Soutien aux Déboulonneurs 2012
Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes soutient nos camaradEs déboulonnEUSE(eur)s, barbouill(EUSE)eurs, antipubs dans leur combat face à l'agression publicitaire, et face aussi à la criminalisation de leurs actions de désobéissance civile.
Les Déboulonneurs, toujours en procès pour leurs actions de désobéissance civile, ont besoin de sous pour financer leur défense.
3 procès en perspective :
- 20 Mars 2012 : procès de 2 barbouilleurs pour dégradation, TOURS
- 3 Avril 2012 : procès en appel de 7 barbouilleurs pour dégradation, PARIS
- 12 Juin 2012 : procès de 6 barbouilleurs pour dégradation et refus de prélèvement d’ADN, PARIS
RAP soutient le collectif des Déboulonneurs et sollicite votre soutien. Les dons iront à la défense des militants accusés.
Pour en savoir plus sur les déboulonneurs : http://www.deboulonneurs.org/
Site de R.A.P. http://www.antipub.org/
Pour faire un don : http://rap.aiderenligne.fr/soutien-aux-deboulonneurs-.html
Pour mieux comprendre leur combat : Les 20 ans des Antipub dans Terre à Terre sur France Culture
La règle verte
INTERVENTION DE PAUL ARIÈS
LE 5 AVRIL AU BLANC-MESNIL (Seine-Saint-Denis)
Salle des réceptions de l’Hôtel de Ville
Thème : Qu’allons-nous léguer à nos enfants ?
Quelles alternatives face au capitalisme vert ?
Objection de croissance et gratuité des services publics
Appel des gauches antiproductivistes et objectrices de croissance à voter pour Jean-Luc Mélenchon
L’urgence écologique, sociale et politique nous interdit de nous taire même si nous ne nous retrouvons pas pleinement dans le programme du Front de gauche… qui n’est pas un projet encore assez de rupture. Nous militant(e)s, objecteurs de croissance, antiproductivistes, anticonsuméristes, « écolos » antilibéraux, adeptes de la décroissance de gauche soutenons et invitons Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, à faire croître le débat autour de 4 grands thèmes :
1) Sortir de l’appauvrissement des peuples
Les modes de production et de consommation capitalistes sont suicidaires et reposent sur l’exploitation et la domination du Tiers-Monde. Notre enrichissement et nos modes de vie sont aussi la cause de leur appauvrissement croissant. Ce pillage joue dans les pays riches dans lesquels le nombre de naufragés ne cesse d’augmenter. Nous voulons « plus » pour ceux qui ont eu « moins ». Osons l’annulation des dettes du Tiers-monde. Osons le réexamen des dettes publiques.
2) Construire une société post-extractiviste
Cette économie fondée sur le pétrole nous conduit écologiquement dans le mur. Les pauvres en seront les premières victimes. Nous prônons les économies d’énergie et les énergies renouvelables mais en disant qu’il ne peut s’agir de remplacer le pétrole et le nucléaire par un mix énergétique qui permettrait de sauver les modes de production et de vie actuels…Nous devons inventer ensemble d’autres styles de vie. Osons la relocalisation des activités. Osons le ralentissement, osons la planification écologique, osons la coopération, osons dire qu’être fidèles au projet « Yasuni-ITT », c’est, chez nous aussi, laisser dans le sous-sol les réserves les plus rares ou dangereuses.
3) Sortir du capitalisme
Gauche et droite partagent le même bilan effroyable en matière environnementale. Ces deux systèmes ont pillé la planète pour nourrir leur machine productiviste. Mais si le capitalisme est intrinsèquement productiviste, on peut imaginer un socialisme non-productiviste. Nous avons besoin pour cela d’une vraie gauche écologique qui en finisse avec la foi béate dans le « progrès » économique et la techno-science. Osons une gauche qui sache renouer avec les cultures et les modes de vie populaires. Osons mener la lutte des classes dans le domaine de la consommation comme dans celui de la production. Osons une science citoyenne. Osons multiplier les expérimentations sociales. Inventons un « éco-socialisme » municipal. Réinventons un syndicalisme à bases multiples de rupture.
