R.O.C. 06
16Fév/11Off

Manger peut-il nuire à notre santé?

A quelques jours de l'ouverture du salon de l’agriculture, France 3 diffuse ce mercredi (22h 55) le documentaire "Manger peut-il nuire à notre santé?" du réalisateur Eric Guéret. "Des vergers d’Angoulême aux silos à grains des Moulins de Paris en passant par une porcherie industrielle près d’Angers ou une ferme d’élevage de saumons en Norvège, les enquêteurs ont glané les indices de notre malbouffe. Adjuvants, vitamines de synthèse chinoises, colorants, pesticides, antibiotiques, PCB, dioxines, autant de molécules chimiques que nous retrouvons dans notre assiette."

Le film tente d’apporter des conseils au consommateur: manger bio, réduire la consommation de viande, utiliser l'huile de colza (canola), préférer le pain enrichi en lin, choisir des poissons petits (moins riches en toxines).

Il présente aussi des portraits d’éleveurs ou d’artisans boulangers qui cherchent à offrir des produits de qualité. Il souligne des solutions telles que donner du lin (riche en omégas 3) aux animaux.

Par ailleurs, sur le même sujet de l'alimentation, France Nature Environnement (fédération de plus 3 000 associations écologistes) vient de lancer une campagne dont deux syndicats agricoles de la filière porcine et bovine ont demandé l’interdiction, rapporte Campus Planète. La campagne aborde trois thèmes: les algues vertes en Bretagne causées par l’élevage des porcs ; les OGM et la forte mortalité des abeilles à cause des pesticides. La demande d'interdiction des syndicats a été rejetée par la justice. La Rapt (Régie Autonome des Transports Parisiens) refuse d'afficher la campagne.

(Par contre le site R.O.C.06 accepte bien volontier de les afficher, même si nous ne jetons pas la pierre sur les agriculteurs et ne généralisons pas à la profession, nous rappelons que les responsables sont bien plus nombreux. )

Le documentaire est une investigation menée durant seize mois sur le contenu de l'assiette des Français au moyen d'une double enquête, scientifique et de terrain. La journaliste Isabelle Saporta a remonté les filières de cinq aliments parmi les plus consommés en France : porc, saumon, pomme, tomate, pain (croissant).

Les informations recueillies ont ensuite été soumises à l’analyse d’une équipe de cinq scientifiques.

Sources: France3, L'Express, Planete Campus, Psychomédia

15Fév/11Off

Eloge de la gratuité et Le capitalisme Vert

René Balme s’entretient avec Paul Ariés par René Balme | Catégorie : 7. Les entretiens | consulté 655 fois | 0 commentaire(s)

Viv(r)e la gratuité ! est un ouvrage collectif publié par les éditions Golias, sous la direction de Paul Ariès. La sortie de ce livre a été le prétexte pour Vivé d’aller s’entretenir avec celui qui se définit comme objecteur de croissance et qui est directeur de la rédaction du journal Le Sarkophage.

Paul Ariès, nous dévoile dans cet entretien une stratégie politique bien rodée et qui s’appuie sur ce que la recherche fait de mieux dans le domaine des technologies de pointe destinées à soumettre l’être humain et la planète aux appétits financiers de quelques transnationales.

Le capitalisme vert, paul Ariès s'entretient avec René Balme envoyé par oulala_net. - Regardez les dernières vidéos d'actu. Sources : http://www.vive-fr.org ou http://www.rene-balme.org

