Pourquoi suis-je décroissant ?
Paru sur http://confluences.ouvaton.org par de Michel Lepesant,
[Des bouts de mails qui répondent explicitement à la question]
Les décroissants veulent-ils changer le monde ?
Etre décroissant : la croissance n’est pas une solution mais un problème.
Et pourtant nous voyons les choses du « point de vue des dominés » = nous sommes de gauche
et même socialistes : du socialisme utopique (mais pour nous, une utopie n’est pas un « but » mais un « dé-but »).
nous sommes de la gauche anti-productiviste : parce qu’une croissance infinie dans un monde fini est une mystification économique et écologique : le travail n’est pas non plus pour nous une solution (au chômage) (nous savons très bien que dans le monde de la croissance, le chômage n’est pas un problème, il est juste une solution).
(et comme il n’y a pas de production sans consommation) : nous sommes aussi des anti-consuméristes (la société de consommation est absurde : une croissance infinie dans un monde fini est absurde).
c’est donc le « monde de la croissance » que nous rejetons (et pas seulement la « croissance »).
et comme nous rêvons d’un monde écologiquement responsable, socialement juste, démocratique, nous le commençons « sans attendre ».
dans nos expérimentations sociales et écologiques minoritaires (des « luttes pour et avec » au lieu de risquer de s’enfermer dans les seules « luttes contres » – des formes classiques de la résistance à la désobéissance).
et si nous commençons ainsi sans attendre c’est parce que nous sommes « sans illusion » sur la prise préalable du pouvoir comme condition pour changer le monde.
Qui sont nos « adversaires » ?
En tant qu’organisation politique groupusculaire qui passe son temps à se définir en se différenciant, nos « adversaires » sont donc (du plus éloigné au plus proche ) :
la droite (parce qu’ils ont le point de vue des dominants) : la décroissance, c’est la décroissance des inégalités (donc, cf. Gadrey, OK pour la croissance des plus appauvris).
la gauche productiviste (parce qu’ils n’ont rien compris à la contrainte écologique) : la décroissance, c’est la décroissance de la valeur-travail (donc, OK pour un revenu inconditionnel couplé à un RMA).
les écologistes d’accompagnement (parce qu’ils croient à la prise préalable du pouvoir) : la décroissance, c’est la décroissance du pouvoir (donc OK pour mandat unique, non-renouvelable, tirage au sort, bilan d’étapes… + services publics re-territorialisés par des régies territoriales de l’eau, de l’éducation, de l’énergie, des transports…).
les décroissants de la simplicité volontaire (parce qu’ils ne sont que la variante baba-coolisée de l’individualisme généralisé) : la décroissance, c’est la décroissance de la dépolitisation.
Peut-on faire une différence nette entre objecteur de croissance (OC) et décroissant ?
l’objecteur de croissance veut arrêter le train de la croissance : il objecte à la poursuite de la croissance
le décroissant (l’image vient de Serge Latouche) s’aperçoit que cela fait bien longtemps que le train est sur la mauvaise voie et que la question n’est pas d’arrêter le train mais bien de le faire revenir à l’aiguillage : toute la difficulté politique, c’est que ce « revenir » ne doit pas être pensé comme un « retour » mais bien comme un « à-venir » : revenir à un seuil ne veut pas dire revenir au monde tel qu’il a existé à ce seuil.
l’aiguillage, c’était le moment où le monde dépasse l’empreinte écologique soutenable (un peu au-dessus de 1 ; ce qui s’est fait autour des années 70)
Cela fait donc 40 ans que nous avons dépassé le point où il suffirait d’objecter à la croissance
Aujourd’hui, le décroissant veut revenir à une empreinte écologique soutenable, il va donc falloir revenir à un seuil soutenable (grosso modo passer d’une empreinte aujourd’hui de plus de 4 pour les pays « enrichis » à une empreinte le plus près possible de 1 ;pour les autres pays, les pays « appauvris », ils pourront encore continuer de croître pour nous rejoindre).
