R.O.C. 06
8Nov/13Off

Gérer la contrainte carbone, un jeu d’enfant? [Jean-Marc JANCOVICI]

L’abondance énergétique croissante a radicalement modifié notre mode de vie depuis le début de la révolution industrielle. Cette évolution, essentiellement basée sur le déploiement des énergies fossiles, se heurte désormais à deux limites croissantes : celle de la disponibilité des ressources fossiles, et celle du changement climatique.
Cette évolution, pour laquelle le temps joue hélas contre nous, pose de redoutables problèmes économiques, sociaux, institutionnels, géopolitiques. Quels changements de paradigme vont avec la réponse à ce défi ?


Jean-Marc JANCOVICI à l'ENS : Gérer la... par kamaraimo
http://savoirsenmultimedia.ens.fr/expose.php?id=572

3Sep/13Off

La fausse promesse d’une énergie propre


La fausse promesse d'une énergie propre par NicoSaxo

Le constat est inquiétant : certaines des solutions préconisées pour produire de l'énergie 'propre' ont l'effet inverse. C'est ainsi que les biocarburants contribuent en fait à l'augmentation des émissions de CO2.

Un documentaire diffusé le 14 mai 2013 par la chaine ARTE s'appuit sur des enquêtes menées aux quatre coins du monde montrant que certaines énergies décriées comme telles ne sont pas vraiment vertes.

D’ici à 2050, les fournisseurs d’électricité devront produire de l'énergie sans émettre de dioxyde de carbone (CO2). L’éolien et le solaire font naître des espoirs, alors qu'ils ne couvrent que 1 % de l’approvisionnement en énergie en Europe. En revanche, l'industrie du biogaz se développe.

Seul souci : "pour alimenter cette filière, il faut de la biomasse, matière organique, qui, après transformation, produira de l'énergie". À l'origine, celle-ci devait provenir des déchets agricoles. Mais, au final, les exploitants préfèrent cultiver du maïs, et utilisent pour cela… du fioul. L'essence consommée par les 7.500 centrales de biogaz allemandes par exemple génère 2,5 millions de tonnes de CO2 par an, des données qui n'entrent pas en compte dans le bilan carbone de l'Union européenne.

Cette céréale sert aussi de base aux biocarburants. En Europe, l’extension de sa production se fait au détriment des parcelles en fourrage ou des tourbières qui constituent d’importantes réserves de CO2. Au Brésil, elle provoque la destruction de pans entiers de la forêt amazonienne, libérant au passage des tonnes de gaz à effets de serre. En Europe, les centrales thermiques sont censées remplacer le charbon par du bois, mais les résultats ne sont guère probants. Partout, des multinationales régissent le marché de l’énergie.

Ce documentaire donne la parole à des syndicalistes paysans, des experts, des commissaires européens et des militants écologistes pour mieux décrypter certaines collusions d’intérêt entre politiques et industriels.

Le Parti de Gauche et Jean Luc MELENCHON prônent la planification comme méthode et l'Ecosocialisme comme pierres angulaires à la conduite de la transition énergétique.

Nous ne croyons pas au capitalisme vert qui reste, par essence, sur un modèle productiviste et de recherche du profit comme seul guide.

Les idées du Front de Gauche font sourire ? Peut être, mais les mesures appliquées aujourd'hui font pleurer. Il faut en changer, quel modèle alternatif le capitalisme propose t-il ? Aucun !

31Mai/13Off

DOCUMENTAIRE « DOSE LETALE »

Un très bon documentaire de notre ami :  Clément Wittemann

A voir prochainement.

http://www.dailymotion.com/video/k2gQWzIpxmQKOJ46XOA

8Avr/13Off

Journée nationale d’action contre l’austérité + journée nationale « séme ta zad »

JOURNEE NATIONALE D'ACTION CONTRE L'AUSTERITE + JOURNEE NATIONALE "SEME TA ZAD"

SAMEDI 13 AVRIL

- le collectif contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles Imposés

- Démocratie Réelle
- le Droit Au Logement 06
vous invite à une journée d'action

à l'occasion de la

JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE L'AUSTÉRITÉ

JOURNÉE NATIONALE "SÈME TA ZAD"

12h30 PLACE MASSENA
Repas de Rue partagé / Animations / Baticauda etc...
15H MANIF DE MISE EN CULTURE DES TERRES
Transport organisé
Venez pioches, râteaux, fourches, graines et semis en main !
votre bonne humeur, de quoi camper, faire de la musique etc...