15Fév/11Off

Les insurgés de la terre

Un documentaire sur le militantisme écologiste et la répression...  qui donne froid dans le dos à voir avant mardi 15 - 20h sur ARTE http://videos.arte.tv/fr/videos/les_insurges_de_la_terre-3685944.html.
Ils ont établi leur camp dans la canopée des séquoias de Californie du Nord ou de l'Oregon. En rupture avec l'American way of life, ils ont décidé de donner leur temps, et pour certains leur vie, à la protection de la nature. Leurs inspirateurs sont des poètes et des philosophes comme Henri David Thoreau (l'auteur de La désobéissance civile). Ils ont des airs angéliques, tiennent des propos fondés mais qui sonnent le plus souvent utopiques. Ailleurs, ces nouveaux guérilleros éperonnent les baleiniers japonais en Antarctique ou s'accrochent au-dessus des voies ferrées pour bloquer les trains de déchets nucléaires en Allemagne. Parfois, pour défendre ce à quoi ils croient, certains basculent dans l'illégalité, s'en prennent aux forestiers ou aux exploitants de bois, sabotent des laboratoires de vivisection ou brûlent des 4x4. Ils sont alors forcés à la cavale ou à la clandestinité.
Pour le FBI, ce sont des terroristes. L'agence fédérale les a officiellement désignés comme la seconde menace pour la sécurité intérieure des États-Unis après Al-Qaida. Elle fait peser sur ces militants verts une répression féroce et sans précédent. Le Animal and enterprise terrorism act, un volet spécial des Patriot acts américains adopté sous la pression des lobbies industriels, donne désormais la possibilité aux autorités de réprimer toute forme de protestation. Des avocats défenseurs des libertés publiques et des ONG comme Greenpeace dénoncent cette dérive liberticide, aux États-Unis comme en Europe.

14Fév/11Off

Prêt à jeter, retour aux sources de la société de consommation.

ARTE F © Article Z
mardi, 15 février 2011 à 20:40
Rediffusions :  18.02.2011 à 10:30 Prêt à jeter (105mn) ARTE F
Un produit usé = un produit vendu ! Tourné aux quatre coins du monde, ce film enquête sur l'obsolescence programmée, concept vieux comme l'industrie mais toujours vivace. Une démonstration aussi implacable qu'éclairante.

A la caserne des pompiers de Livermore (Californie), une ampoule brille depuis plus de 110 ans, les premiers bas en nylon en 1940 ne filaient pas, mais la durée de vie des imprimantes d'ordinateur est programmée pour obliger l'utilisateur à en acheter une neuve. En décortiquant ces exemples, le documentaire "Prêt à jeter" de la réalisatrice allemande Cosima Dannoritzer, diffusé le 15 février sur Arte à 20h40, remonte aux sources de la société de consommation et à l'origine du concept de l'obsolescence programmée. Très vite, les producteurs ont compris qu'un produit qui ne s'use pas est "une tragédie pour les affaires".
Dans les années 1920, un cartel mondial des producteurs d'ampoules a ainsi raccourci volontairement la durée de vie des bulbes électriques pour accroître la demande du consommateur. Ce cartel Phoebus pénalisait même les membres dont les produits dépassaient 1.500 heures de fonctionnement. Une dizaine d'années de procès contre Phoebus l'ont contraint à lever les restrictions sur la durée des ampoules. Sans conséquence toutefois. Alors même que le brevet du filament inusable avait été déposé, cette ampoule éternelle n'a jamais été produite. Passés à la production en série dans les années 1950, l'industrie automobile, l'électroménager, le design et l'habillement sont devenus plus accessibles, symbolisant "l'American way of life", "liberté et bonheur grâce à la consommation sans limites.". "Celui qui croit qu'une croissance infinie sur une planète finie est possible est soit un fou, soit un économiste, le problème c'est que nous sommes tous devenus des économistes", affirme Serge Latouche, professeur d'économie et philosophe.
Loin du consumérisme, un habitant d'Accra, capitale du Ghana, se plaint, lui, "de tous ces déchets envoyés ici et qu'on n'a pas produits", devant une montagne de vieux ordinateurs arrivant régulièrement par conteneurs des pays riches. Au détriment de leur santé, une myriade d'enfants en brûle les carcasses en plastique pour récupérer les métaux vendus à des ferrailleurs. Dans un hangar, Mike a entrepris depuis quelques mois de stocker les carcasses de ces vieux ordinateurs dont les étiquettes permettent de retrouver l'entreprise qui les utilisait. "J'établis une base de données avec les numéros de téléphone de ces sociétés... pour un futur procès", dit-il. A Barcelone, Marcos a refusé de jeter son imprimante bloquée et d'en acheter une neuve. Grâce à l'internet et les réseaux sociaux, il a contacté un Russe proposant des logiciels qui permettent de contourner le blocage programmé de ces équipements après un nombre donné d'impressions.

14Fév/11Off

LA JUGE ET L’AFFAIRE DES DIOXINES

Film-documentaire qui est un reportage qui suit le combat courageux sur 5 ans d'une  population et d'une jeune juge. Elle se dresse contre sa hierarchie, la chancellerie et les politiques qui veulent étouffer le dossier dramatique de l'empoisonnement par un incinérateur d'une région en Savoie entre 1991 et 2000. (750 x le plafond de dioxine autorisé, cancers nombreux - 6% au dessus de la moyenne nationale- 6 500 têtes de bétail abattues, des millions de litres de lait détruits..) mais elle  résistera..