Pour faire vite, on peut parler de « point » d’équilibre mais en réalité il devra s’agir d’un « espace » d’équilibre : c’est évidemment l’espace écologique (le plancher de l’espace écologique répond à la question sociale et le plafond répond à la question écologique : entre les deux, il y a toutes nos réponses à la question « humaine » du sens même de notre présence sur terre ; le tout est discuté démocratiquement = l’espace écologique est un espace de discussions, un « terrain d’entente »).
Le « Sud global » pourrait emprunter un « tunnel de croissance » : 1/ histoire de ne pas répéter notre histoire à nous de croissance 2/ histoire surtout qu’au moment où nous devons défendre une vision buissonnante de notre futur, il s’agit bien évidemment de ne pas continuer à présenter le Nord global comme le modèle à suivre : « à chacun son buisson » d’expérimentations.
Nous, nous devons décroître et eux ils peuvent continuer à croître (Jean Gadrey dans son dernier livre prouve que la croissance jusqu’à un certain point est bénéfique ; nous les « enrichis » cela fait bien longtemps que nous avons atteint ce « point » et que nous l’avons dépassé : alors il va nous falloir dé-croître, dé-produire, dé-consommer.
Bref, si nous vivions en 1970, nous devrions être des OC mais cela fait 40 ans que nous dépassons les limites, les seuils de soutenabilité : il va donc falloir y revenir. La « décroissance », c’est ce retour à la soutenabilité mais un retour politiquement assumé et volontaire et surtout dans un esprit de justice et d’égalité (sinon, un retour sans combattre les inégalités, c’est la « récession » et cela nous n’en voulons pas).
Je ne suis donc pas du tout d’accord avec la distinction de Paul Ariès : pour lui, le décroissant est un « baba cool austère et rigoriste » ; je ne crois pas que cette « catégorisation » soit politiquement pertinente.
Pour moi, c’est l’OC qui est moins cohérent que le décroissant : car si on se contente d’objecter aujourd’hui à la croissance, on maintient les inégalités et les indécences. Car il serait irresponsable de croire que le monde tout entier pourrait vivre comme nous vivons ; pour cela, il faudrait 4 planètes pour l’Humanité ; or, il n’y en a qu’une : la même pour tous. Il va donc bien falloir reculer le train(-train) de notre mode de vie et cette période de transition (revenir d’une empreinte 4 à une empreinte proche de 1); si elle est volontaire, c’est la décroissance.
Exposer et discuter de la décroissance
Exposer :
les raisons de l’objection de croissance (empreinte écologique d’une minorité d’enrichis aux dépens d’une majorité d’appauvris)
la nécessité d’une transition pour passer de notre société de croissance à une société d’a-croissance : si cette transition est volontaire, elle est la « décroissance »
cette décroissance est bien une diminution du PIB (et donc de l’empreinte écologique), elle est donc bien le contraire de la croissance économique et elle signifie bien une diminution du niveau de vie, du pouvoir d’achat, etc.
Cette décroissance est bien la dé-croissance des enrichis (revenir à une empreinte écologique de 1 et un PIB/habitant des années 1970)
Pour les « appauvris » : OK pour une croissance économique (les travaux de Gadrey calculent parfaitement le seuil jusqu’où monter)
Les deux courbes – celle descendante des enrichis et celle ascendante des appauvris – dessinent ainsi une historicité et une internationalisation de nos propositions (je me suis appuyé sur la notion de « dette écologique »).