Pourquoi une journée d'action ?

 Seme ta ZAD : Appel à occupations agricoles à l'appel de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes

Après plus de 40 ans de combat contre l'aéroport et plus de 3 ans d'occupation sur le terrain, nous paysan.e.s en lutte, habitant.e.s qui résistent, compagnon.e.s venu.e.s de toute la planète...

avons préservé les terres de la ZAD du saccage aveugle et de l'urbanisation stérile. Plusieurs générations de paysan.e.s ont façonné le bocage et l'histoire autour de Notre Dame des Landes. A travers les combats syndicaux des travailleurs et travailleuses paysan.e.s, jusqu'à la bataille contre l'aéroport, l'esprit de résistance s'est transmis dans cette région. Pourtant sous la pression de l'état, certain.e.s habitant.e.s et exploitant.e.s agricoles ont été contraint.e.s de céder leurs terres à Vinci.

Actuellement 250 Ha sont libres. Ensemble nous garderons ces terres et nous continuerons à les cultiver collectivement ! Nous sommes déjà nombreu.x.ses à nous organiser sous diverses formes collectives, mais il reste de la place pour d'autres projets. Nous invitons les paysan.e.s sans terre de tous horizons à nous rejoindre sur la ZAD. Pour que les cultures puissent commencer au printemps, nous vous proposons de réfléchir dès maintenant à ces installations de long terme. En respectant cette terre d'accueil venez vous installer avec vos envies, vos outils et votre «cabane de jardin», c'est réellement un des meilleurs moyens de lutter.

Sur la plaine du var et dans tout le département....

Nous luttons ici contre les grands projets nuisibles comme le bétonnage de 10 000 hectares de terres au profit du privé sur la plaine du var qui exproprie des personnes âgées pour la plupart pour une poignée de figues, mais plus largement contre le pillage de la Terre et la privatisation du vivant. Par nos modes de vie et nos actions, nous sommes aussi concrètement en lutte contre les pratiques de l'agriculture productiviste sous perfusion européenne, qui gave les animaux et les humains : d'ogm, d'engrais, de pesticides, de produits chimiques...

Nous luttons contre la contamination des sols, des eaux, du monde vivant, de l'atmosphère, contre le bouleversement climatique... contre la destruction de l'agriculture vivrière partout dans le monde, qui fragilise les sociétés humaines et entraîne des famines, contre les lobbys agro-alimentaires qui contraignent les agricultrices et agriculteurs à l'endettement, à la production

normalisée, à la course au rendement et l'ensemble de l'humanité à une insensée dépendance au pétrole pour se nourrir.

La résistance au cataclysme capitaliste passe par l'indépendance

alimentaire locale. Nous sommes nombreu.x-ses à défendre cette terre pour qu'elle ne soit pas dévastée et nous continuerons à la défendre pour qu'elle ne redevienne pas un produit marchand pollué. Nous voulons que l'eau, la terre, se loger, se nourrir sainement, soient accessibles et gratuits

pour toutes et tous. Nous avons donc répondu à l'appel à créer des agri-collectifs autonomes et solidaires sur la ZAD, et vous demandons de vous joindre à nous pour que nous développions ensemble, progressivement, notre autonomie alimentaire et notre diversité culturelle.

C'est la multitude des cultures, des expériences de vie et de lutte qui font la richesse de la ZAD. Montrons aux parasites politiques que la croissance fertile est ici. Pour que cette énergie vitale s'épanouisse, nous

continuerons à nous enraciner ici et à polliniser le reste de la Terre.

Le 13 Avril 2013, en relation avec la journée mondiale des luttes paysannes, nous appelons toutes les personnes qui soutiennent notre mouvement à participer à une grande manifestation de mise en culture des terres de la ZAD

Une lutte contre les terres et contre l'esbrouffe politicienne qui nous qualifie de fainéants anti-tout !

Le Droit au Logement 06 a souhaité s'associer à cette initiative car des personnes sont actuellement expulsées de leur logement à la fin de la trêve hivernale. Ce alors que Mr Estrosi clame qu'il veut construire des logements dans la plaine du var car il n'y en a pas assez. Comment se fait-il alors que l'INSEE ait recensé près de 30 000 logements vides à l'année sur l'ex-périmètre de Nice Côte d'Azur ? que le parc HLM soit dans un état catastrophique alors que les finances de Côte d'Azur Habitat, la Société d'Economie Mixte présidée par Mme Estrosi-Sassone, se portent bien ? des logements vides, des personnes expulsées alors qu'il existe une loi de réquisition applicable et que la ville peut préempter ou accompagner des DALO .... mais sinon bétonner les terres fertiles c'est pour faire du social .....