72 minutes -passé sur France 2 en 2010 - Révélateur sur le comportement des institutions vis à vis des incinéraTUEURS que l'on veut nous imposer..

LA JUGE ET L'AFFAIRE DES DIOXINES
4Fév/11Off

Ma poubelle est un trésor [Martin Meissonnier et Pascal Signolet]

Aux quatre coins du monde, la course est engagée pour créer un monde plus propre, où les déchets peuvent devenir des ressources, et remplacer avantageusement des matières premières qui elles, sont de plus en plus rares. Les décharges d'aujourd'hui sont peut-être les mines de demain.

Regardez des extraits du documentaire "Ma poubelle est un trésor", de Martin Meissonnier et Pascal Signolet qui sera diffusé sur France 3 le mardi 20 avril à 23h30.

4Fév/11Off

Simplicité volontaire et décroissance

4Fév/11Off

L’ENCERCLEMENT : La démocratie dans les rets du néolibéralisme [Richard Brouillette]

Un documentaire de Richard Brouillette
Québec (Canada), HDCam (tourné en 16mm), N&B, 2008, 160 minutes
http://encerclement.info


Avec : Noam Chomsky, Ignacio Ramonet, Normand Baillargeon, Susan George, Omar Aktouf, Oncle Bernard, Michel Chossudovsky, François Denord, François Brune, Martin Masse, Jean-Luc Migué, Filip Palda and Donald J. Boudreaux

À travers les réflexions et les analyses de plusieurs intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l’idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l’oeuvre pour en imposer mondialement les diktats.
Déréglementer, réduire la taille de l’État, privatiser, limiter l’inflation plutôt que le chômage, bref, financiariser et dépolitiser l’économie : les différents dogmes de cette pensée prêt-à-porter sont bien connus. Et s’ils s’immiscent lentement dans nos consciences c’est qu’ils sont diffusés à travers un vaste et inextricable réseau de propagande.

De fait, depuis la fondation de la Société du Mont Pèlerin, en 1947, les instituts de recherche néolibéraux, ces think tanks financés par des transnationales et des grandes fortunes, propagent inlassablement la pensée néolibérale au sein des universités, dans les médias, auprès des parlementaires, etc.

Cette idéologie qui s’affiche évidence, forte de la sanction historique et scientifique que semble lui avoir conférée la chute de l’URSS, a su intoxiquer tous les gouvernements, de gauche comme de droite. En effet, depuis la fin de la Guerre Froide, le rythme des réformes néolibérales est allé sans cesse s’accentuant. Souvent imposée par la force, que ce soit à travers les plans d’ajustements structurels du FMI et de la Banque Mondiale, sous la pression des marchés financiers et des transnationales ou même par la guerre, la doctrine néolibérale s’étend dorénavant à la planète entière.

Mais derrière l’écran de fumée idéologique, derrière ces beaux concepts d’ordre spontané et d’harmonie des intérêts dans un libre marché, par-delà la panacée de la «main invisible», que se cache-t-il réellement ?
Pourquoi ce titre ?
Le mot rets vient du latin rete et signifie littéralement filet. Il exprime l'idée de piège tout autant que l'idée de réseau (d'ailleurs, rete a donné en français le mot réseau). Aussi, l'Internationale néolibérale s'est constituée en un vaste réseau, complexe et inextricable, qui lui permet de faire entendre sa voix polymorphe simultanément sur toutes les tribunes imaginables, à savoir : les think tanks, le système d'éducation, les médias, les partis politiques, les marchés financiers, les organisations intergouvernementales (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Organisation de Coopération et de Développement Économique, Organisation Mondiale du Commerce, etc.), les transnationales, les fonds de pension et les divers autres gestionnaires de l'épargne (compagnies d'assurance, banques, fonds mutuels, etc.), les syndicats du partenariat, etc. Chacun des maillons de cette vaste chaîne se charge de relayer la doctrine à un autre maillon ou, encore, directement au public. Cette circulation de l'idéologie néolibérale à travers tous les supports de diffusion possibles lui confère une espèce de « monopole de l’apparence » (selon le bon mot de Guy Debord) qui assure sa perpétuation et facilite l’endoctrinement des masses.

