pression à mille mètre sous terre pour faire exploser la roche et libérer le gaz ou le pétrole. Interdite donc, sauf en cas de recherche ou d’étude sur les quantités disponibles. Ania ajoute : « Suite à la loi, tous les industriels ont dû réaliser un rapport sur leurs pratiques expliquant qu’ils ne recourraient pas à la fracturation hydraulique et qu’ils se contenteraient d’exploitation conventionnelle » sans devoir fracturer la roche, juste en récupérant le pétrole qui jaillit du sous-sol.

Sauf que dans son rapport sur le permis des Plaines du Languedoc, l’industriel suédois précise que ses explorations pourront être réalisées « à quelques milliers de mètres de profondeur ». Pour les opposants, c’est la preuve que les intentions de l’entreprise sont tout autres.

sources : http://stopgazdeschiste.org et L’indépendant.fr  la Dépêche et lire la suite sur Reporterre: Lundin, un pétrolier qui s’entend avec les dictatures

29Juin/14Off

Gaz de schiste, histoire d’une imposture [Jacques Ambroise]

Ce livre sur la guerre qui se déroule entre industriels et protection de l’environnement nous apporte un témoignage remarquable : ce n’est pas parce qu’on est un simple citoyen qu’on est incapable de discerner le vrai du faux dans les histoires qu’on nous raconte. Au contraire, en tant que militant de base, Jacques Ambroise nous démontre les conflits d’intérêt qui font que le débat sur les gaz de schiste est complètement faussé par l’aveuglement idéologique des tenants du business as usual. Ainsi de l’Assemblée nationale qui a organisé une table ronde sur la réforme minière avec la présidente de la Fédération des minerais, le président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP) et le directeur général du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les deux parlementaires ayant présenté un rapport sur les gaz de schiste sont qualifiés par la sénatrice socialiste Laurence Rossignol de « Dupont et Dupont » fascinés par les technologies et allergiques au principe de précaution. C’est Jacques Ambroise qui nous informe de l’existence de la commission Tuot qui planche sur le code miner, ce ne sont pas les médias : zéro occurrence sur lemonde.fr.

Ce livre doit donc être lu par tous les citoyens qui n’acceptent plus qu’on décide en leur nom du contenu de la nécessaire transition énergétique. Comme l’exprime Jacques Ambroise, « la société civile doit faire entendre sa voix

25Juin/14Off

7e AlterVillage d’Attac du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août 2014 à Saillans

Cette année c'est la Drôme qui accueille l’AlterVillage.

Les tentes et les gamelles se poseront, du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août, dans un champ de la commune de Saillans.

- INFORMATIONS PRATIQUES
- PROGRAMME DE L’ALTERVILLAGE (en cours de finition)
- FORMULAIRE D’INSCRIPTION

Cette année, l’AlterVillage sera l’occasion de débattre autour du féminisme, de l’habitat partagé, des nos pratiques alimentaires, de la monnaie locale, du recyclage d’objets et même du téléphone portable...

Un point sera fait sur des luttes altermondialistes d’actualité comme le Grand marché transatlantique, les gaz de schiste ou la campagne Requin d’Attac France.

Vous pourrez également vous initier à l’écriture, à la création de fours solaires en carton, à la pratique du théâtre-forum ou à celle des clowns activistes.

Enfin, en soirée, vous pourrez jouer à des jeux coopératifs, assister à des projections en plein-air, des danses, des lectures et des improvisations.

Avant que l'emploi du temps ne soit définitivement arrêté, voici déjà, ci-dessous, la liste des 28 activités proposées, en plus du « marché des connaissances » du jeudi 31 juillet après-midi et du « forum ouvert » du vendredi 1er août après-midi :

L’expérience des municipales à Saillans
Caféministe (2 sessions)
Construction d’un four solaire (2 sessions)
Habitat partagé
Découverte de la permaculture
Attac et la Transition
Les monnaies locales
Théâtre-forum (3 sessions)
Alimentation et engagement militant
Atelier d’écriture (2 sessions)
Brigade activiste des clowns (3 sessions)
Les résistances locales face à l’offensive néolibérale
Les pratiques de la démocratie locale
Les Incroyables comestibles
Les combats contre le Grand marché transatlantique
Les gaz de schiste
La fiscalité verte
Le progrès et le téléphone portable sont-ils nécessaires au bonheur ?
Artivisme
Le Musée du capitalisme
Lutter contre les multinationales (à partir de l'exemple la campagne « Requins » d’Attac France)

http://www.altertour.net

10Juin/14Off

Aux États-Unis, les vaches sont nourries aux bonbons.