Nos combats et revendications sont complémentaires car ce n'est pas en expropriant des populations entières, les privant de leur ressource en eau et en alimentation, endettant la ville et la métropole de manière illégale et irraisonnée qu'on peut se prétendre maire de l'écologie et du social !

Nous pourrions très bien aussi parler d'économie ! Mr Estrosi se targue de vouloir développer un pôle économique sur la plaine du var. Ce alors que les bureaux de l'Arénas sont à moitié vides, que les petits commerçants nécessaires à la vie des quartiers ferment tous les jours, que l'agriculture source d'économie non-délocalisable est massacrée, que les éco-industrie de carros ont été lâchement abandonnées, que les emplois de ces projets de bétonnage sont des emplois sous-traités, sous-payés et pas des emplois locaux (polonais et portugais sous contrat allemand). Rappelons qu'il y a eu trois morts et cinquantes blessés graves sur le grand stade, c'est sur c'est de l'économie durable pour Nice !

Démocratie Réelle : nous ne paierons plus leur crise journée internationale d'action

Le 13 avril doit être le début de la (R)évolution en France. Notre tâche est difficile ,mais nous devons le faire, nous devons nous révolter contre ce système politique corrompu, dans lequel toute la caste politique actuelle (de droite ou de gauche) travaille pour les grandes entreprises et les banques, mais pas pour le peuple ! Dans tout les pays du monde les gens se lèvent contre ce système. Et nous ? Qu'attendons nous ? ►► 2013 ►►► SOUFFLONS SUR LES BRAISES

Il doit y avoir un pouvoir de la rue, un pouvoir du peuple. Le changement ne viendra pas seulement de la rue, mais aussi de soi-même.
Comment ? En changeant ses habitudes de vie : " Soyons le changement que l'on veut voir "
C'est donc avant tout une démarche personnelle.
Par exemple : Achetez vos légumes chez un agriculteur du coin et non dans les grands supermarchés ou autre. Prenez les informations sur internet et n'écoutez plus les médias qui vous manipulent à longueur de journée !

Quant au système économique, celui-ci privilégie les profits des actionnaires des grandes entreprises, plutôt que la vie quotidienne des citoyens de notre pays, de notre monde.
Nous devons changer cela, faire disparaître les inégalités sociales, économiques.
Nous sommes le changement, le vrai.
Mobilisez-vous le 13 avril, pour le commencement de la (R)évolution.

26Nov/12Off

Soutien du PPLD : OGM – 1er procès de la mutagénèse (Lundi 26 novembre 2012 à Tours)

Le Réseau Objection de Croissance ce joint au PPLD en soutient à nos amiEs faucheuses et faucheur.

Loin d’être chargé de désespoir, l’acte de désobéissance civile est avant tout salutaire. C’est le pas en avant nécessaire à la préservation de notre dignité, à l’exigence de lois plus justes pour défendre la vie, la justice sociale… C’est le passage à l’acte du : « Non, c’est inacceptable ! ».

En prenant part de manière intentionnelle et consciente aux revendications des désobéissants en tout genre, nous proposons à chacun la possibilité d’être acteur. Nous pouvons agir pour ne ne plus ressentir l’oppression dans nos vies d’une certaine confiscation du bien commun, l’impuissance face aux agissements dévastateurs en cours sur notre planète à l’égard de la biodiversité et de ses grands équilibres naturels…

En refusant de nous soumettre à l’ordre que veut nous imposer un système capitaliste injuste et inhumain, on prend la mesure de notre capacité d’action. Aussi éphémères, voire insignifiantes, que puissent paraître ces contestations publiques, elles réinterrogent notre responsabilité et nos valeurs citoyennes.

Les Faucheurs Volontaires mènent un combat contre la main mise de quelques multinationales sur l’alimentation mondiale. Depuis 2004 et le premier fauchage sous leur égide, leurs « petites frasques délictueuses » leur ont coûté environ… 2 millions d’euros !