Or, en déversant ce flot ininterrompu de propagande, les idéologues néolibéraux servent la cause des puissants. Car, en dénonçant l’inefficacité de l’État et des programmes sociaux, tout en glorifiant l’efficience et l’infaillibilité des marchés, en vantant les mérites de la concurrence, des inégalités sociales et du droit de propriété privé, qui, selon leurs prétentions, a préséance sur tous les autres droits, ils légitiment les réformes qui assoient le pouvoir des possédants. Ces réformes ont été adoptées en rafales à travers le monde depuis le début des années 80 et ont toujours cours, malgré la crise économique mondiale qui démontre la faillite du système néolibéral. En Occident, elles ont amené les États à abandonner des pans entiers de leur économie nationale. De l’indépendance des banques centrales dirigées par des non-élus qui fixent pourtant la politique monétaire des États, à la privatisation rampante des systèmes publics de santé, d’éducation, de transport, d’énergie et de ressources naturelles, etc., tout a été fait pour retirer des mains des citoyens le contrôle sur leur destinée économique. Mais dans les pays en développement, la situation est bien pire. Maillons essentiels du réseau néolibéral, le FMI et la Banque mondiale ont mis en chantier, à travers les plans d’ajustement structurel, des trains de réformes qui ont dévasté les États, les laissant totalement exsangues. Impuissante, la majeure partie de l’humanité a ainsi vu s’installer un colonialisme d’un genre nouveau qui, feignant l’altruisme, entretient une phénoménale déprédation. Alors qu’on vante les mérites du libre-échange, on procède à la dilapidation en bonne et due forme des ressources naturelles de territoires immenses et à l’asservissement de populations entières.

Et c'est ainsi que la pensée et la démocratie, encerclées de toutes parts par la propagande et les réformes, se trouvent prises au piège, dans les rets du néolibéralisme.