Aux États-Unis, certains éleveurs bovins alimentent leur bétail avec des bonbons pour faire des économies et engraisser l'animal plus rapidement. C’est la nouvelle trouvaille de certains éleveurs de bovins américains pour faire des économies sur le fourrage destiné à nourrir les animaux. En réponse à la hausse des prix du maïs, les vaches de certaines exploitations sont désormais nourries de friandises bon marché à hauteur de 8%. Morceaux de bonbons, mix de chocolats ou encore miettes de biscuits industriels, non seulement les rebuts des usines de sucreries assurent d’importantes économies aux producteurs (160$ pour une tonne de pépites de bonbons contre 315$ pour une tonne de maïs), mais ils permettent aussi d’engraisser les vaches plus rapidement. “Ces aliments ont un ratio de graisse bien plus élevé que le maïs traditionnellement utilisé” explique Joseph Watson, éleveur dans le Kentucky. Des vaches qui engraissent donc plus rapidement, mais produisent également plus de lait (jusqu’à 1,5 litre supplémentaire par bête et par jour), tout cela à moindre coût pour l’éleveur. Selon John Waller, professeur en nutrition animale de l’Université du Tennessee ce mode d’alimentation ne serait pas dangereux pour le bétail qui est capable de digérer une large variété de nourriture grâce aux bactéries contenues dans leur panse. Néanmoins, la composition des bonbons (sucre, colorants et arômes artificiels, stabilisants chimiques...) peut laisser perplexe quant aux éléments susceptibles de se retrouver dans le produit final, qu'il s'agisse de la viande ou du lait. Plus inquiétant encore, certains bonbons seraient donnés aux vaches dans leur emballage. Enlever les matières plastiques étant peut-être considéré comme une perte de temps lorsque l’on connaît l’efficacité du système digestif des ruminants. Mike Yoder, éleveur de vaches laitières dans le Vermont a également adopté ce type d’alimentation pour ses bovins. “Dans l’élevage, il est parfois une question de centime, ou de demi-centime. S’il est possible d’économiser une pièce, vous le faites.” a-t-il confié à la CNN.

Source : CNN Money

Rédaction : Manon Laplace sur : http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/11288/aux-etats-unis-vaches-nourries-aux-bonbons

31Mai/13Off

Manger local créerait 600 000 emplois

Rédigé par Terre de Liens Normandie le Mercredi 3 Avril 2013 | Lu 4477 fois
Nous relayons cet article pour l'importance qu'il représente pour notre agriculture comme pour l'emploi.

Terre de Liens Normandie lance "Le Convertisseur alimentaire"

Photo : ecolifestyle.e-monsite.com
Ce calculateur permet d’évaluer le nombre possible de nouveaux paysans si l’on passait à une politique d’alimentation produite localement.

Et si on décidait de protéger la terre agricole par notre alimentation ?

"Depuis 2003, Terre de Liens a accompagné (ou est en cours de finaliser) l'installation ou la consolidation de l'activité de 140 fermiers au travers de 87 fermes acquises (ou en voie de l'être) représentant 2 744 ha de terres protégées par un Bail Rural Environnemental, avec 52 maisons et 189 bâtiments grâce à l'utilisation de 20,1 M € d'investissements solidaires. (...) C'est la preuve que des citoyens et citoyennes solidaires peuvent contribuer à la création d'emplois agricoles de proximité. C'est la preuve que nous pouvons faire de ce que certains appellent « des contraintes environnementales », un atout à l'origine d'une richesse protectrice des terres agricoles grâce à la généralisation de l'agriculture biologique et paysanne. " Texte du site : http://convertisseur.terredeliensnormandie.org

On pourrait décider de se rendre solidaires des paysans et paysannes (qui souhaitent explorer et construire un véritable développement alimentaire soutenable...) en généralisant le commerce alimentaire équitable de proximité; un commerce qui permette à cette profession (et aux activités qui lui sont liées) de retrouver une vraie autonomie face à des marchés mondiaux dont ils ne maîtriseront probablement jamais la régulation.

