L’ouragan de la dette, n’est que du vent!
La dette la plus grande supercherie du capitalisme, provoque aujourd'hui une immense casse de nos idéaux, de nos services publics, de nos vies. Même si l'objection de croissance ne fonde pas ses valeurs sur l'économie, nous ne pouvons pas fermer les yeux vis à vis des attaques incessante, outrageante, mensongère, que nous font subir le capitalisme. Des explications s'impose face à ce tsunamis qui s'abat sur nous. Nous nous devons de comprendre ce qu'est cette dette, comment elle s'est formée, qui sont les responsables, qui nous contraint de payer, qui nous présente la facture, qui a emprunté, pour faire quoi avec cet argent. Si nous nous plongeons dans les mécanismes de la dette nous comprenons immédiatement, sans être des génies de la finance, que on nous prend pour des cons. De quoi est constituer la dette, nul ne le sais. Pourquoi depuis les années soixante dix notre dette commence à grossir. La responsabilité de la droite et du partit socialiste dans la mise en place de ses politiques favorisant le système de la dette ne doit en aucun cas être minimisée. L'information des mass-média, ou plutôt la désinformation est un tissus de mensonge, ils collaborent tous à un système pourrit. On nous assène chaque jour de tonnes d'informations qui parte du postulat que nous avons emprunté et qu'il faut remboursé coute que coute, sinon un ouragan s'abattra sur nous. Mais l'ouragan n'est en fin de compte que du vent!
Colloque La désobéissance -Paul Ariès – Résumé et conclusion provisoire
Paul Ariès résume la journée et propose une conclusion provisoire et une invitation pour une seconde édition du Forum sur la désobéissance organisé par le Sarkophage, Paul Ariès et le maire PG de Grigny, René Balme le 8 octobre 2011.
Paul Ariès – Résumé et conclusion provisoire -... par Thierry-Le-Roy-84
Équateur : Une nouvelle constitution pour bien vivre
Les bonnes nouvelles d’un article québecois par André Maltais, le 21 octobre 2008 sur le site de l’Aut’Journal (Québec)
Pour des nouvelles de la vie politique et sociale en Equateur, lire l’article de Éric Toussaint (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde) du 22 octobre 2009
Désactiver le néolibéralisme
Les 444 articles de la nouvelle constitution, nous dit Magdalena Leon, du portail Internet Amlatina, proposent de « désactiver le néolibéralisme » et d’aller vers un système économique basé sur une répartition plus égalitaire des moyens de production et des bénéfices du développement.
Étroitement lié à une nouvelle conception du développement, le droit au « bien vivre » consacre, entre autres, les droits pour tous à l’eau, l’alimentation, la santé, l’éducation, la sécurité sociale, l’énergie électrique, les télécommunications de même qu’aux infrastructures routières et sanitaires.
La nouvelle charte caractérise le système économique comme « social et solidaire », reconnaissant que l’être humain en est à la fois le sujet et le but. Ce système doit tendre vers une « relation dynamique et équilibrée entre la société, l’état et le marché, le tout en harmonie avec la nature » (article 283).
Le droit à la propriété sous toutes ses formes (publique, privée, communautaire, coopérative, associative, etc.) est reconnu mais la vieille notion de « liberté d’entreprise » sans limite est remplacée par « le droit à développer individuellement ou collectivement des activités économiques conformes aux principes de solidarité et de responsabilité sociale et environnementale » (article 66).
Le terme « entreprise » n’est même plus utilisé dans le texte constitutionnel qui lui préfère les expressions « unités économiques » et « unités productives ».
Le travail, un droit social et économique
Les énoncés sur le travail sont d’une grande importance. Celui-ci est défini en tant que « droit social et économique » et « base de l’économie » (article 33).
L’article 325 de la constitution reconnaît toutes les modalités du travail, « autant celui effectué pour le compte d’autrui que le travail autonome, d’autosuffisance ou de soins humains ».
Avec cet article, explique Magdalena Leon, tous les travailleurs et travailleuses sont reconnus « en tant qu’acteurs sociaux productifs » incluant les mères de famille travaillant à la maison et les gens qui s’occupent de parents malades ou handicapés. Il n’y a plus de travail stigmatisé comme « informel » ou « domestique ».
La constitution prévoit une juste rémunération du travail quel qu’il soit, se traduisant par un salaire digne, c’est-à-dire couvrant au moins les besoins du travailleur et de sa famille (article 328). Elle garantit un salaire minimum obligatoire, révisé annuellement.