Structure
L'encerclement est constitué de dix chapitres et se divise en deux grandes parties
Première partie : portrait général de l'idéologie néolibérale
Chapitre 1 : Introduction
Ignacio Ramonet revient sur deux éditoriaux publiés dans Le monde diplomatique au milieu des années 90 et qui résument bien la problématique abordée par le film : «Régimes globalitaires» et «La pensée unique».
Chapitre 2 : Origines
François Denord retrace les origines de l'idéologie néolibérale. S'attardant d'abord sur les conditions qui en ont favorisé l'éclosion, il nous parle ensuite de ce qui constitue les deux actes fondateurs du mouvement néolibéral, le Colloque Walter Lippmann (1938) et la fondation de la Société du Mont-Pèlerin (1947) qui deviendra la maison mère de l’Internationale néolibérale.
Chapitre 3 : Au coeur du réseau néolibéral, les think tanks
François Denord nous décrit comment la Société du Mont-Pèlerin a essaimée en plusieurs associations et think tanks, dont le rôle essentiel fut de propager l'idéologie néolibérale dans la sphère publique afin de la faire adopter par le plus grand nombre. Noam Chomsky explique comment l'émergence des think tanks a permis de ramener vers la droite l'opinion publique qui, dans les années 60, se faisait de plus en plus contestataire. Puis, nous nous transportons vers un séminaire étudiant organisé par le Fraser Institute et l'Institut économique de Montréal où nous entendons Filip Palda qui énonce quelles doivent être les limites de l’État et Donald J. Boudreaux qui nous explique comment le capitalisme industriel a contribué à dépolluer l'environnement.
Chapitre 4 : Petit florilège libéral - Libertarianisme et théorie des choix publics
Martin Masse, développe sa vision du libertarianisme, philosophie qu'il épouse entièrement et qui met l'accent sur la liberté individuelle tout en prônant une extrême limitation des pouvoirs de l’État. Jean-Luc Migué, quant à lui, trace les grandes lignes de la théorie des choix publics qui énonce que l'adoption des politiques gouvernementales n'est pas motivée par l'intérêt collectif mais par les intérêts particuliers de différents groupes sociaux. Messieurs Masse et Migué se relaient pour dénoncer l’inefficacité de l’État et l’injustice engendrée par ses actions coercitives, tout en louant le droit de propriété privée et l’efficience du libre marché.
Chapitre 5 : Critiques
Normand Baillargeon, Noam Chomsky, Susan George, Oncle Bernard et Omar Aktouf se succèdent à l’écran pour échafauder une critique des théories libérales classiques reprises par les néolibéraux : la théorie de la main invisible d’Adam Smith, la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo, le droit de propriété de John Locke, etc. Ils maintiennent entre autres que ces théories, élaborées aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui trouvaient leur sens dans le contexte de l’économie de cette époque lointaine, ne peuvent plus s’appliquer à l’économie contemporaine.
Seconde partie : l’encerclement de la pensée et de la démocratie par le néolibéralisme
Chapitre 6 : Propagande et endoctrinement – l’éducation
Normand Baillargeon nous parle des dérives de l’éducation qui a délaissé son rôle de préparation à la vie civique pour se transformer en système de formation professionnelle au service des entreprises. Puis, il rappelle comment le désengagement de l’État en Amérique du Nord a permis à plusieurs entreprises d’entrer dans les écoles, sous le prétexte de fournir des émissions pédagogiques ou du matériel didactique, pour déverser leur propagande à des publics naïfs et captifs. Omar Aktouf évoque ensuite la panne de sens que traverse actuellement la société et revient sur le dévoiement de l’enseignement, maintenant axé sur le marché de l’emploi, qui fait des étudiants des serviteurs-reproducteurs du système.
Chapitre 7 : Propagande et endoctrinement – les médias
Normand Baillargeon revient sur la Commission Creel, qui est à l’origine des techniques modernes de façonnement de l’opinion publique qui parviennent à imposer une vision du monde, un vocabulaire, une manière de penser, etc. François Brune démontre comment l’idéologie dominante parvient à s’imposer comme naturelle, comme allant de soi. Ignacio Ramonet, enfin, nous explique comment les médias parviennent à créer la vérité en établissant l’équation « répétition égale démonstration ».
Chapitre 8 : Néolibéralisme ou néocolonialisme – la force d’imposition des marchés financiers
Noam Chomsky nous révèle comment les marchés financiers parviennent à constituer un « sénat virtuel » qui est à même de dicter aux différents gouvernements du monde les politiques qu’ils doivent adopter. Oncle Bernard nous décrit ensuite les dérapages des opérations hors-bilan des banques privées qui se soustraient au contrôle de l’État. Il aborde ensuite le sujet des produits financiers dérivés, relevant qu’une des caractéristiques fondamentales du capitalisme contemporain consiste à entretenir le risque pour pouvoir le marchandiser. Puis, Michel Chossudovsky nous explique de façon très visuelle comment sont menées les attaques spéculatives contre les monnaies, en prenant exemple sur le won coréen durant la crise asiatique de 1997. Il nous fait comprendre qu’avec ces attaques, les spéculateurs visent en fait à prendre possession de l’économie entière des pays assaillis.
Chapitre 9 : Néolibéralisme ou néocolonialisme – la force d’imposition des institutions de Bretton Woods ou le consensus de Washington
Omar Aktouf nous décrit six mesures parmi les plus importantes des plans d’ajustement structurel du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale : réduction des dépenses de l’État, privatisations, dévaluation de la monnaie, réorientation de l’économie nationale vers les exportations, vérité des prix, ainsi que libéralisation des investissements et vérité des salaires. Il détaille les effets concrets et néfastes de ces mesures pour les populations des pays en développement. Susan George nous explique ensuite comment l’Organisation mondiale du commerce se place au dessus de toutes les lois et de toutes les conventions internationales pour dicter sa propre loi et imposer des déréglementations économiques qui profitent avant tout aux transnationales.
Chapitre 10 : Néolibéralisme ou néocolonialisme – la force d’imposition de l’humanisme militaire ou « la guerre c’est la paix »
Michel Chossudovsky revient sur les accords de Dayton, qui ont mis fin à la guerre de Bosnie. Il rappelle qu’en annexe de ces accords, les militaires américains avaient eux-mêmes rédigé la constitution de la Bosnie-Herzégovine. Et comment cette constitution, qui n’avait aucune base citoyenne en Bosnie-Herzégovine, installait un gouvernement colonial en donnant les rênes de l’économie à des étrangers. Noam Chomsky conclut en rappelant que « l’humanisme militaire » contemporain, avec ses missions de paix et de libération qui se prétendent altruistes et humanistes, cache en fait des guerres de conquête.

Disponible chez : Marion

4Fév/11Off

Les Objecteurs de Croissance