Créons un mouvement coopératif à la hauteur de l’effondrement global qui vient. Inventons de nouveaux modes de délibération où des citoyens dûment informés et indemnes de compromissions indiqueront ce qu’est l’intérêt public, ce qui est bon pour l’écrasante majorité.
4) Construire une société du Bien-Vivre
Nous sommes à l’écoute de tous les nouveaux « gros » mots qui se cherchent à l’échelle mondiale pour dire le besoin d’émancipation : le Buen-vivir amerindien, l’eudémonia (la vie bonne) des grecs, « les nouveaux jours heureux », etc. Le Bien-vivre n’est pas le bien-être au sens de la société de consommation occidentale. Osons changer notre rapport aux autres, à nous-mêmes. Osons changer nos rapports à la nature. Puisque les services publics sont la principale richesse des pauvres, faisons de la défense et de l’extension de la sphère de la gratuité, une gratuité économiquement, socialement, culturellement, politiquement construite, notre grand projet. Osons dire qu’on pourra ne plus être des forçats du travail et de la consommation que si la société assure à chacun de quoi vivre frugalement certes mais de façon totalement sécurisée et digne. Osons dire que la France mais aussi la planète sont déjà assez riches pour faire vivre tous ses enfants. Osons dire que ce n’est pas un problème de moyens (de grosseur du gâteau) mais de choix politiques. Osons dire qu’il ne s’agit pas de partager le
gâteau actuel (PIB) car il est totalement empoisonné. Osons dire que la crise écologique nous interdit de refouler encore la grande question historique qui est celle du partage.
C’est pour toutes ces raisons et mille autres que nous voulons faire entendre notre voix dans la campagne unitaire du Front de gauche… Nous y serons présents avec notre spécificité pour y défendre notre conception d’une gauche écologiste, d’une gauche anticapitaliste et antiproductiviste, d’une gauche du Bien-vivre. Notre diversité est notre grande richesse.
Auteurs :
Paul Ariès, directeur de la rédaction le sarkophage
Jacques Testart, biologiste
Les signataires de l’Appel pour un Front de gauche antiproductiviste et objecteur de croissance (et ceux qui s’abstiennent encore) attendaient un signe fort de Jean-Luc Mélenchon. La « règle verte » proposée lors du Meeting de Clermont-Ferrand est une bonne nouvelle. Elle doit être prise très au sérieux comme un des leviers de la transformation nécessaire. Elle montre que ce n’est que dans l’alliance du « rouge » et du « vert » que de grandes idées peuvent émerger et ceci de tous côtés, sans aucune exclusive, sans aucun droit de préséance. Non seulement tout le monde a le droit de parler d’écologie mais c’est même un devoir ! Par Paul Ariès.
Cette « règle verte » vise rien de moins que le remboursement de la dette écologique de notre pays vis-à-vis du reste du monde et de nos enfants. Elle oblige à sortir du productivisme et du consumérisme, à avancer vers une société relocalisée, ralentie, partageuse, gourmande.
La France présente un bilan débiteur car son empreinte écologique dépasse largement sa bio-capacité. Autrement dit nous consommons globalement beaucoup plus que ce que la Terre peut supporter et ceci au détriment des plus pauvres et des générations à venir. Nous devons donc réduire d’environ 60 % notre empreinte écologique et c’est possible. C’est possible car cette « règle verte » n’ira pas sans justice sociale : il faut dans ce domaine aussi donner plus à ceux (classes sociales ou peuples) qui ont eu moins dans le passé. C’est aux riches qui détruisent la planète de payer la dette écologique et la dette financière. Ceux qui peinent à boucler leur budget auront tout à gagner à l’adoption de cette « règle verte ».
C’est possible car cette « règle verte » n’ira pas sans repenser les modes de production, de distribution et les styles de vie. Il ne s’agira surtout pas de faire la
même chose en moins et d’appeler les gens à se serrer la ceinture un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie. Nous devons satisfaire en premier lieu (pour
le reste on verra) les « produits de haute nécessité ».