Et si on développait notre citoyenneté économique créatrice d’emplois, partout, maintenant, pour montrer qu’elle est bien plus qu’un concept mais bien un acte probant, qui montre aux dirigeants de tous nos territoires et de tous bords politiques les voies possibles pour une économie agricole et alimentaire réellement soutenable, qui conteste aussi, en actes, le manque de légitimité sociale de l’actuelle PAC alors qu’une autre PAC est possible...

-1 187 847 : c’est le nombre (minimum !...) de paysans et paysannes (installé-e-s en bio) que nous devrions avoir en France (contre moins de 500 000 actuellement...) si tout le monde mangeait local.

-22 963 759 : c’est le nombre d’hectares de Surface Agricole Utile (SAU) que nous pouvons protéger de nombreux mésusages grâce aux nouvelle Dynamiques de Développement Économique par l’Alimentation Locale (new-DDEAL...).

Ce sont également autant de terres agricoles soustraites à la compétition économique alimentaire mondiale qui ruine les possibilités d’auto-développement et de souveraineté alimentaire des pays "dits" non ou peu développés.

-17 193 800 : c’est le nombre d’hectares de SAU nécessaires pour se nourrir localement si nous faisons évoluer notre régime alimentaire en diminuant notre consommation de viande rouge au profit de la viande blanche et des protéines végétales.

-5 769 959 : c’est la surface agricole que cette évolution progressive vers un régime alimentaire moins carné pourrait dégager ; autant de terres agricoles que nous pourrions alors destiner aux autres fonctions "oeconomiques" (se loger, se vêtir, se chauffer, etc.). Celles dans lesquelles il nous faut investir et innover pour réaliser la nécessaire transition agricole telle que la dessinent certains scénarios d’alter-développement comme Afterre 2050.

Terre de Liens Normandie vous invite donc à calculer le nombre de paysans que vous pouvez soutenir et installer près de chez vous et à passer à l’action solidaire et écologiquement responsable ici et maintenant.

8Avr/13Off

Journée nationale d’action contre l’austérité + journée nationale « séme ta zad »

JOURNEE NATIONALE D'ACTION CONTRE L'AUSTERITE + JOURNEE NATIONALE "SEME TA ZAD"

SAMEDI 13 AVRIL

- le collectif contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles Imposés

- Démocratie Réelle
- le Droit Au Logement 06
vous invite à une journée d'action

à l'occasion de la

JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE L'AUSTÉRITÉ

JOURNÉE NATIONALE "SÈME TA ZAD"

12h30 PLACE MASSENA
Repas de Rue partagé / Animations / Baticauda etc...
15H MANIF DE MISE EN CULTURE DES TERRES
Transport organisé
Venez pioches, râteaux, fourches, graines et semis en main !
votre bonne humeur, de quoi camper, faire de la musique etc...

Pourquoi une journée d'action ?

 Seme ta ZAD : Appel à occupations agricoles à l'appel de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes

Après plus de 40 ans de combat contre l'aéroport et plus de 3 ans d'occupation sur le terrain, nous paysan.e.s en lutte, habitant.e.s qui résistent, compagnon.e.s venu.e.s de toute la planète...

avons préservé les terres de la ZAD du saccage aveugle et de l'urbanisation stérile. Plusieurs générations de paysan.e.s ont façonné le bocage et l'histoire autour de Notre Dame des Landes. A travers les combats syndicaux des travailleurs et travailleuses paysan.e.s, jusqu'à la bataille contre l'aéroport, l'esprit de résistance s'est transmis dans cette région. Pourtant sous la pression de l'état, certain.e.s habitant.e.s et exploitant.e.s agricoles ont été contraint.e.s de céder leurs terres à Vinci.

