R.O.C. 06
14Mai/12Off

Altertour 2012 : Une autre Faim du monde est possible !

La 5ème édition de l’AlterTour se déroulera du 11 juillet au 19 août 2012 dans le grand Sud-Ouest. Il s’élancera de Foix et reliera Castres, Rodez, Périgueux, Bordeaux, Toulouse, Auch et Pau.

L’AlterTour est ouvert aux personnes qui aiment le vélo, sans exigence de performance. En relais solidaire, les altercyclistes voyagent ensemble à la rencontre d’Alternatives. C'est un tour "à la carte", en autogestion pour celles et ceux qui souhaitent partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire, découvrir des terroirs préservés, avoir une activité physique source de santé, et dire ensemble : "Nous voulons un monde sans dopages, plus équitable et plus juste".

L'AlterTour résiste à l'esprit de compétition qui conduit aux dopages sous toutes ses formes :
- dans le sport où la santé passe après les bénéfice$ de la société du spectacle.
- dans l'agriculture industrielle, où agrotoxiques et OGM portent atteinte aux paysans et à la biodiversité aux bénéfices d’une poignée de multinationales.
- dans l'économie de marché, où sub-primes et autres paradis fiscaux amplifient les inégalités.
- dans la société de consommation, du greenwashing et de l’obsolescence programmée où l’offre conditionne la demande à grand renfort de publicité.

Oui, une autre FAIM du monde est possible, car “le monde est assez grand pour satisfaire les besoins de tous, mais il sera toujours trop petit pour satisfaire l'avidité de quelques uns” ; nous devons “Vivre simplement pour que d’autres puissent simplement vivre” (Gandhi).

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 juin 2012.

N'hésitez pas à faire suivre l'info dans vos réseaux !

http://altercampagne.free.fr

13Avr/12Off

Projection/Débat : Simplicité volontaire et décroissance (réflexions)

RAPPEL CE SOIR à NICE!!!

Le Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes vous invite à assister à la projection du film

« Simplicité volontaire et décroissance 1 » de Jean-Claude Decourt
http://www.utopimages.org/spip.php?article1

Durée 60 min.

La projection sera suivie d'un débat/discussion.

Vendredi 13 avril 2012 à 18h30
à la Falabrac Fabrik, 3 rue Benoit Bunico, Vieux Nice

Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes : www.roc06.fr
Informations sur la soirée : sfrelin[at]gmail.com

11Avr/12Off

Les objecteurs de croissance aux élections législatives

Les objecteurs de croissance aux élections législatives
lancement et point presse le 21 avril 2012
Inscrivez-vous pour devenir candidatE, suppléantE, militantE : http://decroissance-elections.fr/devenir-candidat/

Suite à l'appel MOC/PPLD du 1er mars, des citoyennes et citoyens ordinaires ont répondu favorablement et seront candidats pour porter la décroissance aux législatives 2012.

Le programme des objecteurs de croissance, soutenu par Paul Ariès, est radicalement anti-capitaliste, anti-productiviste, écologiste, féministe, et internationaliste. Il propose des solutions à la fois justes socialement et soutenables écologiquement, s'appuyant sur huit axes principaux :
Dotation inconditionnelle d'autonomie (revenu inconditionnel, gratuités, monnaies locales fondantes) et Revenu maximum acceptable (RMA)
Révolution par les gratuités (des besoins de base et surrenchérissement du mésusage)
Après-développement (sortir de l'industrialisme, agriculture paysanne, production manufacturée)
Relocalisation des productions et des consommations (circuits-courts et courts-circuits)
Transitions énergétiques (après-fossiles, renouvelables, sobriété volontaire, déconsommation)
Arrêt immédiat des nucléaires (civil et militaire)
Réduction du temps de travail (autonomie généralisée de la vie)
Pour une première démocratie (nouveau contrat social, démocraties directes et indirectes)

En cohérence avec la plateforme de convergence de Beaugency, nous proposons de continuer à rassembler les objecteurs de croissance lors d'un lancement de campagne le 21 avril 2012, et par l'intermédiaire d'un site internet.