La « règle verte » est l’obligation ardente de changer de société et ce n’est pas triste.
Elle dit bien qu’il ne s’agit pas de polluer un peu moins pour pouvoir polluer plus longtemps…mais d’apprendre ensemble à vivre beaucoup mieux autrement.
Nous pouvons déjà réfléchir aux changements législatifs nécessaires pour que ce principe constitutionnel ne reste pas un vœu pieu. Nous pouvons pour cela
nous inspirer des propositions faites par de nombreuses associations et dans le livre de l’Altergouvernement (Muscadier).
EP.20 - En marche : La règle verte par PlaceauPeuple
1) Réduction drastique de l’agression publicitaire et marketing en faisant primer le droit des consommateurs et des usagers à être protégé sur celui des marchands. Est-il normal que 40 %des dispositifs publicitaires actuels soient illégaux ? La cause en est bien connue : le laxisme des autorités et le flou des textes. Notre réforme reprendra les revendications avancées par les associations : suppression de la publicité au cinéma ; maintien de l’interdiction de la publicité sur les chaînes publiques ; interdiction de la publicité pendant les tranches ciblant les moins de 12 ans, interdiction de toute publicité dans les établissements scolaires, ainsi que dans un périmètre de 200 mètres ; Interdiction des panneaux publicitaires dépassant la taille 50 X 70 cm, avec un nombre maximal autorisé par km2 selon la densité du quartier ou de la ville, interdiction des kits pédagogiques publicitaires, extinction des lumières des magasins lors de leurs horaires de fermeture, interdiction des contrats conditionnant des services aux collectivités à de la publicité (vélos-libre service par exemple).
2) Diminution des déchets à la source et politiques favorisant la réparation des objets. Seuls 7 % de la matière qui a servi à fabriquer un produit se retrouve
dans celui-ci. Le reste est perdu contribuant ainsi à l’épuisement des ressources et à la pollution. C’est finalement 99% des ressources prélevées qui deviennent ainsi des déchets en moins de 42 jours. La quantité de déchets produits par les ménages a été multiplié par 3 en 50 ans pour atteindre 350 kg par an et par ménages. Les gouvernements précédents ont accepté cette situation intolérable laissant des entreprises privées s’enrichir sur la base du retraitement de certains de nos déchets. Des mesures urgentes doivent êtres prises : fixation d’objectifs de diminution des volumes d’emballage et d’usage des matières premières par branches d’activité, extension des durées de garantie minimale pour les biens matériels et ceci sur toutes les pièces, obligation aux constructeurs de laisser l’accès libre aux composants, interdiction de développer des stratégies d’obsolescence programmée, priorité donnée à la réparation avec mise en place de filières spécifiques par catégories de produits, utilisation de l’expertise d’associations existantes , mise en place d’incitations tarifaires de type « consignes », interdiction des emballages immédiatement jetables (type restauration rapide), mesures pour faciliter la « vente en vrac », remise de bons d’achat à la hauteur de la valeur de la matière première rapportée lorsque l’usager d’un produit contribuera à son recyclage, etc, création d’un nouveau corps de fonctionnaires spécialisés pour combattre la « junkproduction », etc.
Cette règle verte est aussi un signal fort donné à toute la gauche pour repenser ses initiatives. Nous devons , par exemple, en finir avec des comités d’entreprise qui fonctionnent trop sur le modèle des marchands de voyage (« toujours plus loin pour toujours moins cher ») et inventer un nouveau tourisme social dont témoigne, par exemple, le succès d’Accueil paysan auprès de CE. Les milieux populaires ont tout à gagner à cette « règle verte » proposée par le Front de Gauche car elle ira de pair avec la réduction du temps de travail (les 32 heures tout de suite), avec la défense des services publics et des biens communs, la seule véritable richesse de la majorité des humains.