Mettre en avant dans une discussion
la nécessité d’avoir une approche systémique et non systématique : le monde d’aujourd’hui est faux, laid et absurde ; nous rêvons de sens et de beauté…
la facilité que la relocalisation permet dans la compréhension et donc la maîtrise de nos vies
l’impossibilité de savoir à l’avance le monde idéal et la nécessité d’une vision contingente et buissonnante de l’avenir
la nécessité d’expérimenter : parce que nos alternatives concrètes prouvent que d’autres mondes sont possibles
la peur de rester enfermés dans le « quant-à-soi » et les « communautés terribles » et pour cela il faut « ouvrir » nos « utopistes » : 1/ au travail du projet (oui, oui, faire de la « théorie ») et 2/ à la présence aux élections (confrontation avec les électeurs et avec les autres organisations politiques)
la nécessité de ne pas se cantonner à des revendications de rupture mais de faire aussi des propositions de transition,par exemple :
gratuité des 1ers m3 d’eau, de la santé, des énergies de base, du logement…
plutôt que de demander immédiatement un revenu inconditionnel, passer par la revendication d’une retraite de montant unique
plutôt que de demander immédiatement la suppression de la voiture, imposer une garantie « pièces et main-d’oeuvre » de 15 ans…
articuler notre demande d’une décision immédiate de sortie la plus rapide possible des nucléaires avec une transition énergétique, avec une maîtrise relocalisée des énergies (celle qui pose d’abord la question des besoins de consommation)..
demander un revenu maximum acceptable…
toutes ces propositions devraient être systématiquement mises en avant dans nos « visibilités » politiques = des mesures programmatiques…
José, reviens !
PLUS DE 1 000 KILOMETRES A VELO POUR DEPOSER LA PETITION POUR DEMANDER A JOSE BOVE DE REDEVENIR UN REBELLE
Réponse de José Bové par SMS le mercredi 18 juillet 2012 : « Désolé, je vous aurais accueilli avec plaisir mais il n'y plus de session au parlement. Amicalement, José ».
Le mercredi 17 juillet 2012, le peloton de cyclistes venu du célèbre MacDonald de Millau démonté par José Bové s’est présenté devant le Parlement de Strasbourg pour remettre au député européen Europe Ecologie-Les Verts la pétition « José reviens ! ». Les objecteurs de croissance ont parcouru plus de mille kilomètres à travers la France pour déposer plus de 1 300 signatures et près de 500 messages de soutien à cette action. L’arrivée a été l’occasion de reprendre l’hymne « José reviens ! » devant le Parlement (texte ci-dessous). Pendant ce temps, la représentante d’Europe Ecologie-Les Verts admirait l’aviation de chasse française à la tribune présidentielle lors du défilé du 14 juillet.
Les cyclistes ont découvert pour l’occasion que le Parlement européen ne possédait pas de boite aux lettres ! Gardé par des vigiles d’une entreprise privée, il est en effet impossible d’y déposer un courrier. Significatif des institutions européennes que José Bové dénonçait justement avant de rejoindre le VRP du capitalisme vert Daniel Cohn-Bendit. Il faudra donc attendre la rentrée parlementaire pour qu’un sympathisant strasbourgeois puisse remettre la pétition au bureau de José Bové. Dix ans plus tôt, José Bové était aux côtés des objecteurs de croissance qui le soutenaient lors de ses procès. José reviens !
Merci à tout ceux qui ont pédalé pour tous les signataires : Jean-Yves et Catherine du Dévoluy, Henri et Roselyne de Bordeaux, Bruno de Saint-Etienne, Aude, Laetitia, Catherine, Antoine, Joël, Serge, Rémi, Vincent de Lyon, Daniel, Marine, Arthur de Strasbourg, Matthieu de Châtillon-en-Diois. Merci à ceux qui nous ont accueilli notamment à Maurice et Marie-Jo de la Confédération paysanne à Arbois, Yann et sa compagne de Montbéliard, Didier de Bergerac. Merci à Thomas pour l’organisation.
Solidarité avec Kokopelli : non à la marchandisation du vivant !
La marchandisation et le brevetage du vivant viennent de franchir une étape supplémentaire.
La Cour de l’Union Européenne, de fait à la botte de l’agriculture chimique mortifère et des sociétés transnationales commercialisant les OGM qui visent à breveter le vivant, vient de condamner l’association Kokopelli au profit de la société Graines Baumaux. Au-delà de ce semencier, c’est tout le lobby semencier et même Monsanto avec les sociétés qui commercialisent les OGM qui se frottent les mains.