La réunion du 21 avril aura lieu à l'Hélicon Café
- Hélicon Café, 99 rue de Charenton, Paris 12e (ici), à partir de 13h00 (Métro : Gare de Lyon - Ledru-Rollin - RER : A,D)
- Elle a pour premier objectif d'aider les objecteurs de croissance à se rencontrer, à faire un point sur les candidatures, à faciliter les créations de binômes candidatE/suppléantE, à aider à remplir les documents administratifs et à faire un point sur les textes et communiqués, etc. Bref, du concret.
- Elle a pour second objectif d'informer, via la presse, de la présence d'objecteurs de croissance aux prochaines élections législatives

Le site internet http://decroissance-elections.fr/ est un outil de rassemblement.
- Les personnes souhaitant porter le décroissance aux élections, en étant candidatE, suppléantE, mandataire financier , peuvent s'inscrire via le formulaire (disponible ici http://decroissance-elections.fr/devenir-candidat/), pour ensuite bénéficier d'une aide technique, financière, et de communication.
- Les personnes souhaitant seulement se renseigner trouveront la liste des candidatures anti-capitalistes et anti-productivistes ainsi qu'un contact.

L'objection de croissance a besoin d'un grand nombre de candidats pour continuer à essaimer ses idées lors d'actions citoyennes, d'alternatives concrètes, de mobilisation unitaires, etc.. Rejoignez-nous

http://decroissance-elections.fr/
legislatives-oc-2012@lists.riseup.net

11Avr/12Off

Compte Rendu réunion de la Coopérative à Saint-Jean le 9 mars

Sur http://www.les-oc.info/2012/03/cr-cooperative-9mars/
Ordre du jour
Législatives et PPLD
Structuration du MOC
Conventions AP-ADOC / AF-ADOC
Partenariat avec Les Amis de la Terre
Autres dates
(F)Estives 2012 à Rossignol (Belgique)
1- Législatives et PPLD
Grosso modo, nous distinguons 2 types de candidature :
« « Identitaire » » : seulement sous l’étiquette asso locale / PPLD / MOC
« Unitaire » : avec d’autres partis (NPA, Les Alternatifs…)

Conditions d’accès au financement public des partis politiques : pour des candidatEs rattachéEs à l’AP-ADOC :
Avoir 60 candidatEs (= 60 circonscriptions)
RépartiEs dans 30 départements
Que 50 d’entre eux/elles fassent plus de 1% des voix

Si ces conditions sont remplies l’AP-ADOC recevra 1,6 € par vote et par an (pendant 5 ans).

Pratiquement : appel à ce que les candidats fassent des candidatures « complètes »

- Impression en nombre (via imprimeries NPA) des professions de foi et bulletins + envoi aux préfectures.

2 types « administratif » de candidature :

1- « Complète » (« identitaire » ou « unitaire ») = utilisant les professions de foi et les bulletins de vote, donc faisant campagne.

2- « Non électorale » (« identitaire ») = n’utilisant pas les professions de foi et bulletins de vote.

Financement public = 100% (A)

Somme reversée à asso locale ou PPLD ou MOC = 80% de (A)

Répartition asso locale / PPLD / MOC =

Candidatures rattachées à une asso locale Financement des voix correspondantes à asso locale
Candidatures sans professions / bulletins 50% des autres candidatures Financement des voix correspondantes à PPLD
Candidatures avec professions / bulletins
Candidatures avec professions / bulletins 50% des autres candidatures Financement des voix correspondantes à MOC

A faire :

1 petit site commun PPLD/MOC avec les outils / docs.
1 carte des candidatures / départements.
Rencontrer le NPA/Alternatifs (31/03 par Christian et Thomas et… ?).
Rencontrer le PPLD (Christian).

2- Structuration du MOC
Asso loi 1901 = mouvement politique
Christian Sunt et Jean-Luc Pasquinet ne peuvent faire partie du bureau, car déjà à l’AP ADOC.
Membres fondateurs : Boris Prat, Michel Lepesant, Pierre Rose, Richard Cagny, Thierry Brulavoine, Thomas Couderette
Reprendre des statuts-types dans un premier temps pour aller vite et planifier la rédaction de statuts plus pertinents / cohérents pour adoption à l’AG des (F)Estives 2012.