Ils ont toujours tout payé grâce aux soutiens financiers solidaires en vendant de la bière, du pain d’épices, des T-shirts, des badges, du vin, etc… et en faisant appel, notamment, au nombreuses actions menées par les collectifs locaux disséminés un peu partout en France.

Si nous ne pouvons pas, ne souhaitons pas ou ne savons pas comment contribuer nous aussi à cette désobéissance civile salutaire, sachons au moins soutenir ceux qui le font pour nous.

Ils sont les faucheurs du mépris porté sur nos vies… en couchant ces champs d’OGM, ils relèvent notre ardeur à défendre ce qui doit rester debout : le respect, le partage, la solidarité, la préservation de notre planète !

Parti Pour La Décroissance

Du Samedi 24 au Lundi 26 Novembre

Soutenons les Faucheurs d’OGM devant la justice pour le premier procès sur les plantes pesticides brevetées issues de la mutagénèse (OGM cachés)
Rassemblement Lundi 26 à partir de 11h devant le Tribunal Place J.Jaurès à Tours

3 faucheurs seulement seront jugés, alors que plus de 120 avaient, en août 2010, fauché partiellement 2 plate-formes d’essai de variétés de tournesol muté, tolérantes à un herbicide.

L’ensemble des participants avaient revendiqué leur acte, et vont continuer à le faire. La plupart seront présents au procès, dont une dizaine de notre région.

Mais il est indispensable qu’on soit beaucoup plus nombreux à être présents pour montrer notre détermination à refuser ces OGM cachés, pesticides et brevetés. Rappelons qu’en Rhône-Alpes, entre 30 et 50% des cultures de tournesol sont des OGM cachés, et que le colza a sans doute déjà été semé cet automne

tract Tours 21.11.12

Un covoiturage est organisé pour un départ de Givors et Saint-Etienne ce dimanche 25 au matin, et pour un retour le lundi 26 dans la nuit ou le mardi 27 au matin suivant la durée du procès. L’hébergement est organisé sur place.

Si vous êtes partants, merci de nous le signaler très rapidement sur [faucheurs69.42@no-log.org] en précisant un n° de téléphone pour des consignes plus précises.

Source : http://lenumerozero.lautre.net/article2490.html

A soutenir aussi en musique : http://www.youtube.com/watch?v=JX-SaTCyf8s

12Nov/12Off

Collectif de citoyens des Alpes-Maritimes exprimant leur solidarité avec les opposants à l’aéroport de Notre-Dame Des Landes et les habitants de la « Zone A Défendre »

Contre tous les Grands Projets Inutiles & Imposés

Collectif de citoyens des Alpes-Maritimes exprimant leur solidarité avec les opposants à l'aéroport de Notre-Dame Des Landes et les habitants de la "Zone A Défendre"

DU BETON EN PLUS, DES BONS LEGUMES EN MOINS !
Solidarité avec les militants contre l’aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles

C'est le projet de Vinci (les péages, les parkings payants :c'est eux..) Avec la complicite du gouvernement !
Près de Nantes, ils veulent construire un 2ème aéroport sur 2000 hectares.
Résultat : destructions illégales de maisons, matraquage des habitants qui osent résister, ravages de kilomètres de terres fertiles, maraîchers au chômage.
Tout cela grâce à l'argent du contribuable !
Des gens sans scrupule bafouent les droits de l'homme, au nom de quoi...?
INFORMEZ VOUS !

Site de la ZAD :
http://zad.nadir.org/

http://www.facebook.com/groups/nddl06/

 

 

Vinci est aussi dans votre ville à vos frais : parkings, peages, grand stade etc... Assorti du bétonnage de 10 000 hectares sur la plaine du var (...)
(l'une des terres les plus fertiles d'Europe)

10Nov/12Off

Rappel ce soir : Lancement du comité de militants 06 en soutien à NDDL

DU BETON EN PLUS, DES BONS LEGUMES EN MOINS !
Solidarité avec les militants contre l’aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles

C'est le projet de Vinci (les péages, les parkings payants :c'est eux..) Avec la complicite du gouvernement !
Près de Nantes, ils veulent construire un 2ème aéroport sur 2000 hectares.
Résultat : destructions illégales de maisons, matraquage des habitants qui osent résister, ravages de kilomètres de terres fertiles, maraîchers au chômage.
Tout cela grâce à l'argent du contribuable !
Des gens sans scrupule bafouent les droits de l'homme, au nom de quoi...?
INFORMEZ VOUS !
www.zad.nadir.org