Le Parti pour la Décroissance exprime sa totale solidarité à Kokopelli, association
implantée dans plusieurs pays émergents où elle accomplit un travail remarquable, formant les populations à de meilleures pratiques culturales et distribuant gratuitement des semences à des petits agriculteurs ruinés par les grandes compagnies semencières. Kokopelli veut sauver les semences de variétés potagères anciennes de la disparition, les protégeant contre l’hégémonie du cartel des semenciers qui réduisent gravement la biodiversité en limitant les variétés potagères à quelques hybrides F1 non reproductibles. Le but inavoué de cette manœuvre étant d’assurer la mainmise sur la population mondiale en la rendant dépendante de son alimentation comme veut le faire Monsanto en rendant les paysans dépendant de semences qu’ils ne peuvent ressemer.
Il n’y a pas de raison de soumettre des semences ancestrales à une procédure préalable de
mise sur les marchés.
Cette loi interdit de fait les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents !
Il est essentiel de préserver les semences locales, il est essentiel de préserver la liberté des paysans d’utiliser et d’échanger leurs propres semences. C’est une réforme générale de la législation sur le commerce des semences qui est en cours. Les petits paysans, les jardiniers, les paysans africains, les associations qui conservent et distribuent des semences anciennes n’ont pas été invités à la table des négociations.
Condamnée par la loi française en 2005 en première instance, Kokopelli s’était pourvue
devant la cour européenne de justice. Avec un certain optimisme, car l’avocat général de la cour européenne, Mme Kokott, estimait elle-même que Kokopelli était dans son bon droit de commercialiser des variétés anciennes de semences potagères.
L’arrêt de la cour européenne est tombé le 12 juillet 2012. Contre toute attente, la cour donne raison aux semenciers et interdit à Kokopelli de poursuivre son activité, tout en condamnant l’association à 100 000 euro de dommages et intérêts ! Il semble que le lobbying ait
fonctionné efficacement car cette décision défie toute logique démocratique. Il laisse planer un doute sévère sur les réelles intentions des instances européennes à l’égard du brevetage du vivant et menace l’avenir de nos enfants.
Nous attendons du gouvernement « de gauche » de Jean-Marc Ayrault une prise de position claire et ferme sur ce sujet.
Quant à nous, face à cette atteinte à notre indépendance alimentaire, nous affirmons le droit des paysans et de tous les individus à utiliser, à ensemencer, à échanger et même à vendre leurs propres semences, le droit et le devoir de touTEs à désobéir à une loi scélérate.
Parti pour la Décroissance
Les Zindigné(e)s!
Nous Tous, militants des différentes familles des gauches mondiales, fervents adeptes de la justice sociale et de l’égalité ;
Nous Tous qui nous voulons des enfants de Babeuf et entendons prendre aux riches pour donner aux pauvres parce que notre pauvreté est la condition de leur richesse ;-
Nous Tous, activistes écologistes antiproductivistes, convaincus que le mythe de la croissance est un piège, que la planète est déjà assez riche pour nourrir tous ses enfants ;
Nous Tous, hostiles à tout discours malthusien de haine des pauvres, toujours soupçonnés d’être des « idiots utiles » du système, toujours accusés d’être manipulés par les médias ;
Nous Tous qui nous réjouissons de la naissance du septième milliardième humains dans ce monde voué aux marchandises, preuve que le désir de vie reste provisoirement le plus fort, preuve que nous avons vaincu les grandes pandémies, preuve aussi que les pays appauvris ont su réussir leur transition démographique en trente ans au lieu de nos deux siècles ;
Nous Tous rétifs au sectarisme et aux idées tordues de ceux qui confondent objection de croissance et austérité imposée aux peuples dans l’attente d’un « grand soir » postpétrolier,
Nous tous, profondément amoureux du « Buen Vivir » et des mille et une façons de vivre qui s’inventent mondialement de rouvrir les chemins de l’émancipation et non pas de la régression,
Nous Tous, militants laïcs convaincus qu’on ne combat pas un intégrisme politique et économique en se soumettant à un intégrisme religieux,
Nous Tous, militants antifascistes inquiets de la montée des nouvelles extrêmes droites que nous aurions tort de confondre avec le passé,
Nous Tous, nous avons décidé de mêler nos convictions et nos doutes, de mêler nos voix pour parler plus fort mais aussi pour entendre ce qui se murmure aux quatre coins de la Terre.