Les membres fondateurs sont les membres du collège (= organe administratif).
Les membres de la coopérative mettent en œuvre les orientations / décisions de l’AG.
Les membres actuels de la coopMOC sont informés et invités à adhérer au MOC, dès que la procédure d’adhésion sera installée (en particulier, en ligne avec PayPal)

PV AG Constitutive
(« Le montant de la cotisation est défini chaque année par l’AG. Pour 2012, le montant est fixé à 12€. » / « Le Président est chargé de réaliser les démarches légales d’enregistrement de l’association. » / « Le trésorier est chargé d’ouvrir un compte bancaire. »)

Questions en suspens pour les prochains statuts / Règlement Intérieur :
A Rossignol : on prévoit une AG
ODJ : le RI et éventuellement des statuts (pourquoi ne pas s’inspirer du travail déjà commencé pour l’AdOC : http://www.les-oc.info/2010/03/comment-organiser-un-reseau-sans-le-structurer/ ?)
3- Partenariat avec Les Amis de la Terre

Colloque sur la notion d’espace écologique couplé avec la question Revenu Inconditionnel / Revenu Maximum Autorisé.
Plancher / espace de tolérance / plafond

Autres partenaires OK : Utopia, le POURS
Articulé avec un n° spécial du Sarkophage et de Les Indignés.
Date : mars 2013 (peut être le prochain séminaire d’hiver ?)
Organisation à lancer en septembre 2012.

4- (F)Estives 2012

Super équipe d’organisation.
3 tables rondes.
Le 24 août : Besoins (fondamentaux), désirs, usages. Comment définir les besoins fondamentaux et les distinguer des désirs ? Comment définir les usages ? NB : ce thème abordera aussi la psychologie du changement et l’organisation de la société. Quels écosystèmes sociaux ?
Le 25 août : La décroissance du PIB. Et après ?
Le 26 août : les OC représentent-ils une avant-garde éclairée ? Comment le MOC et le mpOC peuvent-ils s’intégrer dans le tissu social et populaire ?

Lancement des inscriptions après St Jean.

5- Autres dates
Suite de la « Convergence Citoyenne pour la Transition Energétique » : automne 2012 à Clermont Ferrand – Thème = Santé, environnement, énergies.

 

6Avr/12Off

Jean-Luc Mélenchon : « Je m’interdis le mot croissance »

Reporterre - 3 avril 2012 : http://www.reporterre.net/spip.php?article2779

Dans une interview exclusive à Reporterre, Jean-Luc Mélenchon s’explique sur l’écologie comme il ne l’a jamais fait. Pour lui, "l’écologie politique est le nouveau paradigme organisateur de la gauche".

Jean-Luc Mélenchon a accordé une interview exclusive à Reporterre, centrée sur les questions écologiques. Dans les trois séquences qui suivent, il s’explique d’abord sur son cheminement intellectuel vers l’écologie, puis sur la planification écologique et la règle verte, et enfin sur le nucléaire, l’énergie, et l’étalement urbain. Il reconnait sa dette théorique à l’égard des Verts. Pour lui, "l’écologie politique a été un choc intellectuel". Il rappelle sa position sur la sortie de l’énergie nucléaire, mais souligne le "défi extraordinaire" que représente la sortie des énergies carbonées.

Et il prend ses distances d’avec la croissance comme aucun responsable politique ne l’a jamais fait.

« L’écologie politique a été pour moi un choc intellectuel »

Le candidat du Front de Gauche indique qu’il n’a pendant longtemps pas prêté beaucoup d’attention à l’environnement, pour lequel il n’avait qu’une « sensibilité purement superficielle » (0’34"). Il a évolué, notamment en constatant « les angles morts » du marxisme, d’autre part sous l’influence des Verts, envers qui il « reconnait tout à fait notre dette » (2’15"), parce qu’ils « ont mis le sujet sur la table ». D’Alain Lipietz, il a retenu « l’idée que l’écologie politique est le nouveau paradigme organisateur de la gauche ».

L’écologie politique « a été pour moi le même choc intellectuel que lorsqu’à vingt ans, j’ai lu ‘L’idéologie allemande’, le livre de Marx m’a fait l’effet d’une espèce de révélation intellectuelle » (2’42"). Pour lui, dans la foulée de Marx, la nature est comme « le corps inorganique de l’homme » (3’58") et l’homme est « un épisode de la nature elle-même » (4’35"), il est « partie prenante de la nature, il en est un moment, liée par la même loi du hasard et de la nécessité que tout autre réalité vivante » (5’05").