En plus des avancées sur le travail, les femmes se voient assurées de l’égalité de droit « en matière d’accès à la propriété et de prise de décision dans l’administration de la société conjugale ».
Une première : des droits à la nature
L’article 57, quant à lui, reconnaît les formes d’économie des peuples et nationalités indigènes et exige « le respect et la promotion de leurs pratiques relativement à la biodiversité et à leur environnement naturel ».
Ces communautés et peuples ont le droit à la « propriété des terres sur lesquelles ils vivent » et à « participer aux décisions relatives à l’usage, l’usufruit, l’administration et la conservation des ressources naturelles renouvelables qui s’y trouvent ». Des mécanismes de consultation s’ajoutent dans le cas de l’exploitation des ressources non renouvelables situées sur leurs terres.
Pour la première fois dans l’histoire, peut-être, la constitution d’un pays garantit les droits de la nature. Loin de réduire celle-ci à un ensemble de ressources exploitables, l’article 71 déclare :
« La nature, ou Pachamama, là ou la vie se réalise et se reproduit, a droit au respect de son existence, de même qu’au maintien et à la régénération de ses cycles vitaux, structures, fonctions et processus évolutifs ».
Les ressources naturelles non renouvelables (hydrocarbures, biodiversité, eau douce) sont définies comme « secteur stratégique » du pays et contrôlées par l’État.
Une planification participative
Mais l’État ne gouverne pas tout seul. Si l’article 3 affirme qu’il doit « planifier le développement national », cette planification doit être « participative ». Cela suppose, dit Madame Leon, que l’État récupère ses fonctions d’avant la constitution néolibérale de 1998, mais avec des mécanismes de participation de la société aux décisions gouvernementales.
« Il s’agit, nous dit Magdalena Leon, de sortir de l’autoritarisme du marché pour aller vers des décisions assumées en fonction des objectifs stratégiques du pays, de priorités qui font consensus et de processus liés aux réalités et aux besoins des sociétés à partir des niveaux locaux vers le niveau national ».
Pour y parvenir, la constitution prévoit l’instauration de « conseils citoyens » dotés de « pouvoirs de planification » à tous les niveaux de gouvernement allant des « juntes paroissiales » aux « gouvernements régionaux autonomes », articulés avec le niveau national.
Priorité à l’économie nationale
Un chapitre est également consacré à la priorisation de l’économie nationale. Par exemple, les achats publics doivent favoriser la production nationale, plus spécialement les « petites unités économiques » et les « réseaux associatifs ».
Les décisions relatives à ce qu’il faut produire doivent tenir compte de la « haute valeur ajoutée » des productions, de leur capacité à « générer des emplois dignes et stables » et de leur « caractère acceptable pour l’environnement » (article 285).
La production doit être diversifiées afin, notamment, de garantir la souveraineté alimentaire du pays définie comme objectif stratégique. Des « politiques re-distributrices » sont prévues pour « permettre l’accès des petits paysans à la terre, à l’eau et à d’autres ressources productives » (article 281).
Le « latifundio », la concentration de la propriété terrienne de même que l’accaparement ou la privatisation de l’eau et de ses sources sont interdits.
La politique fiscale se voit attribuer la fonction de redistribuer les richesses et revenus nationaux aux moyens de transferts, taxes et subsides. L’article 334 prévoit des politiques pour « éviter la concentration des facteurs et ressources productives » et « éliminer les privilèges et inégalités ».
Un territoire de paix, sans présence militaire étrangère
En matière de politique étrangère, l’article 416 fait de l’Équateur « un territoire de paix », opposé aux armes de destruction massive et libre de toute présence militaire étrangère, ce qui, dès l’an prochain, sonne le glas de la base militaire états-unienne de Manta.
Un article traite de l’intégration latino-américaine et marque un engagement de l’Équateur vers l’union économique, productive, financière et monétaire ainsi que vers la coopération énergétique avec les pays de la région.
L’article propose aussi la création d’une citoyenneté latino-américaine et caribéenne, la libre circulation des personnes sur tout le continent de même que l’adhésion de l’Équateur à une politique commune de défense pour une alliance stratégique continentale.
Source : L’aut’ journal, version web - journal libre et indépendant du Québec http://lautjournal.info/default.aspx ?page=3&NewsId=1118
Le 17 octobre 1961, la justice se noya dans la Seine
Le 17 octobre 1961, la justice se noya dans la Seine...