Vinci est aussi dans votre ville à vos frais : parkings, peages, grand stade etc... Assorti du bétonnage de 10 000 hectares sur la plaine du var (...)
(l'une des terres les plus fertiles d'Europe)
Seule solution : RÉAGIR
Comment : en étant plus nombreux à y croire
Aujourd'hui moi, demain toi...?
Pour se rencontrer, s'informer et s'activer RDV :
SAMEDI 10 NOVEMBRE à 18h00

à la boutique associative la FALABRAC FABRIK

3 rue Benoît Bunico, vieux Nice
Arret du tram "cathedrale vieille ville" puis descendre la rue centrale, prendre la premiere a gauche (rue du collet) puis la premiere a droite (rue benoit bunico).

contact : 0650dix7981

*images sur youtube : notre dame des Landes

6Nov/12Off

Lancement du comité de militants 06 en soutien à NDDL

DU BETON EN PLUS, DES BONS LEGUMES EN MOINS !
Solidarité avec les militants contre l’aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles

C'est le projet de Vinci (les péages, les parkings payants :c'est eux..) Avec la complicite du gouvernement !
Près de Nantes, ils veulent construire un 2ème aéroport sur 2000 hectares.
Résultat : destructions illégales de maisons, matraquage des habitants qui osent résister, ravages de kilomètres de terres fertiles, maraîchers au chômage.
Tout cela grâce à l'argent du contribuable !
Des gens sans scrupule bafouent les droits de l'homme, au nom de quoi...?
INFORMEZ VOUS !
www.zad.nadir.org

Vinci est aussi dans votre ville à vos frais : parkings, peages, grand stade etc... Assorti du bétonnage de 10 000 hectares sur la plaine du var (...)
(l'une des terres les plus fertiles d'Europe)
Seule solution : RÉAGIR
Comment : en étant plus nombreux à y croire
Aujourd'hui moi, demain toi...?
Pour se rencontrer, s'informer et s'activer RDV :
SAMEDI 10 NOVEMBRE à 18h00

à la boutique associative la FALABRAC FABRIK

3 rue Benoît Bunico, vieux Nice
Arret du tram "cathedrale vieille ville" puis descendre la rue centrale, prendre la premiere a gauche (rue du collet) puis la premiere a droite (rue benoit bunico).

contact : 0650dix7981

*images sur youtube : notre dame des Landes

6Nov/12Off

GPII et Zone A Défendre : Notre Dame des Landes et autres espaces-temps à se réapproprier

Paru sur : http://moinscplus.blogspot.fr/

Que se passe-t-il à Notre Dame des Landes ?

"En petit", le même mécanisme que subit la société dans son ensemble : démesure, confiscation des biens communs, déni de démocratie, violence d'Etat.
Le monde de la croissance qui se cabre face au mur.

Et heureusement en même temps : mobilisation citoyenne, actions non violentes, multitude de lignes de conflits :
sur le sens même du projet et du besoin d'un "machin plus grand",
sur le sens du transport aérien aujourd'hui et demain,
sur la bonne utilisation des ressources (en terres, en énergie, en argent public),
sur l'utilisation des terres arables et l'alimentation,
sur la relocalisation de l'économie,
sur les processus de prise de décision qui aboutissent à cela,
sur la cohérence de la parole des élus,
sur la place des habitants-usagers d'un territoire dans des décisions qui impactent leur devenir concret,
sur les soi-disants "partenariats" public-privé,
sur la place des grands groupes du BTP en France,
sur le financement des investissements collectifs,
sur l'action des forces de l'ordre,
sur la désobéissance civile,
sur le droit à l'expérimentation sociale (d'autres modes de vie et d'habitat).

La ZAD, c’est pour les aménageurs la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un aéroport international.
Site des occupant⋅e⋅s de la ZAD, territoire prévu pour la construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. : http://zad.ndir.org/

D'autres blogs pour des infos sur la lutte :

http://nddlagirdesobeir.noblogs.org/

http://lutteaeroportnddl.wordpress.com/

http://nantes.indymedia.org/

Manifestation de réoccupation de la ZAD le 17 novembre 2012 !