Cela a conduit à abandonner « l’aveuglement » (5’57") de l’ancienne gauche « productiviste ». « Et puis surtout, le problème était l’adoption du standard de vie des riches. Ce que les riches voulaient était donc bon, et donc il en fallait pour tout le monde. Et c’est à ça qu’il faut renoncer. Parce que la richesse est synonyme d’irresponsabilité, dans les modes de consommation. Dans la mesure où elle n’a pas à se poser pas les problèmes de la masse, le problème de la responsabilité qu’elle prend, parce que comme elle pense qu’ils sont peu nombreux, tout va bien pour eux. Je me souviens de la période où on disait, ‘Une Mercedes pour tout le monde’. On voulait dire, ‘Ce que les riches ont, alors tous les autres doivent l’avoir’. On avait un regard a-critique sur la consommation » (6’37").

« L’écologie permet de refonder l’ensemble des paradigmes de la pensée de gauche »

Selon Jean-Luc Mélenchon, « l’écologie a permis de régler des problèmes théoriques. » En effet, toute l’idée progressiste repose sur l’égalité. Mais c’est une vue de l’esprit, tous les hommes ne sont pas vraiment égaux dans l’état de nature (10’30"). Et donc, tous les régimes égalitaires sont par nature totalitaires, parce qu’ils contraignent l’état de nature. « L’écologie politique clot cette discussion. Pourquoi ? Parce qu’elle dit qu’il n’y a qu’un écosystème compatible avec la vie humaine. Donc tous les êtres humains sont semblables en ceci que si cet écosystème disparaît, ils disparaissent tous en même temps. Donc ils sont bien semblables, et égaux, devant la contrainte de cet écosystème. De là, tout le reste vient, qui se trouve fondé objectivement. Si nous n’avons qu’un seul écosystème qui rend la vie humaine possible et que nous sommes tous semblables, il y a donc un intérêt général humain. L’intérêt général, dont on avait entendu dire pendant des années – et j’ai fait partie de ceux qui disaient ça – ‘l’intérêt général est une construction idéologique, intérêt général égale intérêt du capital’. Ben non, pas du tout, il y a un intérêt général humain. S’il y a un intérêt général, comment le connaître ? En en discutant » (10’40").

La discussion permet deux idées fondamentales. Il n’y a pas de vérité révélée : « Un, nous ne sommes jamais dans la certitude » (11’50"). Et deux, « nous sommes plus intelligents à plusieurs qu’à un seul, donc, comment allons-nous trancher ? C’est la démocratie. D’après quelle règle ? Ce qui est bon pour tous. Et qu’est-ce qui est bon pour tous ? Ce qui nous rend davantage égaux et davantage en osmose avec notre écosystème. Et donc au terme, on voit qu’on arrive à avoir refondé l’ensemble des paradigmes organisateurs de la pensée de gauche, le socialisme, l’humanisme, les Lumières, la République, et la démocratie, et nous n’avons rien abandonné en route » (11’54").

« Ensuite je suis passé à un deuxième niveau : y a-t-il une classe écologique ? » (12’50") « Certains sont par rapport à l’environnement dans une situation particulière. Les travailleurs sont en première ligne. C’est eux qui manipulent les produits pourris. La classe de contact avec la catastrophe écologique, c’est la classe ouvrière. » La classe d’intérêt général est la classe ouvrière.

Ainsi, augmenter le SMIC est une mesure écologique, parce que cela permet de mieux soutenir et donc de soutenir une agriculture paysanne.

3Avr/12Off

Un Traité pour couler l’Europe : Faire échec au Pacte budgétaire !

Par le Collectif pour un audit citoyen de la dette.

Le 1er mars 2012, 25 (sur 27) chefs d’État et de gouvernement ont signé un nouveau traité[1], Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire (TSCG) qui devrait entrer en vigueur au début de l’année 2013.

Ce traité, dénommé « Pacte budgétaire », symbolise la réponse à la crise que proposent la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) (la « Troïka »), et les gouvernements européens : l’austérité généralisée comme seul horizon.

Dommages sociaux, économiques, démocratiques… Le Pacte budgétaire dresse les contours d’une Europe technocratique qui écrase les peuples pour mieux rassurer les marchés. Ce nouveau traité comprend en effet plusieurs outils pour contraindre durablement (et sans débat démocratique) les budgets des Etats : Le «frein à la dette», ou « règle d’or », qui impose un quasi-équilibre budgétaire, ainsi qu’un arsenal punitif renforcé pour les pays « laxistes ». Nous vous proposons ici une petite visite guidée des dispositifs prévus par ce nouveau traité.