Porter la décroissance aux législatives 2012 : pour une écologie sociale, anti-productiviste et anti-capitaliste
La société de croissance accumule dramatiquement toutes les crises : économique, environnementale, sociale, culturelle et politique. L’absurdité de ce modèle de société n’est malheureusement plus à démontrer tant les inégalités sont devenues flagrantes, le mal-être de plus en plus insoutenable et les catastrophes industrielles, sociales et/ou naturelles, presque quotidiennes.
La crise dite de la dette est un prétexte pour augmenter ces inégalités, s’attaquer aux acquis sociaux et aux services publics, pour justifier des lois qui réduisent les libertés et bafouent la démocratie, et s’enfoncer toujours plus dans les mauvaises recettes de la société de croissance. « Ni austérité, ni relance », il est aujourd’hui grand temps de construire ensemble une transition démocratique vers des sociétés soutenables et surtout souhaitables de Décroissance.
Les élections législatives sont l’une des occasions de dire « stop », de rompre avec la politique libérale et inégalitaire de la droite, de s’opposer à la politique d’accompagnement du système capitaliste défendue par la gauche « sociale »-libérale, et de refuser la montée des extrêmes-droites et de leurs idées xénophobes.
Aux côtés des mobilisations sociales et écologiques, aux côtés des expérimentations sociales et des alternatives concrètes en milieu urbain et en zone rurale, aux côtés des services publics à défendre et développer, conscients des enjeux de ces élections, nous voulons amener notre projet jusqu’à l’Assemblée Nationale et avant tout auprès des français.
Le programme des objecteurs de croissance est radicalement anti-capitaliste, anti-productiviste, écologiste, féministe, et internationaliste. Il propose des solutions à la fois justes socialement et soutenables écologiquement : Dotation Inconditionnelle d’Autonomie ( revenu inconditionnel , gratuité des besoins de base couplée à une forte progressivité des prix pour la consommation supplémentaire, services publics, monnaies locales fondantes et monnaie nationale), alliée à un Revenu Maximum Autorisé, Relocalisation et circuits courts (agriculture, productions manufacturées,…), agriculture écologique et sortie de l’industrialisme.
Comme les « Indignés », les mouvements d’occupation et les marches populaires, nous exigeons plus de démocratie et la dignité pour toutes et tous : accès au logement, à une alimentation saine, à la santé, à l’éducation et à la culture. C’est ainsi que nous obtiendrons le Bien-Vivre pour tous.
Si nous sommes conscients qu’il faut tout faire pour ne pas produire plus de gaz à effet de serre que la biosphère ne peut en absorber et, dans ce contexte qu’il faut réduire l’usage des énergies fossiles en particulier dans les transports dans le pays le plus nucléarisé au monde, notre programme est aussi celui de celles et ceux qui en appellent à un choix décisif et immédiat de sortie du nucléaire civil et militaire, et d’entamer une transition énergétique nécessaire à l’aboutissement de cet objectif et à la création de centaines de milliers d’emplois alternatifs.
Le Mouvement des Objecteurs de Croissance (MOC) et le Parti Pour La Décroissance (PPLD) appellent tous ceux et celles qui partageront un programme radicalement écologiste, social et anti-productiviste à s’engager dans la campagne des législatives pour faire résonner les idées et les expérimentations minoritaires sociales et écologiques.
Le rapprochement avec les autres forces politiques doit s’analyser et se décider localement, en privilégiant les interlocuteurs qui sont incontestablement anti-productivistes et anti-nucléaires mais également indépendants vis-à-vis du PS, et de ses futures partenaires de gouvernement.
Vous aussi, participez à la campagne des objecteurs et objectrices de croissance en vous présentant comme candidat-e-s (titulaire ou suppléant-e), mais aussi en organisant des débats, en allant discuter avec les autres candidats, en collant des affiches, en distribuant des tracts…
Nous tâcherons de faciliter toute candidature dès lors qu’elle partage les idées de ce programme, par un soutien technique et humain.
Pour plus de renseignements, contacter : legislatives-oc-2012@lists.riseup.net
Sortir de la bio industrielle : une urgence sociale ! [Philippe Baqué]
À paraître le 18/05/2012
La Bio, entre business et projet de société
Sous la direction de Philippe Baqué
Ce livre collectif est l’aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe, d’autres se sont inspirés de leurs propres expériences. Ils nourrissent la critique du « bio-business » mais montrent surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l’agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société dominant et destructeur.