Un appel décalé et non-violent de l'ami Thierry : Vous, le bâton. Nous, les carottes

Pour élargir à ce que nous appelons les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII).
Un autre exemple pointé du doigt par l'Etat lui même :
La Cour des comptes pointe du doigt la dérive financière du tunnel ferroviaire Lyon-Turi
Pour montrer la démesure des enjeux financiers et technologiques par rapport aux besoins réels des gens....

29Oct/12Off

Faut-il toujours plus de croissance ?

Controverse, par Sabrina Kassa| 21 septembre 2011 sur Regards.fr

S’appuyant sur la crise financière et celle de la dette actuelles, le chercheur Philippe Askenazy et le professeur Jean Gadrey démystifient l’idée que croissance égale bonne santé économique d’un pays. Ils nous expliquent en quoi elle est un danger écologique et économique et proposent des alternatives possibles .

Regards.fr : Pourquoi la croissance fait-elle aujourd’hui débat ? Est-ce un bon indicateur du progrès et de la prospérité ? 

Jean Gadrey : La croissance est en question pour de multiples raisons. Une progression de 2 % par an de la consommation par habitant signifierait que nos descendants consommeraient six fois plus de biens en 2100, 40 fois plus en 2200, etc. Quand arrête-t-on cette course folle pour réfléchir aux fondamentaux du bien-vivre ? La croissance ne tient plus ses promesses de progrès social dans les pays riches. Les statistiques mondiales montrent que les grands indicateurs de progrès humain ne sont pratiquement plus corrélés au PIB par habitant au-dessus d’un seuil que nous avons dépassé en France depuis les années 1970 ! Enfin, la crise écologique est désormais l’argument principal. Les pays qui ont le plus gros PIB par habitant sont en tendance ceux qui ont la plus forte empreinte écologique par habitant, les plus hauts niveaux d’émission de gaz à effet de serre et de consommation de ressources du sol et du sous-sol. La croissance est l’explication principale de la crise écologique. C’est à la fin des Trente Glorieuses que l’humanité a commencé à émettre plus de CO2 que ce que la nature peut « absorber », et nous en sommes aujourd’hui à deux fois plus. Il y a de quoi être « atterré »…

Philippe Askenazy : La croissance fait actuellement débat, essentiellement parce qu’elle fait défaut dans la plupart des pays développés ; la Chine peut s’interroger sur le risque de surchauffe de son économie mais pas sur la pertinence de la croissance. L’absence d’une progression forte du PIB dans nos économies se double d’une répartition de ses fruits profondément inégalitaire. Ils sont essentiellement accaparés par une toute
petite partie de la population, de l’ordre de 1 % dans de nombreux pays, dont la France. Cette inégalité explique en grande partie pourquoi elle n’est plus nécessairement synonyme de progrès humain. En retour, l’inégalité est un obstacle à reconstruire une croissance saine. En effet, elle ne permet pas le développement de services à hautes valeurs ajoutées, comme la santé ou l’éducation. Ces services seraient également une
réponse à une autre interrogation : la croissance est-elle écologiquement soutenable ? La croissance n’est pas condamnée à être carbonée.

Regards.fr : La croissance est-elle la solution pour lutter contre le chômage et sortir de la crise financière ? 

Jean Gadrey : Pour la crise financière, lessolutions, avec ou sans croissance, se trouvent d’abord dans la reprise en main par les citoyens de la finance, de la création monétaire et du crédit : ce sont des biens communs, dont la privatisation depuis les années 1980 explique largement la situation actuelle. S’agissant du chômage, il est clair que, si, en France et en Europe, la croissance est nulle ou négative dans les prochaines années, ce sera grave pour l’emploi, pour les dettes publiques et pour les investissements de la transition écologique et sociale. On ne quitte pas comme cela un régime productiviste, pas plus qu’on ne quitte instantanément
le nucléaire, la civilisation de la voiture et des camions, l’agriculture conventionnelle, etc. On aura encore probablement des gains de productivité globaux pendant quelques années. Il faut donc engager au plus vite un virage antiproductiviste et viser la sobriété matérielle et énergétique équitable. Combien de temps cela prendra-t-il ? Tout dépendra des décisions politiques et donc des mouvements sociaux. Un véhicule
qui court vers le précipice et qui a une forte inertie doit prendre à temps un virage à 90 degrés, mais cela ne peut pas être instantané.