Actuellement 250 Ha sont libres. Ensemble nous garderons ces terres et nous continuerons à les cultiver collectivement ! Nous sommes déjà nombreu.x.ses à nous organiser sous diverses formes collectives, mais il reste de la place pour d'autres projets. Nous invitons les paysan.e.s sans terre de tous horizons à nous rejoindre sur la ZAD. Pour que les cultures puissent commencer au printemps, nous vous proposons de réfléchir dès maintenant à ces installations de long terme. En respectant cette terre d'accueil venez vous installer avec vos envies, vos outils et votre «cabane de jardin», c'est réellement un des meilleurs moyens de lutter.

Sur la plaine du var et dans tout le département....

Nous luttons ici contre les grands projets nuisibles comme le bétonnage de 10 000 hectares de terres au profit du privé sur la plaine du var qui exproprie des personnes âgées pour la plupart pour une poignée de figues, mais plus largement contre le pillage de la Terre et la privatisation du vivant. Par nos modes de vie et nos actions, nous sommes aussi concrètement en lutte contre les pratiques de l'agriculture productiviste sous perfusion européenne, qui gave les animaux et les humains : d'ogm, d'engrais, de pesticides, de produits chimiques...

Nous luttons contre la contamination des sols, des eaux, du monde vivant, de l'atmosphère, contre le bouleversement climatique... contre la destruction de l'agriculture vivrière partout dans le monde, qui fragilise les sociétés humaines et entraîne des famines, contre les lobbys agro-alimentaires qui contraignent les agricultrices et agriculteurs à l'endettement, à la production

normalisée, à la course au rendement et l'ensemble de l'humanité à une insensée dépendance au pétrole pour se nourrir.

La résistance au cataclysme capitaliste passe par l'indépendance

alimentaire locale. Nous sommes nombreu.x-ses à défendre cette terre pour qu'elle ne soit pas dévastée et nous continuerons à la défendre pour qu'elle ne redevienne pas un produit marchand pollué. Nous voulons que l'eau, la terre, se loger, se nourrir sainement, soient accessibles et gratuits

pour toutes et tous. Nous avons donc répondu à l'appel à créer des agri-collectifs autonomes et solidaires sur la ZAD, et vous demandons de vous joindre à nous pour que nous développions ensemble, progressivement, notre autonomie alimentaire et notre diversité culturelle.

C'est la multitude des cultures, des expériences de vie et de lutte qui font la richesse de la ZAD. Montrons aux parasites politiques que la croissance fertile est ici. Pour que cette énergie vitale s'épanouisse, nous

continuerons à nous enraciner ici et à polliniser le reste de la Terre.

Le 13 Avril 2013, en relation avec la journée mondiale des luttes paysannes, nous appelons toutes les personnes qui soutiennent notre mouvement à participer à une grande manifestation de mise en culture des terres de la ZAD

Une lutte contre les terres et contre l'esbrouffe politicienne qui nous qualifie de fainéants anti-tout !

Le Droit au Logement 06 a souhaité s'associer à cette initiative car des personnes sont actuellement expulsées de leur logement à la fin de la trêve hivernale. Ce alors que Mr Estrosi clame qu'il veut construire des logements dans la plaine du var car il n'y en a pas assez. Comment se fait-il alors que l'INSEE ait recensé près de 30 000 logements vides à l'année sur l'ex-périmètre de Nice Côte d'Azur ? que le parc HLM soit dans un état catastrophique alors que les finances de Côte d'Azur Habitat, la Société d'Economie Mixte présidée par Mme Estrosi-Sassone, se portent bien ? des logements vides, des personnes expulsées alors qu'il existe une loi de réquisition applicable et que la ville peut préempter ou accompagner des DALO .... mais sinon bétonner les terres fertiles c'est pour faire du social .....

Nos combats et revendications sont complémentaires car ce n'est pas en expropriant des populations entières, les privant de leur ressource en eau et en alimentation, endettant la ville et la métropole de manière illégale et irraisonnée qu'on peut se prétendre maire de l'écologie et du social !