« Des paysans qui vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur des marchés de plein vent ou au sein d’Amap. De l’autre côté, une enseigne de la grande distribution qui propose des produits bio importés de l’autre bout du monde, au bilan carbone catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre cinq et dix fois leurs prix d’achat.
Plutôt qu’une démarche globale, indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d’aliments sans pesticides pour consommateurs soucieux de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du “bien-être” d’une partie de la population sans ébranler les fondements d’une société fondée sur le “mal-avoir” ? »
Avec : Philippe Baqué, auteur du dossier « Sortir de la bio industrielle : une urgence sociale ! » de la revue Silence ; Patrick Hermann, paysan-journaliste et Michel Besson, directeur de l’association Minga (Agir ensemble pour une économie équitable).
http://www.alterravia.com/cariboost_files/Articles_20Silence_20Novembre_202010.pdf
http://www.monde-diplomatique.fr/2011/02/BAQUE/20129
Appel de l'association Alterravia, pour la réalisation d'un livre collectif : "De la bio alternatives aux dérives du "bio"-business, quel sens donner à la bio ?"
En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment [Bernard Laponche, Benjamin Dessus]
Ce livre démontre la nécessité et la possibilité d’en finir avec le nucléaire.
Il commence par réfuter les arguments spécieux de ses partisans sur l’indépendance énergétique prétendue ; sur la sûreté et la sécurité, qui seraient un privilège unique de la technologie nucléaire française ; sur le coût du kWh nucléaire, largement sous-évalué ; sur les marchés étrangers juteux, fortement surestimés ; sur le contrôle grâce au nucléaire des émissions de gaz à effet de serre, marginal ; sur la question des déchets, nullement réglée. Il expose les raisons pour lesquelles il faut en sortir : le risque inacceptable d’un accident majeur dont les conséquences catastrophiques sont révélées par Tchernobyl et Fukushima ; la production de déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des siècles et des millénaires ; l’utilisation et la diffusion de techniques permettant la prolifération des armes nucléaires. Il replace ensuite la sortie du nucléaire dans le cadre d’une transition énergétioque que les inégalités de la consommation mondiale et les problèmes écologiques globaux rendent indispensable.
Alors que la situation singulière de notre pays nous mène à l’isolement et à l’impasse, les auteurs proposent un scénario raisonné de sortie du nucléaire, fondé sur un autre mode de consommation et de production de l’électricité, et discutent les conditions politiques et sociales de la transition.
Sur Terre à terre par Ruth Stégassy (France Culture)
Avec : Bernard Laponche, consultant international dans le domaine de l'énergie et Benjamin Dessus, président de Global Chance, association d'experts indépendants dans le domaine de l'environnement et de l'énergie, coauteurs de « En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment » (Le Seuil, 2011).
Projection/Débat : Simplicité volontaire et décroissance (réflexions)
Le Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes vous invite à assister à la projection du film
« Simplicité volontaire et décroissance 1 » de Jean-Claude Decourt
http://www.utopimages.org/spip.php?article1
Durée 60 min.
La projection sera suivie d'un débat/discussion.
Vendredi 13 avril 2012 à 18h30
à la Falabrac Fabrik, 3 rue Benoit Bunico, Vieux Nice
Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes : www.roc06.fr
Informations sur la soirée : sfrelin[at]gmail.com
Nice – Samedi 24 Mars – Initiatives locales pratiquant l’autogestion et l’autoproduction
Face à ce monde qui nous indigne,
Créons le monde que nous désirons !