Philippe Askenazy : La croissance n’est pas une solution à la crise financière. Cette dernière est le résultat d’une régulation insuffisante des activités financières, d’institutions politiques mal construites – la crise de l’euro en est une illustration — et des inégalités sociales, qui poussent les uns à s’endetter et les autres à spéculer. De fait, la crise financière, en entretenant une instabilité dans la sphère réelle, est un obstacle à la
croissance, pas une conséquence d’une faible croissance. En revanche, développer de nouvelles activités est mécaniquement la solution pour créer des emplois. Cela ne se traduit pas nécessairement par un PIB plus élevé. A nouveau, les inégalités sont telles que prendre la capacité d’épargne accumulée dans la dernière décennie par les 1 % les plus aisés de la population française permettrait à l’Etat de créer 1 million d’emplois, dont la productivité sociale serait élevée, mais faible au regard du PIB qui est à la base de la mesure actuelle de la croissance.

Regards.fr : La croissance est-elle compatible avec la rareté des ressources, notamment énergétiques ? 

Jean Gadrey : La « croissance verte » me semble une illusion scientiste. Deux arguments parmi d’autres : pour atteindre les objectifs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC), il faudrait que les pays riches divisent par 5 leurs émissions de CO2 d’ici 2050, soit en moyenne une réduction de 4 % par an (c’est le pourcentage de réduction réalisée en France… en dix ans). Un tel objectif est déjà
très ambitieux. Mais, avec une croissance de 2 % par an, il faudrait réduire les émissions de 6 % par an par unité produite. Aucun scénario ne permet de croire que c’est possible. Michel Husson et Tim Jackson ont montré séparément que l’atteinte des objectifs du GIEC est incompatible avec la poursuite de la croissance dans le monde, donc, a fortiori, chez nous. Deuxième argument : on est proche du pic à partir duquel la production mondiale de pétrole va décroître inéluctablement et son prix s’envoler. Selon certains experts, on y serait déjà. Si l’on ajoute que bien d’autres pics vont être atteints dans les dix à trente ans à venir, pour presque tous les minerais de base de l’abondance matérielle (plomb, argent, cuivre, uranium, nickel…), sans parler des terres arables de plus en plus convoitées, de l’eau et des forêts, on peut parier que, quoi que l’on fasse, la croissance et les gains de productivité vont cesser. Il serait sage d’anticiper le virage vers un autre modèle, plutôt que de subir une gigantesque récession mondiale.

Philippe Askenazy : Contrairement à une idée reçue qui émerge de manière récurrente depuis le premier choc pétrolier, la croissance est parfaitement compatible avec la rareté des ressources, même dans ses fondements actuels, c’est-à-dire très consommateurs. Premièrement, il ne faut pas sous-estimer les capacités d’innovation et de substitution des énergies fossiles. Deuxièmement, les scénarios les plus sombres
en matière de réchauffement climatique demanderaient des coûts d’adaptation pour les économies développées qui peuvent sembler importants, mais qui sont très faibles au regard de la création historique de richesses. Pour un pays comme la France, les scénarios économiques ne sont même pas nécessairement défavorables, certaines régions étant perdantes, mais d’autres gagnantes ! L’essentiel du coût relatif sera supporté par des pays du Sud. Cela ne signifie pas qu’il soit souhaitable d’ « abîmer la nature », mais il ne faut pas attendre de celle-ci qu’elle oblige la sphère économique à changer profondément sa nature.

Regards.fr : Y a t-il d’autres moyens pour sortir de la crise ? 

Philippe Askenazy : Cette question est très délicate. Actuellement, les économistes ne sont pas encore capables d’expliquer les mécanismes à l’oeuvre lors de la crise, ou plutôt ils ont trop d’hypothèses pour aider à la prescription politique d’un point de vue pratique. En gros, deux hypothèses sont possibles : l’une fait porter le poids de la crise sur la mécanique financière, l’autre porte sur la profondeur des inégalités. Dans un cas, il faut changer la gouvernance des marchés, dans l’autre, il faut modifier les rapports de force sociaux. Ce n’est vraiment pas le même type de politique !

Regards.fr : A quoi ressemblerait un monde sans croissance, et quels seraient les moteurs de l’économie ? 