Pour l’État français, le 17 octobre 1961 n’existe pas
Refusant de se soumettre au couvre-feu imposé aux seuls Algériens, des milliers d’entre eux manifestent dans les rues de Paris le 17 octobre 1961. La répression est féroce : 10 000 personnes seront interpellées, plusieurs centaines seront tuées, les corps jetés dans la Seine. Peu à peu sorti de l’oubli, ce massacre n’a jamais été reconnu par l’État français. Pourquoi un tel silence ? Entretien avec Gilles Manceron, historien, spécialiste de l’histoire coloniale française. http://www.bastamag.net/article1825.html
A ECOUTER:
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2271
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2272
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2273
Il y a 20 ans, en 1991, Là-bas si j’y suis consacrait une série de reportages à cette "Journée portée disparue", le massacre des Franco-Algériens de Paris manifestant pacifiquement par la police du Préfet Maurice Papon. Depuis 20 ans, débats, études, films, chansons, actions militantes, on remis cette date dans l’histoire commune et entraîné l’exigence d’une reconnaissance de ce crime d’État.
A VOIR:
en ligne:
Le silence du fleuve: http://www.mediapart.fr/content/le-silence-du-fleuve
La nuit de l'oubli: http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2011/10/17/la-nuit-oubliee_1587567_3224.html#ens_id=1586465
au ciné:
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/10/14/octobre-a-paris-et-ici-on-noie-les-algeriens-le-17-octobre-1961-la-justice-se-noya-dans-la-seine_1587857_3476.html
Objectrices et Objecteurs de Croissance, tou-te-s à Nice !
Contre le G20 Les 1, 2, 3 et 4 Novembre
Objectrices et Objecteurs de Croissance, tou-te-s à Nice !
Le G20 : un sommet antidémocratique
Pour reprendre le slogan des Indign-é-es, les participants au G20 ne nous représentent pas, et ne nous représenterons jamais. Depuis 1999, les G (7, 8, 20) font comme si le monde ne tournait qu’autour de l'argent et que les mieux à même de représenter les intérêts des 195 pays de la planète (Palestine incluse) sont les plus "riches". Le G20 des 3 et 4 novembre prochains ne représentera que les puissants, les riches, les capitalistes, les productivistes, les exploiteurs, les pollueurs, les affameurs, les assassins… qui sont à la source des multiples désastres humains et environnementaux. Ils se réunissent sans mandat ni légitimité, pour décider de l’avenir du monde, n’apportant non pas des solutions, mais de nouvelles méthodes pour mettre les peuples un peu plus à genou devant leur soif de pouvoir et d'argent. L'organisation de la surproduction et de la surconsommation des plus riches se fait au détriment des besoins vitaux des populations les plus pauvres, au prix d’une violence immense. Les mots Liberté, Egalité et fraternité sont écrasés et remplacés par Exploitation, Iniquité et Concurrence. Comment accepter cette domination par les plus riches - leurs richesses étant toutes relatives… les Objectrices et Objecteurs de croissance savent que les vraies richesses sont ailleurs - des 20 pays les plus puissants ?
Un G20 pour relancer la croissance ?
Alors que nous subissons et dénonçons chaque jour le capitalisme et son système productiviste, responsable de toutes les crises, le sommet du G20 a pour mission et ambition de « rassurer les marchés financiers ». Les membres du G20 comptent décider entre eux mais en notre nom de l'avenir du monde, en tentant de relancer leur machine destructrice toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus follement : la croissance. Les effondrements écologiques, économiques, sociaux, démocratiques et culturels sont tous liés, et résultent de l'esclavagisme des ressources de la planète (ressources fossiles et êtres vivants, humains compris) , au service du toujours plus de croissance. Cependant, alors que la croissance n’à jamais cessé de progresser, les inégalités n’ont fait que croître. L’humanité n’a jamais produit autant de richesses et constaté autant de misère. Chaque point de croissance se fait sur le dos des peuples du monde, de la terre et des générations futures. Et pourtant les puissants continuent de nous vendre leurs projets, la relance de l'économie et de la croissance, au prix d'efforts et de sacrifices… auxquels ils n’entendent bien sûr pas participer ! Face aux défis environnementaux, ils brandissent la doctrine du capitalisme vert, sous des dénominations variées: développement durable, croissance « verte, durable, équitable, sélective… », Repris en cœur par les médias.