Nous pourrions très bien aussi parler d'économie ! Mr Estrosi se targue de vouloir développer un pôle économique sur la plaine du var. Ce alors que les bureaux de l'Arénas sont à moitié vides, que les petits commerçants nécessaires à la vie des quartiers ferment tous les jours, que l'agriculture source d'économie non-délocalisable est massacrée, que les éco-industrie de carros ont été lâchement abandonnées, que les emplois de ces projets de bétonnage sont des emplois sous-traités, sous-payés et pas des emplois locaux (polonais et portugais sous contrat allemand). Rappelons qu'il y a eu trois morts et cinquantes blessés graves sur le grand stade, c'est sur c'est de l'économie durable pour Nice !

Démocratie Réelle : nous ne paierons plus leur crise journée internationale d'action

Le 13 avril doit être le début de la (R)évolution en France. Notre tâche est difficile ,mais nous devons le faire, nous devons nous révolter contre ce système politique corrompu, dans lequel toute la caste politique actuelle (de droite ou de gauche) travaille pour les grandes entreprises et les banques, mais pas pour le peuple ! Dans tout les pays du monde les gens se lèvent contre ce système. Et nous ? Qu'attendons nous ? ►► 2013 ►►► SOUFFLONS SUR LES BRAISES

Il doit y avoir un pouvoir de la rue, un pouvoir du peuple. Le changement ne viendra pas seulement de la rue, mais aussi de soi-même.
Comment ? En changeant ses habitudes de vie : " Soyons le changement que l'on veut voir "
C'est donc avant tout une démarche personnelle.
Par exemple : Achetez vos légumes chez un agriculteur du coin et non dans les grands supermarchés ou autre. Prenez les informations sur internet et n'écoutez plus les médias qui vous manipulent à longueur de journée !

Quant au système économique, celui-ci privilégie les profits des actionnaires des grandes entreprises, plutôt que la vie quotidienne des citoyens de notre pays, de notre monde.
Nous devons changer cela, faire disparaître les inégalités sociales, économiques.
Nous sommes le changement, le vrai.
Mobilisez-vous le 13 avril, pour le commencement de la (R)évolution.

26Nov/12Off

Soutien du PPLD : OGM – 1er procès de la mutagénèse (Lundi 26 novembre 2012 à Tours)

Le Réseau Objection de Croissance ce joint au PPLD en soutient à nos amiEs faucheuses et faucheur.

Loin d’être chargé de désespoir, l’acte de désobéissance civile est avant tout salutaire. C’est le pas en avant nécessaire à la préservation de notre dignité, à l’exigence de lois plus justes pour défendre la vie, la justice sociale… C’est le passage à l’acte du : « Non, c’est inacceptable ! ».

En prenant part de manière intentionnelle et consciente aux revendications des désobéissants en tout genre, nous proposons à chacun la possibilité d’être acteur. Nous pouvons agir pour ne ne plus ressentir l’oppression dans nos vies d’une certaine confiscation du bien commun, l’impuissance face aux agissements dévastateurs en cours sur notre planète à l’égard de la biodiversité et de ses grands équilibres naturels…

En refusant de nous soumettre à l’ordre que veut nous imposer un système capitaliste injuste et inhumain, on prend la mesure de notre capacité d’action. Aussi éphémères, voire insignifiantes, que puissent paraître ces contestations publiques, elles réinterrogent notre responsabilité et nos valeurs citoyennes.

Les Faucheurs Volontaires mènent un combat contre la main mise de quelques multinationales sur l’alimentation mondiale. Depuis 2004 et le premier fauchage sous leur égide, leurs « petites frasques délictueuses » leur ont coûté environ… 2 millions d’euros !

Ils ont toujours tout payé grâce aux soutiens financiers solidaires en vendant de la bière, du pain d’épices, des T-shirts, des badges, du vin, etc… et en faisant appel, notamment, au nombreuses actions menées par les collectifs locaux disséminés un peu partout en France.