et cultivons les expériences, les légumes ou les capacités dont nous avons besoin
pour Vivre et Œuvrer ensemble
les gouttes d'O, la Falabrac Fabrik et le Piles/PECOS de Nice, en partenariat avec plusieurs initiatives, proposent
Le Samedi 24 Mars à 17h
à la Falabrac Fabrik – Nice
3 rue Benoît Bunico – 04.93.54.41.23
Présentation d'initiatives locales pratiquant l'autogestion ou l'autoproduction,
suivie d'une soirée festive et conviviale avec concert
Au programme
- 17h Accueil et présentation de la soirée suivie d'un brin de théorie
- 18h Autoprésentation d'initiatives locales et de leurs pratiques
- 19h30 Débat mouvant
- 20h Repas et échanges informels par groupe
- 21h Concert de Milenka
Parce que nous sommes nombreux à souhaiter reprendre en main notre présent et notre avenir, nous nous donnons ce rendez-vous pour ouvrir de nouvelles pistes de réflexions et d'actions concrètes.
Merci de faire circuler l'information !
Généalogie des mouvements politique de la Décroissance en France
Et vous ? Vous vous y retrouvez ?
Cet article n’étant pas sans fondement, nous proposons donc cette généalogie qui remonte à 2004. Elle, s’adresse aux personnes qui désirent y voir un peu plus clair dans la nébuleuse des structures « Décroissance », sachant que la grande majorité des objecteurs de croissance ne sont pas actifs dans ces structures.
Généalogie en PDF : http://decroissance.lehavre.free.fr/politique/Genealogie-decroissance-politique.pdf
Et le ROC06 dans tout çà?
En ce qui concerne le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes la création ou plutôt le top départ constitutif a eu lieu grâce à la liste du MOC-PACA (sur laquelle nous sommes nombreux inscrits). Les mois passer en étant inscrit et en nous disant ils se passent pleins de trucs intéressants sur l'Est de la région (à Marseille et dans le Gard), et nous dans les Alpes Maritimes, dans un coin obscure de la France, nous étions orphelins de structure. Les inscriptions se succédaient sur la liste et toujours des demandes d'animations dans les Alpes Maritimes, et un jour ayant marre de voir des citoyens demander, on c'est regroupé au Cannet le mardi 25 Janvier 2011. Constitué de militant-e-s de la FASE, du NPA, mais aussi et surtout de citoyennes et citoyens non encarté-e-s, nous avons décidé de nous constituer comme le MOC en une association non déclaré indépendante de tout parti et de toute structure, pour nous protéger de toute récupération par d'autres structures mais aussi de nous protéger de nous même (surtout en pleine période électorale des cantonales). Le nom fut trouvé grâce à l'une de nos militantes, qui avait déjà milité au ROC de Genève (le Réseau Objection de Croissance suisse) et le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes est né de ce fait. Depuis nous avons fait un petit bout de chemin et participé au collectif "Contre le G20 Tous à Nice", et en ce moment au Collectif 06 "Pour un audit citoyen de la dette" avec des représentations dans les collectifs d'Antibes et de Nice. Nous pouvons dire que nous somme une spécificité locale du MOC-Paca, mais fonctionnons en toute indépendance.
La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), proposition centrale de l’objection de croissance
La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) est la proposition centrale du texte commun des objecteurs de croissance du MOC et du PPLD qui appelle à porter la décroissance aux législatives 2012. Cet appel pour une écologie sociale, anti-productiviste et anti-capitaliste est soutenu par Paul Ariès.
8. La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) from Décroissance - Degrowth on Vimeo.
Je me réjouis de l’accord national conclu entre les deux mouvements politiques de la décroissance (Le MOC et le PPLD) qui défendent une décroissance résolument anticapitaliste et antiproductiviste, une décroissance qui n’est ni sectaire ni punitive, une décroissance émancipatrice. Les électrices et les électeurs avaient besoin de la clarté de cet accord pour faire échec à la propagande de nos adversaires qui soit réclament « toujours plus » de croissance, comme si la Terre pouvait encore le supporter, comme si leur croissance n’entretenait pas les inégalités sociales, soit imposent ou banalisent la récession, comme si le « toujours moins » n’était pas simplement l’autre face du même système, comme si la décroissance se devait d’applaudir à l’austérité ou se réjouir de l’augmentation du prix du pétrole ou des denrées alimentaires, cause de tant de souffrances.