Les 1, 2, 3 et 4 Novembre à Nice les peuples doivent se réunir et faire face au G20 pour proposer leurs solutions : c'est là la véritable démocratie par le peuple et pour le peuple.
La Décroissance comme solution
Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes (ROC-06, France) s'oppose à la tenue de cette mascarade antidémocratique qui n'a comme intérêt que le renforcement du pouvoir et de la richesse des dominants au détriment de la grande majorité des femmes, des hommes et de la planète. Le ROC06 participe à l’organisation de la mobilisation anti-G20, pour faire entendre aux dirigeants que leurs choix ne sont pas ceux de la majorité, et que les peuples souhaitent exprimer leurs opinions et qu’ils ont des propositions alternatives au toujours plus et à la croissance, la compétition, la finance reine, et à la marchandisation du monde, et que la décroissance ouvre des chemins possibles vers un autre monde !
Parce que nous sommes conscients:
- que notre « plus » se fait au détriment d'autres.
- que les « progrès » de ces décennies ne nous ont apporté que peu ou pas de « mieux vivre »
- que « plus » est aujourd'hui impossible, car chaque point de croissance équivaut à une dégradation accrue de la planète et des femmes et hommes qui l’habitent.
- que les croissances soient :
- brune avec l'extrême droite et l’expulsion des étrangers, qui nous divisent toujours plus
- bleue avec un capitalisme libéral débridé,
- rose avec un capitalisme social édulcoré et toujours productiviste,
- verte au nom du développement durable qui n’est qu’un vernis de surface,
- rouge avec un productivisme d'Etat
Elles nous conduisent tou-te-s, par des chemins différents vers la même destination : le mur.
La décroissance, c'est le pas de côté, et le contre-G20 qui se tiendra du 1er au 4 octobre à Nice est l’occasion de faire, ensemble, ce pas de côté.
Nous vous attendons nombreux !
http://www.mobilisationsg8g20.org/
Laurence Vichnievsky confond décroissance et récession.
Ca nous est arrivé comme une claque dans la gueule, après des mois de luttes du mouvement social contre la réforme des retraites, la conseillère régionale EELV de la PACA Laurence Vichnievsky, avec toupet, nous dit que c'est une "lubbie" que de vouloir le retour de la retraite à 60 ans.
Nous lui rappelons que ce qu'elle appelle décroissance est en réalité la récession. En économie, une récession est un phénomène de ralentissement du rythme de la croissance économique. Lors d'une récession, la croissance devient inférieure à la croissance potentielle et l'écart de production augmente. Stricto sensu, une diminution du niveau de production est une « décroissance ». Et dans le monde depuis quelques semaines c'est la dépression économique qui se passe.
Les "décroissants" sont-ils des écologistes "radicaux" ? La radicalité c'est d'aller au bout de ce en quoi ont croit. Visiblement Mme Vichnievsky, la retraite à 60 ans elle n'y croiyait pas. Alors donnons une bonne dose de radicalité! Les agences de notation comme dirait Mélenchon à la niche! Au déficit nous lui répondons par nationalisation des banques et création d'une banque nationale. Au riche et au profiteur on leur répond confiscation et salaire maximum. L'urgence aujourd'hui n'est pas financière elle est sociale et nous ne payerons pas leurs crises financières. Ils arrivent à nous rendre esclavage du travail jusqu'à 67ans pour leur machine productiviste, croissantiste. Mais nous sommes aujourd'hui plus de 20 millions, un tiers de la population et ce serai quelques boursicoteurs, agences de notation, banques et mafia international de la finance qui nous feraient peur?? Laurence Vichnievsky déclarait lors de la campagne régionale "le capitalisme ne nous fait pas peur", dans le sens qu'elle pouvait faire avec. Les objectrices(teurs) de croissance le déboulonneront avec ou sans vous. Vive la décroissance!!!
Nous attendons une réaction exemplaire d'EELV sur les propos tenus par Laurence Vichnievsky, nous n'accepterons pas une réponse molle comme l'a fait le PS pour les propos de Mr Manuel Valls.
Deux petits tours de primaire et puis s’en va. Mais où va Nicolas Hulot?