Si nous ne pouvons pas, ne souhaitons pas ou ne savons pas comment contribuer nous aussi à cette désobéissance civile salutaire, sachons au moins soutenir ceux qui le font pour nous.

Ils sont les faucheurs du mépris porté sur nos vies… en couchant ces champs d’OGM, ils relèvent notre ardeur à défendre ce qui doit rester debout : le respect, le partage, la solidarité, la préservation de notre planète !

Parti Pour La Décroissance

Du Samedi 24 au Lundi 26 Novembre

Soutenons les Faucheurs d’OGM devant la justice pour le premier procès sur les plantes pesticides brevetées issues de la mutagénèse (OGM cachés)
Rassemblement Lundi 26 à partir de 11h devant le Tribunal Place J.Jaurès à Tours

3 faucheurs seulement seront jugés, alors que plus de 120 avaient, en août 2010, fauché partiellement 2 plate-formes d’essai de variétés de tournesol muté, tolérantes à un herbicide.

L’ensemble des participants avaient revendiqué leur acte, et vont continuer à le faire. La plupart seront présents au procès, dont une dizaine de notre région.

Mais il est indispensable qu’on soit beaucoup plus nombreux à être présents pour montrer notre détermination à refuser ces OGM cachés, pesticides et brevetés. Rappelons qu’en Rhône-Alpes, entre 30 et 50% des cultures de tournesol sont des OGM cachés, et que le colza a sans doute déjà été semé cet automne

tract Tours 21.11.12

Un covoiturage est organisé pour un départ de Givors et Saint-Etienne ce dimanche 25 au matin, et pour un retour le lundi 26 dans la nuit ou le mardi 27 au matin suivant la durée du procès. L’hébergement est organisé sur place.

Si vous êtes partants, merci de nous le signaler très rapidement sur [faucheurs69.42@no-log.org] en précisant un n° de téléphone pour des consignes plus précises.

Source : http://lenumerozero.lautre.net/article2490.html

A soutenir aussi en musique : http://www.youtube.com/watch?v=JX-SaTCyf8s

10Nov/12Off

Rappel ce soir : Lancement du comité de militants 06 en soutien à NDDL

DU BETON EN PLUS, DES BONS LEGUMES EN MOINS !
Solidarité avec les militants contre l’aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles

C'est le projet de Vinci (les péages, les parkings payants :c'est eux..) Avec la complicite du gouvernement !
Près de Nantes, ils veulent construire un 2ème aéroport sur 2000 hectares.
Résultat : destructions illégales de maisons, matraquage des habitants qui osent résister, ravages de kilomètres de terres fertiles, maraîchers au chômage.
Tout cela grâce à l'argent du contribuable !
Des gens sans scrupule bafouent les droits de l'homme, au nom de quoi...?
INFORMEZ VOUS !
www.zad.nadir.org

Vinci est aussi dans votre ville à vos frais : parkings, peages, grand stade etc... Assorti du bétonnage de 10 000 hectares sur la plaine du var (...)
(l'une des terres les plus fertiles d'Europe)
Seule solution : RÉAGIR
Comment : en étant plus nombreux à y croire
Aujourd'hui moi, demain toi...?
Pour se rencontrer, s'informer et s'activer RDV :
SAMEDI 10 NOVEMBRE à 18h00

à la boutique associative la FALABRAC FABRIK

3 rue Benoît Bunico, vieux Nice
Arret du tram "cathedrale vieille ville" puis descendre la rue centrale, prendre la premiere a gauche (rue du collet) puis la premiere a droite (rue benoit bunico).

contact : 0650dix7981

*images sur youtube : notre dame des Landes

26Oct/12Off

The Airfood Project !!! Aide Alimentaire Européenne.


DITES OUI À LA RECONDUCTION DE L'AIDE ALIMENTAIRE EUROPÉENNE.
REJOIGNEZ LE MOUVEMENT ET DEVENEZ UN AIR FOODER !

SAY YES TO THE EUROPEAN FOOD AID.
JOIN THE MOVEMENT AND BECOME AN AIR FOODER!

www.theairfoodproject.com