Cette nouvelle revue trimestrielle se donne trois grands objectifs.
Être « une revue accessible au plus grand nombre » par le choix de textes courts, par le refus d’un jargon réservé aux seuls spécialistes, par le choix de niveaux et de styles d’écriture différents, par le choix de la découverte.
Être « une revue internationale » parce que si les enjeux se situent aujourd’hui directement au niveau mondial nos résistances sont encore trop souvent locales, parce que nous devons plus que jamais crier qu’il n’y a pas un monde développé et un monde sous développé mais un seul monde mal développé, parce que nous nous devons apprendre à conjuguer nos forces face à la crise systémique actuelle même si nous assumons pleinement notre parti pris en faveur de la démondialisation ,
Être « une revue thématique » parce qu’à l’heure de l’accélération de l’histoire et de l’effondrement de tous les grands systèmes de pensée, nous avons besoin plus que jamais de boussoles, nous avons besoin plus que jamais de faire le tour d’une question pour ne plus penser en rond, parce que nous devons nous donner l’espace de camper sur les deux versants de la critique sociale, c’est à dire dénoncer ce qui ne va pas mais aussi montrer ce qui partout émerge…
En finir avec la désespérance, être du côté de la vie… être du côté des multiples alternatives qui prolongent les résistances.
Nous avons besoin de votre confiance pour que ce projet puisse vivre. Aidez les Zindigné(e)s en souscrivant un abonnement !
L’opération Terra ségurana en pleine reconquête des terres – OIN plaine du Var
L'opération Terra Segurana menée conjointement par le Collectif "O.I.N. Plaine du var : pour un débat citoyen" et le Mouvement Citoyen du Pays Niçois suit son chemin et fait de plus en plus d'émules :
Tous les week-ends au 303 avenue sainte marguerite:
Travail de la terre, Repas partagé & Discussion sur nos actions
REJOIGNEZ-NOUS UN SAMEDI ET/OU UN DIMANCHE A PARTIR DE 10H !
En savoir plus sur l'OIN plaine du var sur cocomagnanville c'est ICI et ICI
Vélorution Universelle 13, 14, 15 Juillet 2012
Programme de la journée : Programme en pdf!
Ami-e-s cyclistes de tous horizons, cette année la Vélorution sera Universelle à... Concarneau !
Venez déferler avec nous et recouvrir l’asphalte breton d’une vague vélocypédique !
La Vélorution est une invitation à se déplacer ensemble à vélo sur la voie publique, où chacun prend ses reponsabilités.
C’est-à-dire :
passer un moment convivial autour de la culture du vélo
constituer le trafic (et non l’empêcher d’être fluide comme on l’entend parfois)
démontrer que le vélo est un objet parfait pour tisser des liens sociaux, au contraire des voitures
permettre aux cyclistes néophytes de faire une première expérience agréable et sécurisante du vélo urbain
faire preuve de responsabilité envers les choses (vivantes ou non) qui nous entourent
contester une approche uni-directionnelle des politiques publiques en faveur du moteur et de sa dépendance à l’énergie.
La Vélorution est une illustration du principe de la masse critique.
iNviTaTioN APéRO RéZo le 19/07/2012
Ce jeudi 19 juillet à partir de 19H00 au 4 rue Vernier à Nice (Tram arrêt libération)
INvITaTioN APéRO RéZo
Au local du futur café associatif
Visiter le local avant travaux prendre des nouvelles du projet court-circuit café et passer une soirée sympa autour d'une bière et d'un p'tit encas maison!!