Nicolas Bertrand / mix de Nicolas Hulot et Yann... par lyon_videos_fr
Entre seau d'épluchure, désamour, petit pique sur sa candide candidature, Nicolas Hulot pourrait bien maintenant revirer casaque pour se tourner vers ailleurs. Malgrès tout ce qu'on peu lui reprocher, on ne peu pas lui jeter des seaux d'épluchures et nous condamnons ce geste maladroit d'un militant qui dans un excès de zèle humoristique a cru drôle de lui faire prendre une douche ushaniania saveur légumineux. Heureusement que sur le futur site de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ils n'avaient pas de toilettes sèches les conséquence aurait été plus que scatophile, mais peut être gardent-ils ces seaux pour des gens plus méchant?
Nous espérons tout de même que maintenant qu'il n'est plus présidentiable, Nicolas Hulot le simple militant, aujourd'hui, ne se trompe pas de choix et de combat. Être militant c'est la plus belle des choses, car c'est en militant qu'on fait avancer les positions démocratiquement, c'est aux militants que devrait revenir la gloire d'une élection.
Cependant le bon message c'est celui en lequel on croit, parce qu'il émane d'une valeur inscrite en profondeur dans notre cœur, et pas celui qui est le plus vendeur. Jusqu'à présent Nicolas Hulot à eu un message qu'on dira maladroit, contreproductif, mais ca ne remets pas en cause qu'il puisse changer.
C'est un homme, même s'il représente des idées et des concepts avilissant, il a le droit au respect tout comme il a le droit de se tromper et de changer. Sommes nous si irréprochables? Nous sommes de l'objection de croissance que celLEui qui est néE objectRICEeur de croissance lui jette le premier seau. Utopia est un monde qui n'existe pas et n'existera jamais, nous pouvons que converger vers lui sans jamais l'atteindre. S'il vire casaque vers des lieux plus sordide, il perdra encore une fois en crédibilité, déjà qu'il en a de moins en moins. S'il a perdu ces primaires c'est uniquement du fait de sa non crédibilité, de sa candeur et d'un message incohérent. Nous l'appelons de nos vœux de devenir objecteur de croissance, de prôner : l'anticapitalisme, la répartition des richesses, l'anticonsummérisme, l'antiproductivisme, l'anticolonialisme, ... Mais avant de prôné quoi que ce soit il faut aussi se l'appliquer à soit même. Le cas Hulot-EELV est une métaphore de la parabole du jeune homme riche : il peut vouloir le "bien" mais quand on lui dit abandonne tout et suit nous, il se retourne et repart triste. Mais apparemment il est à croire que EELV est loin d'être un ange docile qu'on puisse suivre.
Le MOC adresse aux militants du NPA un message.
Le ROC06 nous le rappelons n'est pas un parti politique, il n'a comme objectif unique de servir de plateforme d'information, de discution, et d'action voué à promouvoir l'objection de croissance, et ceux vers toutes les composantes de la société. Nous donnons cet information en félicitant d'une part le MOC d'avoir réussit à promouvoir l'objection de croissance auprès du NPA, et d'autre part le NPA d'avoir une oreille attentive envers l'objection de croissance.
Lors de la Conférence Nationale du NPA le MOC à pu s'exprimer en ces termes. Le résultat de l'expression du MOC en fin d'article, donne la possibilité de suite à l'objection de croissance dans le NPA.