La décroissance que nous aimons n’est pas de faire la même chose en moins, nous n’appelons pas les gens à se serrer la ceinture (un peu, beaucoup, etc.), mais à changer radicalement de mode de vie. Notre société est DEJA bien assez riche pour garantir à chacun de quoi vivre dignement. C’est pourquoi, la décroissance revendique une réduction drastique du temps de travail, c’est pourquoi elle milite pour une dotation individuelle d’autonomie (revenu garanti) couplée à un revenu maximal autorisé, c’est pourquoi elle prône la gratuité de tout ce qui est indispensable à la vraie vie.
Nous savons que rien ne sera possible sans une mobilisation de TOUTES et de TOUS à la fois dans les lieux de vie et dans les entreprises, car c’est nous qui devons choisir que produire, comment et pour qui.
Je me réjouis de cet accord national car il donne un cadre pour l’ensemble des candidats et des candidates de la décroissance, parce qu’il permet d’avancer vers la lisibilité de notre mouvance. J’avoue comprendre les OC qui refusent le jeu électoral ou feront électoralement d’autres choix. Je demande, en revanche, aux électrices et aux électeurs qui souhaitent voter en faveur de la décroissance, lors des prochaines élections législatives, de soutenir les seuls candidates et candidats dont les propositions rejoignent celles de cet accord national (relocalisation avec création de monnaies locales, réduction du temps de travail, DIA, gratuité des services publics, etc.).
J’appelle les candidates et les candidats Objectrices et Objecteurs de croissance à se référer à cet accord national du MOC et du PPLD même lorsqu’elles/ils ne sont pas membres de ces deux mouvements.
J’appelle aussi les électrices et les électeurs à soutenir les candidats des gauches qui portent le mieux ces revendications. C’est la seule solution pour faire gagner la décroissance, c’est la seule solution pour avancer vers un socialisme de la décroissance, vers un éco-socialisme, vers un socialisme gourmand.
Paul Ariès
Auteur du socialisme gourmand (La découverte, mars 2012)
Rédacteur en chef du journal le sarkophage et les Z’indigné (e )s
Forum Alternatif Mondial de l’Eau 2012
L'objet du Forum Alternatif Mondial de l'Eau (FAME) est de construire une alternative concrète au VIème Forum Mondial de l'Eau (FME) organisé par le Conseil Mondial de l'Eau, organe des sociétés transnationales et de la Banque Mondiale qui prétend s'arroger la gouvernance mondiale de l'eau.
Depuis des années l'ensemble des mouvements de la société civile qui militent pour la préservation des ressources en eau et leur gestion citoyenne ont élaboré des plateformes, des propositions et des actions, soit au cours de rencontres spécifiques (Forums alternatifs de Florence en 2003 et de Genève en 2005, Alter Forums de Mexico en 2006 ou d'Istanbul en 2009) soit è l'intérieur des Forums Sociaux Mondiaux comme à Porto Alegre, Caracas, Nairobi ou Belem, qui ont servi de base pour l'émergence d'un mouvement pour la réappropriation de l'eau, bien commun de l'humanité. Ce mouvement mondial multiforme a permis la naissance de réseaux nationaux, comme en Italie, ou continentaux, comme en Afrique, et le recul de la privatisation de l’eau en Amérique Latine, en Afrique, en Europe et tout particulièrement en France, berceau des principales multinationales du secteur, notamment avec le retour de Paris en gestion publique.
Ce mouvement a favorisé la reconnaissance de l’accès à l’eau comme l’un des droits humains fondamentaux par l’Assemblée Générale de l’ONU le 28 juillet 2010.
Le FAME entend poursuivre et amplifier ce mouvement par :
L’élaboration et la promotion d’un discours alternatif majoritaire en faveur d’une gestion écologique et démocratique de l’eau,
La poursuite de la recherche de solutions à la crise mondiale de l’eau,
La structuration durable du mouvement.
http://www.fame2012.org/fr/
Et un peu de musique venant de Massilia :