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2Avr/12Off

La règle verte

INTERVENTION DE PAUL ARIÈS
LE 5 AVRIL AU BLANC-MESNIL (Seine-Saint-Denis)
Salle des réceptions de l’Hôtel de Ville

Thème : Qu’allons-nous léguer à nos enfants ?
Quelles alternatives face au capitalisme vert ?
Objection de croissance et gratuité des services publics

Appel des gauches antiproductivistes et objectrices de croissance à voter pour Jean-Luc Mélenchon 

L’urgence écologique, sociale et politique nous interdit de nous taire même si nous ne nous retrouvons pas pleinement dans le programme du Front de gauche… qui n’est pas un projet encore assez de rupture. Nous militant(e)s, objecteurs de croissance, antiproductivistes, anticonsuméristes, « écolos » antilibéraux, adeptes de la décroissance de gauche soutenons et invitons Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, à faire croître le débat autour de 4 grands thèmes :

1) Sortir de l’appauvrissement des peuples
Les modes de production et de consommation capitalistes sont suicidaires et reposent sur l’exploitation et la domination du Tiers-Monde. Notre enrichissement et nos modes de vie sont aussi la cause de leur appauvrissement croissant. Ce pillage joue dans les pays riches dans lesquels le nombre de naufragés ne cesse d’augmenter. Nous voulons « plus » pour ceux qui ont eu « moins ». Osons l’annulation des dettes du Tiers-monde. Osons le réexamen des dettes publiques.

2) Construire une société post-extractiviste
Cette économie fondée sur le pétrole nous conduit écologiquement dans le mur. Les pauvres en seront les premières victimes. Nous prônons les économies d’énergie et les énergies renouvelables mais en disant qu’il ne peut s’agir de remplacer le pétrole et le nucléaire par un mix énergétique qui permettrait de sauver les modes de production et de vie actuels…Nous devons inventer ensemble d’autres styles de vie. Osons la relocalisation des activités. Osons le ralentissement, osons la planification écologique, osons la coopération, osons dire qu’être fidèles au projet « Yasuni-ITT », c’est, chez nous aussi, laisser dans le sous-sol les réserves les plus rares ou dangereuses.

3) Sortir du capitalisme
Gauche et droite partagent le même bilan effroyable en matière environnementale. Ces deux systèmes ont pillé la planète pour nourrir leur machine productiviste. Mais si le capitalisme est intrinsèquement productiviste, on peut imaginer un socialisme non-productiviste.  Nous avons besoin pour cela d’une vraie gauche écologique qui en finisse avec la foi béate dans le « progrès » économique et la techno-science. Osons une gauche qui sache renouer avec les cultures et les modes de vie populaires. Osons mener la lutte des classes dans le domaine de la consommation comme dans celui de la production. Osons une science citoyenne. Osons multiplier les expérimentations sociales. Inventons un « éco-socialisme » municipal. Réinventons un syndicalisme à bases multiples de rupture.
Créons un mouvement coopératif à la hauteur de l’effondrement global qui vient. Inventons de nouveaux modes de délibération où des citoyens dûment informés et indemnes de compromissions indiqueront ce qu’est l’intérêt public, ce qui est bon pour l’écrasante majorité.

4) Construire une société du Bien-Vivre
Nous sommes à l’écoute de tous les nouveaux « gros » mots qui se cherchent à l’échelle mondiale pour dire le besoin d’émancipation : le Buen-vivir amerindien, l’eudémonia (la vie bonne) des grecs, « les nouveaux jours heureux », etc. Le Bien-vivre n’est pas le bien-être au sens de la société de consommation occidentale. Osons changer notre rapport aux autres, à nous-mêmes. Osons changer nos rapports à la nature. Puisque les services publics sont la principale richesse des pauvres, faisons de la défense et de l’extension de la sphère de la gratuité, une gratuité économiquement, socialement, culturellement, politiquement construite, notre grand projet. Osons dire qu’on pourra ne plus être des forçats du travail et de la consommation que si la société assure à chacun de quoi vivre frugalement certes mais de façon totalement sécurisée et digne. Osons dire que la France mais aussi la planète sont déjà assez riches pour faire vivre tous ses enfants. Osons dire que ce n’est pas un problème de moyens (de grosseur du gâteau) mais de choix politiques. Osons dire qu’il ne s’agit pas de partager le
gâteau actuel (PIB) car il est totalement empoisonné. Osons dire que la crise écologique nous interdit de refouler encore la grande question historique qui est celle du partage.
C’est pour toutes ces raisons et mille autres que nous voulons faire entendre notre voix dans la campagne unitaire du Front de gauche… Nous y serons présents avec notre spécificité pour y défendre notre conception d’une gauche écologiste, d’une gauche anticapitaliste et antiproductiviste, d’une gauche du Bien-vivre. Notre diversité est notre grande richesse.