Le MOC remercie le NPA de lui donner l’occasion de s’adresser à ses militants réunis aujourd’hui dans cette Conférence nationale[1] si importante pour son avenir. Le modèle capitaliste ne peut perdurer à cause des crises écologique, sociale et humaine qu’il engendre. Les enjeux de notre époque sont doubles : il s’agit de la décroissance de toutes les productions et de toutes les consommations qui dépassent les seuils de soutenabilité. Et partout où domine la pauvreté, la décroissance signifie une décroissance des inégalités et l’abandon de notre « modèle » de « développement », facteur de dominations, de mal vivre et d’impérialisme culturel. La décroissance, c’est d’abord la critique des contradictions du capitalisme, le constat que 60% de croissance du PIB en 30 ans ont détruit à la fois la société (précarisation sociale) et l’environnement. La décroissance, c’est un retour à la vision « culturelle » de la lutte des classes : « la bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les moyens de productions » (Karl Marx) ; cela veut dire que la lutte des classes est aussi une lutte de civilisations, contre la domination d’une civilisation du déferlement technologique qui ne peut exister : sans détruire constamment pour innover constamment, sans proposer des nouveaux produits répondant de moins en moins à la satisfaction de besoins fondamentaux, sans gaspiller les ressources non renouvelables pour générer de plus en plus de déchets bien au-delà de la capacité d’absorption de la biosphère, sans fabriquer sans cesse de la frustration destructrice des liens sociaux. Un projet d’émancipation sociale ne peut ignorer ces nouvelles données qui hypothèquent l’avenir de notre espèce et immédiatement notre qualité de vie ! A cette fin nous devons rendre visible un projet de rupture anticapitaliste, porté par un bloc social et politique pour sortir d’une fausse alternative : soit le rassemblement à gauche avec (historiquement) le PC et donc aujourd’hui avec le FdG, soit le repli. Un rassemblement d’avenir à gauche doit se faire sans les communistes dont la seule vocation est peu ou prou de toujours tirer, à plus ou moins long terme, vers une alliance « unitaire » avec la sociale-démocratie. Nous devons oser une nouvelle convergence, une convergence d’avenir… Un tel projet ne pourra être véritablement un projet d’émancipation qu’à condition d’avoir l’audace de propositions fortes, en posant un clivage explicite entre rupture et accompagnement. C’est pour cela que le Mouvement des objecteurs de croissance (le MOC) fait depuis longtemps des propositions appuyées sur des axes politiques forts : Nous revendiquons la gratuité de toute une série de biens et services afin de garantir à tous les conditions d’une vie décente. Nous pensons que l’usage de toutes les ressources doit être encadré par un plancher et un plafond ; c’est ainsi que nous défendons l’instauration d’un revenu maximal autorisé, d’une retraite unique pour tous (conformément d’ailleurs au programme du CNR), d’un revenu social garanti (pour rompre avec l’aliénation salariale). Nous refusons la confiscation de la démocratie et défendons l’instauration d’une démocratie sociale généralisée (mandat unique, impératif, non renouvelable, bilans d’étapes…). Nous proposons un projet de Transition énergétique excluant le nucléaire et toutes les énergies létales. Le MOC est à la recherche d’une forme d’organisation politique adaptée à notre époque, car pour nous il n’y a dans la prise préalable du pouvoir – que ce soit par les luttes ou par les urnes – qu’une illusion qui finalement continue de participer de la Société du Spectacle. C’est pourquoi, le MOC n’est pas seulement impliqué dans la vie politique « classique », celle des élections, des manifestations, des pétitions mais il étend le domaine des luttes sociales, écologiques et démocratiques en s’engageant dans des expérimentations et dans ce qu’il nomme des « alternatives concrètes ». C’est ainsi que le MOC est à l’origine ou accompagne divers projets « de résistances et d’alternatives » : accès à la terre, habitat choisi, monnaies locales, relocalisation, territoires en transition, etc. Sans illusion, sans attendre, il est nécessaire de présenter le projet pour lequel nous nous battons, de rechercher la rupture dans le système présent et pas seulement de chercher à prendre le pouvoir pour impulser ensuite ce qui n’apparaîtra que comme un accompagnement par des réformes. Au sein d’un projet de convergence des radicalités, anti-capitalistes, écologistes, anti-productivistes et anti-nucléaires, nous apparaîtrons comme un aiguillon de radicalité, pour imposer les débats et les propositions ici et maintenant : au nom d’un droit souverain aux expérimentations sociales et écologiques, par exemple pour des services territoriaux de l’énergie, en visant un effet de masse critique (la puissance des minorités plutôt que le pouvoir des majorités, les contre-pouvoirs plutôt que la prise préalable des pouvoirs), en allant aux élections non seulement pour des « effets de propagandes » mais aussi pour construire des « rapports de force ». C’est pour cela que nous vous proposons un tel rassemblement des radicalités à partir de la création d’une plate-forme de convergence écologiste et sociale. Qui questionnerait la question des services publics non plus seulement à partir de leur forme (égalité, continuité, adaptabilité, péréquations) mais de leur contenu et de leur gestion, à partir des biens communs, de la gratuité des usages et de la surtaxation des mésusages. Qui envisagerait la reconversion industrielle nécessaire pour tous ceux qui aujourd’hui ont un emploi dans des secteurs qui, conformément à nos exigences sociales et écologiques, doivent être abandonnés. Qui partirait du constat que tous les êtres humains ont un égal « droit de tirage » sur les ressources de la Terre. Qui proposerait la mise en œuvre de régies publiques territoriales des flux : eau, énergie, déchets, transports, etc. Qui proposerait l’arrêt immédiat du nucléaire avec des scénarios crédibles de sortie du nucléaire et de la société industrielle. Qui porterait les débats et le droit à l’expérimentation sociale au sein des luttes contre la misère, la délocalisation, la gestion municipale catastrophique de la droite comme de la gauche, contre la classe politique qui se moque totalement du bien public, etc. Nous vous souhaitons une bonne Conférence nationale, et nous vous apportons toutes nos salutations les plus confraternelles.