Jean Gadrey : Il faut viser un changement de modèle productif et de modes de vie, un tournant antiproductiviste. On peut avoir du développement économique durable, innovant et riche en emploi, sans croissance. La plupart des processus de production propre, les plus doux avec la nature et aussi en termes de conditions de travail, exigent plus de labeur (que les productions surexploitant les ressources naturelles) pour produire les mêmes quantités, mais d’une tout autre qualité. Supposons que l’on remplace en quelques décennies l’agriculture productiviste, destructrice d’environnement et de santé, par de l’agriculture biologique de proximité. Sans croissance des quantités, il faudrait 30 à 40 % d’emplois en plus. La part de la valeur ajoutée agricole progresserait, et, surtout, la qualité et la durabilité de la production seraient bouleversées positivement. Je fais dans mon livre Adieu à la croissance un bilan de la conversion écologique et sociale de tous les secteurs de l’économie. En termes d’emplois, ce bilan serait vraisemblablement positif, sans croissance globale.

Philippe Askenazy : Les futuristes imaginent des mondes sans croissance. Pour ma part,  je pense qu’il faut procéder plutôt par un inventaire des besoins des populations. Cet inventaire désignera des voies nécessaires
de progrès économiques et sociaux, qui, en retour, généreront une croissance, qui n’est pas une fin en soi, mais simplement la résultante du développement des activités offertes à la population.

Regards.fr : Les pays en difficulté aujourd’hui, comme la Grèce ou le Portugal, peuvent-ils se passer de croissance pour rééquilibrer leur finance publique ? 

Jean Gadrey : La plus grande partie de leurs difficultés ne provient pas d’une panne de croissance mais de la domination des marchés financiers sur l’économie et sur les dettes publiques. Mais, évidemment, si en plus de ces facteurs financiers, on ajoute une récession, cela ne va pas arranger leurs affaires ! Donc, c’est clair, à court et moyen termes, il faut les aider à sortir de la récession par la solidarité et surtout par une action résolue contre la finance de marchés. Mais, même dans leur cas, une autre relance est possible, plus verte et plus sociale, avec une forte réduction des inégalités qui plombent leurs sociétés et leurs finances publiques.

Philippe Askenazy : La situation de chacun de ces pays est particulière. La Grèce, qui cristallise les craintes, ne manquait pas de croissance avant la crise. Elle est en fait victime d’un Etat mal organisé et clientéliste, et d’institutions européennes inadaptées à une attaque de sphère financière. L’évasion fiscale, en premier lieu des grandes fortunes, mine la capacité de financement de l’Etat Grec. En plus, la Grèce a, du fait
de son conflit latent avec la Turquie, un budget militaire hypertrophié. Pour retrouver un équilibre, il faut à la fois un changement des institutions européennes, faire le choix de la paix et se doter d’une véritable administration fiscale non corrompue.

Regards.fr : Une société post-croissance est-elle compatible avec le capitalisme financier ? 

Jean Gadrey : Non. On ne voit pas comment une société qui valoriserait d’abord les biens communs naturels et sociétaux pourrait être soumise à la loi de la valeur pour l’actionnaire et à son court-termisme intrinsèque. Les deux conditions à réunir ne sont pas en premier lieu écologiques. Il faut en priorité arraisonner la finance et réduire les inégalités.

Philippe Askenazy : Le capitalisme financier montre ses limites. On voit bien avec les crises de la dette des Etats que ce capitalisme devient antidémocratique et empêche les Etats de construire un nouveau modèle de progrès pour la société. La question de la finance n’est donc plus celle de la croissance ou de la post-croissance, mais tout simplement une question démocratique. Et enfin, comment la France peut-elle sortir de la logique « croissanciste » au vu des contextes européen et mondial ?

Regards.fr : Quel serait le prix à payer ?

Jean Gadrey : Le prix à payer sera bien plus élevé si l’on reste prisonnier du culte de la croissance, mais malheureusement les générations futures ne votent pas. C’est à nous de les représenter. Quant aux moyens financiers à réunir pour lancer vite le chantier des transformations écologique et sociale, et des dettes accumulées, nous les avons largement. J’estime pour ma part que 4 à 5 points de PIB, soit 80 à 100 milliards
d’euros, sont récupérables chaque année en prenant l’argent là où il est, du côté des rentes et des niches pour privilégiés, et de la spéculation. Aucun besoin de croissance pour cela !

Philippe Askenazy : Je ne pense pas que la France puisse sortir de la logique « croissanciste ». La France a une croissance démographique soutenue, qui commande une croissance économique si l’on veut maintenir le
niveau de vie de la population ; la redistribution sera insuffisante. Mais, c’est au politique de prendre l’initiative pour en supprimer les aspects les plus délétères, une forme de conversion.