Au programme:
19H00 Accueil ouverture du bar associatif "transitoire"
19h30 Projection du film "In transition" 45 minutes
20h15 Présentation du projet court circuit café et appel à bénévole!!
20h30 Pause apéro!
21h00 Concert : xxx
Un café associatif agriculturel, c'est quoi?
- Un lieu associatif, convivial et chaleureux, pour promouvoir des alternatives de consommation et de vie dans un contexte de transition
- Un lieu d'éducation populaire au sein duquel les gens de tout âge et de tous milieux
se retrouvent, échangent, s'informent notamment autour d'un fond documentaire, d'ateliers ou d'un bon repas !
- Une vitrine des initiatives locales, écologiques et solidaires.
Le Sarkophage a VRAIMENT besoin de vous / Forum mondial de la pauvreté
Nous transmettons un double appel de Paul Ariès :
- pour le Sarkophage
- pour le Forum mondial de la pauvreté : 24, 25 et 26 juillet
Le Sarkophage a VRAIMENT besoin de vous ! CherEs amiEs, cherEs camarades, faite circuler cet appel ! Achetez le arkophage actuellement en Kiosque ! Nous avons sorti Sarkozy ! Le Sarkozysme n’est pas mort ! Le combat continue ! Le sarkophage continue !
Achetez de toute urgence le n° de mai/juin dans les kiosques ! Nous avons besoin de votre soutien immédiat. Abonnez-vous ! Abonnez vos amiEs ! Nous avons besoin du Sarkophage parce que la première normalité de notre Président Nomal est de dire qu’il n’y a rien de possible sans croissance économique…. Face à ce président sans imagination…, Le Sarkophage reste avec son édition papier tous les deux mois et avec ses forums (ralentissement, gratuité, désobéissance, pauvreté, etc) une source de renouvellement de la pensée et des pratiques des gauches…
Face au mépris des pauvres et à leur culpabilisation, face au misérabilisme si cher aux gens « biens » lorsqu’ils parlent des naufragés de leur système, face à l’effondrement social, écologique, politique, humain, nous serons 30 000 les 24, 25 et 26 juillet à Pau sur les terres de la communauté Emmaüs de Lescar Pau, dite la rebelle, l’insoumise pour fêter les 30 ans de la communauté et pour participer au 1er forum mondial de la pauvreté co-organisé avec le Sarkophage, le journal des gauches antiproductivistes.
Trois jours de grands débats avec Jean Ziegler, Samir Amin, le CADTM, le CETIM, Le centre Tricontinental, ATTAC et bien d’autres. Avec pour la première fois en France, Alberto Acosta, le père du mouvement du « Buen Vivir » et du projet Yasuni-ITT. Nous serons 30 000 pour dire qu’il faut en finir avec le mensonge social sur une réinsertion des naufragés dans ce système : cette réinsertion n’est ni possible ni souhaitable. Nous serons 30 000 pour découvrir qu’existent encore des milieux populaires, des cultures populaires. Nous serons 30 000 pour entendre parler d’alternatives en souffrance et de socialisme gourmand. Nous serons 30 000 pour rêver à une gauche maquisarde, une gauche buissonnière mais qui fasse école. Nous serons 30 000 pour revendiquer le droit aux alternatives, pour exiger de ce nouveau pouvoir, tout de même préférable au précédent, les moyens de multiplier les expérimentations. La gauche avait su en 1981 libérer de nouveaux territoires : ceux des radios libres, des lois Auroux.