Concéquences de cette motion :
Motion «Sylvain» (21) : « Au regard des courriers transmis par le MOC, la CN constate qu’une campagne unitaire aux présidentielles avec notamment cette organisation reste possible et demande au CE de poursuivre les discussions dans ce sens ». Pour: 105; contre: 91; Abstention: 23; Nppv: 11
Le MOC est évidemment prêt à poursuivre toute discussion avec la CN, mais aussi avec le courant « ANTICAPITALISTE, FEMINISTE ET UNITAIRE : Pour un éco-socialisme du 21° siècle ».
ITER, C’est VRAIMENT le moment de dire NON
Nous diffusons cette vidéo ou nous retrouverons 3 personnages haut en couleur, et qui répondent tant bien que mal au question de Laura Hameaux (Coordinatrice nationale des groupes et actions Réseau "Sortir du nucléaire"). Ils lui répondent patiemment lover dans leurs fauteuils avec une énorme condescendance arrogante. Nous somme le 16 février 2011, 25 jours avant la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi. Ce sont malheureusement pas les bonnes personnes qui sont les invités et les intervenants, dans cet émission.
Le premier personnages, c'est l'indécis YAB, qui n'est ni pour ni contre le nucléaire, le cul entre deux chaises, la tête dans le ciel et les pieds dans la merde. Nous notons l'étrange référence en introduction sur l'académie des beaux arts et de ses relations avec des architectes du nucléaire, quelle caution veut il donner à son discourt. Ni pour, ni contre en introduction, YAB fait sont laïus sur ses craintes intimes et intérieures du nucléaire. Les déchets nucléaires sont pour lui des polluants mineurs comparé aux pesticides, nous l'invitons à remarquer que les durées de vie ne sont pas les mêmes, les menaces très différentes. Loin de nous l'idée de faire l'apologie des phytosanitaires, mais le nucléaire est une menace à très grande échelle et si deux avions étaient tombé sur La Hague pas sur que YAB dise la même chose. Nous l'invitons aussi à regarder "Déchets, le cauchemar du nucléaire", il y verra une vrai enquête, pas une historiette pour insomniaque vue du ciel. En guise de conclusion, Ho phrase magique que l'oxymore ou l'antilogie, nous la citons pour mémoire : "Mais le nucléaire me fait peur, malheureusement on en a besoin, donc il faut en sortir". Nous allons corriger les incohérences de cette phrase : "Le nucléaire fait très peur, nous humains n'en avons pas besoin, seul le productivisme en a besoin, donc il faut sortir du productivisme et sortir du nucléaire". Ce sera une phrase qu'il pourra reprendre aussi pour les produits phytosanitaires.
Le second compère, c'est la caution scientifique Axel Kahn, (ancien communiste) qui parle de mort. Il parle des morts du nucléaire, chiffre dérisoire de 1 million comparé au chiffre des morts à cause des autres énergies, après tout 1 million d'œufs dans une omelette de quelques milliard de dollars quelle importance, l'essentiel c'est de casser des œufs? Nous lui rappelons juste la part de l'énergie nucléaire dans la production d'énergie mondial. Nous lui rappelons que les personnes qui meurt du nucléaire, hormis celles des pays du Sud qui creusent les mines pour avéra au Bénin, sont en majorité des civiles et non des salariés. Et que au bout du bout, ce n'est pas le nucléaire, ni le pétrole, ni le charbon, qui les tues, mais la soif intarissable d'énergie que génère le système productiviste capitaliste. Regardons les énergies que l'on a besoin pour nos besoins. Mais quels besoin? Les besoins en eau, nourriture, logement et chauffage, ou les besoins en énergie pour graisser les rouages de notre économie cimetière. Enfin Axel Kahn sois raisonnable et humain.
Faisant réponse à la première question de Laura Hameaux, sur l'omerta du nucléaire, Guillaume Durand exige plus qu'un mot sur le nucléaire parce qu'Internet est une question plus importante.