Auteurs :
Paul Ariès, directeur de la rédaction le sarkophage
Jacques Testart, biologiste

http://www.placeaupeuple2012.fr/la-«-regle-verte-»-du-front-de-gauche-une-bonne-nouvelle-pour-l’humanite/

Les signataires de l’Appel pour un Front de gauche antiproductiviste et objecteur de croissance (et ceux qui s’abstiennent encore) attendaient un signe fort de Jean-Luc Mélenchon. La « règle verte » proposée lors du Meeting de Clermont-Ferrand est une bonne nouvelle. Elle doit être prise très au sérieux comme un des leviers de la transformation nécessaire. Elle montre que ce n’est que dans l’alliance du « rouge » et du « vert » que de grandes idées peuvent émerger et ceci de tous côtés, sans aucune exclusive, sans aucun droit de préséance. Non seulement tout le monde a le droit de parler d’écologie mais c’est même un devoir ! Par Paul Ariès.

Cette « règle verte » vise rien de moins que le remboursement de la dette écologique de notre pays vis-à-vis du reste du monde et de nos enfants. Elle oblige à sortir du productivisme et du consumérisme, à avancer vers une société relocalisée, ralentie, partageuse, gourmande.

La France présente un bilan débiteur car son empreinte écologique dépasse largement sa bio-capacité. Autrement dit nous consommons globalement beaucoup plus que ce que la Terre peut supporter et ceci au détriment des plus pauvres et des générations à venir. Nous devons donc réduire d’environ 60 % notre empreinte écologique et c’est possible. C’est possible car cette « règle verte » n’ira pas sans justice sociale : il faut dans ce domaine aussi donner plus à ceux (classes sociales ou peuples) qui ont eu moins dans le passé. C’est aux riches qui détruisent la planète de payer la dette écologique et la dette financière. Ceux qui peinent à boucler leur budget auront tout à gagner à l’adoption de cette « règle verte ».

C’est possible car cette « règle verte » n’ira pas sans repenser les modes de production, de distribution et les styles de vie. Il ne s’agira surtout pas de faire la
même chose en moins et d’appeler les gens à se serrer la ceinture un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie. Nous devons satisfaire en premier lieu (pour
le reste on verra) les « produits de haute nécessité ».

La « règle verte » est l’obligation ardente de changer de société et ce n’est pas triste.

Elle dit bien qu’il ne s’agit pas de polluer un peu moins pour pouvoir polluer plus longtemps…mais d’apprendre ensemble à vivre beaucoup mieux autrement.
Nous pouvons déjà réfléchir aux changements législatifs nécessaires pour que ce principe constitutionnel ne reste pas un vœu pieu. Nous pouvons pour cela
nous inspirer des propositions faites par de nombreuses associations et dans le livre de l’Altergouvernement (Muscadier).


EP.20 - En marche : La règle verte par PlaceauPeuple


1) Réduction drastique de l’agression publicitaire et marketing en faisant primer le droit des consommateurs et des usagers à être protégé sur celui des marchands. Est-il normal que 40 %des dispositifs publicitaires actuels soient illégaux ? La cause en est bien connue : le laxisme des autorités et le flou des textes. Notre réforme reprendra les revendications avancées par les associations : suppression de la publicité au cinéma ; maintien de l’interdiction de la publicité sur les chaînes publiques ; interdiction de la publicité pendant les tranches ciblant les moins de 12 ans, interdiction de toute publicité dans les établissements scolaires, ainsi que dans un périmètre de 200 mètres ; Interdiction des panneaux publicitaires dépassant la taille 50 X 70 cm, avec un nombre maximal autorisé par km2 selon la densité du quartier ou de la ville, interdiction des kits pédagogiques publicitaires, extinction des lumières des magasins lors de leurs horaires de fermeture, interdiction des contrats conditionnant des services aux collectivités à de la publicité (vélos-libre service par exemple).