Nous seront 30 000 pour revendiquer les moyens d’inventer ensemble d’autres façons de vivre. Le matin on fera débattre, l’après-midi village associatif et sieste, et le soir et la nuit une myriade de concerts. Le programme complet est sur les sites du journal le Sarkophage et de la communauté Emmaüs de Lescar-Pau. On a sorti Sarkozy mais le sarkozysme n’est pas mort. Le combat continue ! le sarkophage continue ! pour participer à l’invention d’une nouvelle gauche antiproductiviste, d’une nouvelle gauche qui se mette à l’écoute des milieux populaires, des appauvris du Sud et du Nord.
Paul Aries Directeur du journal le Sarkophage
Festival de permaculture 2012 : rencontre des alternatives
Inscriptions ouvert ici (Fstivaliers)
Inscriptions (Bénévoles)
Le festival de permaculture 2012 au Domaine de la Source à Villars Sur Var, près de Nice, du 25 au 29 juillet.
Le Domaine de la Source est une preuve quotidienne de la richesse de la nature lorsqu'elle est préservée, des dizaines de plantes sauvages comestibles et plantes médicinales, une
situation bio-climatique exceptionnelle. C’est également un lieu magique pour faire la fête avec une rivière d'eau claire qui coule abondamment toute l'année où la baignade est un régal. Les festivaliers camperont dans des forêts mixtes de feuillus et conifères.
Au programme : conférences, ateliers, concerts, fanfares, spectacles, débats, projections, marché … animé par VOUS
Vous y trouverez le monde de la permaculture et ses multiples applications. Le festival est aussi l’occasion de célébrer ensemble les projets réalisés et de créer encore plus de réseaux pour les projets à venir.
Festival Solidaire: pour permettre à toutes et tous de venir et participer nous avons décidé de demander aux festivaliers de payer "prix libre conscient" avec un repère de 35€ pour les 5 jours (camping, activités, nourriture)
Il y a la place pour 2000 festivaliers/intervenants/artistes sera un espace d’échanges entre les acteurs qui militent pour un monde plus durable. Les associations locales (A.M.A.P, boutique solidaire, slow food, initiatives de transition…) seront présentes pour partager leurs expériences et exposer une manière d’initier une transformation au niveau local.
Cet événement participatif et autonome de 5 jours, donnera la possibilité à chacun d’être acteur dans la gestion et l’organisation du festival. Un tableau avec la répartition des ateliers sur le site sera affiché sur le festival pour donner la possibilité à chaque participant de proposer un atelier, un débat, de présenter un projet…
Le festival de permaculture 2012 a besoin de votre créativité et votre engagement pour sa préparation et sa mise en place, si vous voulez participer à l’organisation, être bénévole, proposer un spectacle, des ateliers … contactez-nous vite.
Vous trouverez tous les liens pour vous inscrire et participer à l'organisation ICI
A très bientôt,
L’équipe du festival.
Ecotopia Bike Tour 2012
Cette année le Bike tour va traverser le sud de l’Europe, le projet étant accueilli par Recherche et Décroissance. Le thème de cette année sera « vers la décroissance » – Mettre au défi la mentalité de croissance destructrice du capitalisme qui prédomine de nos jours et à la recherche de vraies valeurs sociales et environnementales.
Cette année, le BikeTour passera en France par Narbonne, Montpellier, Avignon, Marseille et Gap.
João et Alice, nos coordonnateurs internationaux, viennent d’arriver à Barcelone et se mettent déjà à l’oeuvre.
Plus d’info disponible sur notre wiki!
Pour s’engager ou en découvrir plus, merci de nous contacter à info@ecotopiabiketour.net
Nous sommes une communauté eco-mobile, militante et basée sur les principes « fais-toi-même » (do it yourself), qui se rassemble toutes les étés depuis déjà 20 ans. Nous désirons apprendre des uns les autres et avec des communautés locales que l’on visite, et soutenir leurs campagnes de façon créative. On transporte toutes nos affaires sur les vélos et remorques et toutes les décisions de groupe sont prises en consensus. C’est alors un projet pour tout le monde qui veut faire partie d’une communauté et de voyager sans moteurs. Exactement le contraire d’un vol à la plage tous frais payés.