Le troisième comparse le Claude Allègre, caution politico scientifico contestaro pas comme les autres. "Un accident tel que Tchernobyl n'est pas possible sur nos centrales, parce que c'était des centrales RUSSES", l'histoire le fera mentir et les japonais sont soit russe soit malheureusement pas francais. Mais avec Claude Allègre il faut lire entre les lignes, un accident tel que Tchernobyl, ca veux dire exactement dans les mêmes conditions, esce qu'un tremblement de terre sur ITER peut être une même condition que le tremblement de terre japonais. "De toute façon c'est contrôlé", ouf on est sauvé, on a vu comment c'était contrôlé au Japon. Nous avons eu le droit à son petit laïus du "Moi JE" suis pour ne pas enfouir, et Mitterrand par ci, et Mitterrand par là, bientôt le cimetière aux tombes multimillénaires de La Hague c'est lui qui l'a creusé. Pour finir apothéose de l'écoloéconosapien, cette bête immonde qui pense l'écologie qu'en terme d'économique : le prix de l'électricité. Quand nous disons que le capitalisme et capable de nous faire acheter les balles qui nous servirons à nous suicider, on y est. Nous vous laisserons apprécier la révolte, les arguments, et la saine colère de Laura Hameaux sur ces mensonges accumulés.
Rien ne va plus, faites vos jeux!!!
Europe, Ecologie, Les Verts, fait sa primaire et si vous avez la chance de regarder leurs joutes verbales tout y est dit. Mais soyons un peu plus réducteur, mauvaise langue et pourquoi pas méchant. Mais entre eux ils ne sont pas tendre non plus, et ils se chamaillent de temps en temps, les bougres!
Nicolas Hulot est prêt à négocier avec le parti socialiste, voir plus loin chez Borloo. Mais ne lui en tenons pas rigueur, il est nouveau sur la planette politique et n'a pas encore pris conscience qu'on ne convainc pas le capitaliste d'être raisonnable. Il a pourtant réussi à faire signer à presque tous les candidats son pacte écologique (pas tous heureusement), et pour l'amuser, Sarko 1er lui a fait un beau grenelle de l'environnement. Dont les conséquences ont permis l'implantation d'un sublime capitalisme vert. Nous aimerions cependant qu'il se réveille, la politique n'est pas un studio de TF1, mais une jungle. S'il pense, lui aussi, moraliser le capitalisme, cela revient à dire à un tigre qui court vers vous : "Couché minou!", pour reprendre une formule de Franck Lepage. Pour avoir écrit l'"Écologuide de A à Z : pour les juniors", il devrait peut être lire le "politoguide". Mais Hulot n'est malheureusement pas en dehors des clous du programme EELV qui ne ferme la porte à personne.
Eva Joly sublime avec ses lunettes rouges, jusqu'à en faire l'élément essentiel de sa campagne. Nous prédisons à l'avance des hurluberlus avec d'immenses lunettes rouges sur le nez la veille du premier tour. Eva qui nous parle du "Marché" du nucléaire et du "Marché" du renouvelable : on serait en plein capitalisme vert alors?
Henri Stoll un vrai boute-en-train cet Alsacien, qui nous parle de mettre 5 éoliennes sur sa commune (félicitation) et de les vendre aux citoyens de sa commune s'ils ont envie d'investir dans ce genre de production : re-capitalisme vert??? Pourquoi ne pas les laisser à la propriété de tous ou de personne et donc à la commune??? Nous espérons cependant qu'il ne soit pas retenu, sinon il va falloir que comme pour les lunettes rouges d'Éva nous nous accommodions de quelques barbus de plus.
Le dernier larron, nous le connaissons presque tous, c'est Stéphane Lhomme, qui écrit régulièrement dans "La Décroissance", et même nous avons dû tous signer une pétition pour le défendre d'avoir révélé qu'un 11 septembre sur nos centrales serait bien pire qu'un Tchernobyl. Un problème se pose pour ce larron, que vient-il faire ici : ramener les écologistes à la raison anticapitaliste, antiproductiviste, anticonsumériste?
Nous lui souhaitons à lui, et à ses petits camarades, prof à lunettes, grincheux à barbe, et aussi à simplet, bonne chance et que le meilleur gagne. Mais gagne quoi? En tout cas la roulette est lancée, rien ne va plus, faites vos jeux!