2) Diminution des déchets à la source et politiques favorisant la réparation des objets. Seuls 7 % de la matière qui a servi à fabriquer un produit se retrouve
dans celui-ci. Le reste est perdu contribuant ainsi à l’épuisement des ressources et à la pollution. C’est finalement 99% des ressources prélevées qui deviennent ainsi des déchets en moins de 42 jours. La quantité de déchets produits par les ménages a été multiplié par 3 en 50 ans pour atteindre 350 kg par an et par ménages. Les gouvernements précédents ont accepté cette situation intolérable laissant des entreprises privées s’enrichir sur la base du retraitement de certains de nos déchets. Des mesures urgentes doivent êtres prises : fixation d’objectifs de diminution des volumes d’emballage et d’usage des matières premières par branches d’activité, extension des durées de garantie minimale pour les biens matériels et ceci sur toutes les pièces, obligation aux constructeurs de laisser l’accès libre aux composants, interdiction de développer des stratégies d’obsolescence programmée, priorité donnée à la réparation avec mise en place de filières spécifiques par catégories de produits, utilisation de l’expertise d’associations existantes , mise en place d’incitations tarifaires de type « consignes », interdiction des emballages immédiatement jetables (type restauration rapide), mesures pour faciliter la « vente en vrac », remise de bons d’achat à la hauteur de la valeur de la matière première rapportée lorsque l’usager d’un produit contribuera à son recyclage, etc, création d’un nouveau corps de fonctionnaires spécialisés pour combattre la « junkproduction », etc.

Cette règle verte est aussi un signal fort donné à toute la gauche pour repenser ses initiatives. Nous devons , par exemple, en finir avec des comités d’entreprise qui fonctionnent trop sur le modèle des marchands de voyage (« toujours plus loin pour toujours moins cher ») et inventer un nouveau tourisme social dont témoigne, par exemple, le succès d’Accueil paysan auprès de CE. Les milieux populaires ont tout à gagner à cette « règle verte » proposée par le Front de Gauche car elle ira de pair avec la réduction du temps de travail (les 32 heures tout de suite), avec la défense des services publics et des biens communs, la seule véritable richesse de la majorité des humains.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/24/nouveau-la-regle-verte_1675173_1471069.html 

2Avr/12Off

Porter la décroissance aux législatives 2012 : pour une écologie sociale, anti-productiviste et anti-capitaliste

La société de croissance accumule dramatiquement toutes les crises : économique, environnementale, sociale, culturelle et politique. L’absurdité de ce modèle de société n’est malheureusement plus à démontrer tant les inégalités sont devenues flagrantes, le mal-être de plus en plus insoutenable et les catastrophes industrielles, sociales et/ou naturelles, presque quotidiennes.

La crise dite de la dette est un prétexte pour augmenter ces inégalités, s’attaquer aux acquis sociaux et aux services publics, pour justifier des lois qui réduisent les libertés et bafouent la démocratie, et s’enfoncer toujours plus dans les mauvaises recettes de la société de croissance. « Ni austérité, ni relance », il est aujourd’hui grand temps de construire ensemble une transition démocratique vers des sociétés soutenables et surtout souhaitables de Décroissance.

Les élections législatives sont l’une des occasions de dire « stop », de rompre avec la politique libérale et inégalitaire de la droite, de s’opposer à la politique d’accompagnement du système capitaliste défendue par la gauche « sociale »-libérale, et de refuser la montée des extrêmes-droites et de leurs idées xénophobes.
Aux côtés des mobilisations sociales et écologiques, aux côtés des expérimentations sociales et des alternatives concrètes en milieu urbain et en zone rurale, aux côtés des services publics à défendre et développer, conscients des enjeux de ces élections, nous voulons amener notre projet jusqu’à l’Assemblée Nationale et avant tout auprès des français.

Le programme des objecteurs de croissance est radicalement anti-capitaliste, anti-productiviste, écologiste, féministe, et internationaliste. Il propose des solutions à la fois justes socialement et soutenables écologiquement : Dotation Inconditionnelle d’Autonomie ( revenu inconditionnel , gratuité des besoins de base couplée à une forte progressivité des prix pour la consommation supplémentaire, services publics, monnaies locales fondantes et monnaie nationale), alliée à un Revenu Maximum Autorisé, Relocalisation et circuits courts (agriculture, productions manufacturées,…), agriculture écologique et sortie de l’industrialisme.
Comme les « Indignés », les mouvements d’occupation et les marches populaires, nous exigeons plus de démocratie et la dignité pour toutes et tous : accès au logement, à une alimentation saine, à la santé, à l’éducation et à la culture. C’est ainsi que nous obtiendrons le Bien-Vivre pour tous.
Si nous sommes conscients qu’il faut tout faire pour ne pas produire plus de gaz à effet de serre que la biosphère ne peut en absorber et, dans ce contexte qu’il faut réduire l’usage des énergies fossiles en particulier dans les transports dans le pays le plus nucléarisé au monde, notre programme est aussi celui de celles et ceux qui en appellent à un choix décisif et immédiat de sortie du nucléaire civil et militaire, et d’entamer une transition énergétique nécessaire à l’aboutissement de cet objectif et à la création de centaines de milliers d’emplois alternatifs.

Le Mouvement des Objecteurs de Croissance (MOC) et le Parti Pour La Décroissance (PPLD) appellent tous ceux et celles qui partageront un programme radicalement écologiste, social et anti-productiviste à s’engager dans la campagne des législatives pour faire résonner les idées et les expérimentations minoritaires sociales et écologiques.
Le rapprochement avec les autres forces politiques doit s’analyser et se décider localement, en privilégiant les interlocuteurs qui sont incontestablement anti-productivistes et anti-nucléaires mais également indépendants vis-à-vis du PS, et de ses futures partenaires de gouvernement.

Vous aussi, participez à la campagne des objecteurs et objectrices de croissance en vous présentant comme candidat-e-s (titulaire ou suppléant-e), mais aussi en organisant des débats, en allant discuter avec les autres candidats, en collant des affiches, en distribuant des tracts…
Nous tâcherons de faciliter toute candidature dès lors qu’elle partage les idées de ce programme, par un soutien technique et humain.

Pour plus de renseignements, contacter : legislatives-oc-2012@lists.riseup.net

 

29Mar/12Off

En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment [Bernard Laponche, Benjamin Dessus]

Ce livre démontre la nécessité et la possibilité d’en finir avec le nucléaire.

Il commence par réfuter les arguments spécieux de ses partisans sur l’indépendance énergétique prétendue ; sur la sûreté et la sécurité, qui seraient un privilège unique de la technologie nucléaire française ; sur le coût du kWh nucléaire, largement sous-évalué ; sur les marchés étrangers juteux, fortement surestimés ; sur le contrôle grâce au nucléaire des émissions de gaz à effet de serre, marginal ; sur la question des déchets, nullement réglée. Il expose les raisons pour lesquelles il faut en sortir : le risque inacceptable d’un accident majeur dont les conséquences catastrophiques sont révélées par Tchernobyl et Fukushima ; la production de déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des siècles et des millénaires ; l’utilisation et la diffusion de techniques permettant la prolifération des armes nucléaires. Il replace ensuite la sortie du nucléaire dans le cadre d’une transition énergétioque que les inégalités de la consommation mondiale et les problèmes écologiques globaux rendent indispensable.

Alors que la situation singulière de notre pays nous mène à l’isolement et à l’impasse, les auteurs proposent un scénario raisonné de sortie du nucléaire, fondé sur un autre mode de consommation et de production de l’électricité, et discutent les conditions politiques et sociales de la transition.

 

 

Sur Terre à terre par Ruth Stégassy (France Culture)

Avec : Bernard Laponche, consultant international dans le domaine de l'énergie et Benjamin Dessus, président de Global Chance, association d'experts indépendants dans le domaine de l'environnement et de l'énergie, coauteurs de « En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment » (Le Seuil, 2011).

 

 

 

 

21Mar/12Off

Projection/Débat : Simplicité volontaire et décroissance (réflexions)

Le Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes vous invite à assister à la projection du film

« Simplicité volontaire et décroissance 1 » de Jean-Claude Decourt
http://www.utopimages.org/spip.php?article1

Durée 60 min.

La projection sera suivie d'un débat/discussion.

Vendredi 13 avril 2012 à 18h30
à la Falabrac Fabrik, 3 rue Benoit Bunico, Vieux Nice

Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes : www.roc06.fr
Informations sur la soirée : sfrelin[at]gmail.com