R.O.C. 06
20Déc/11Off

GOODPLANET for Goodgreenwashing!

Toujours à la quette d'un sujet intéressant, j'ai eu le bonheur de rechercher décroissance sur GOOGLE, et o combien mon indignation fut grande lorsque je découvris le fruit de ma recherche par une publicité en tête de recherche : le site Goodplanet.info parle de décroissance. Dans un engouement de curiosité je me suis dit que google était devenu fou car une publicité parlant de la décroissance, il y a certainement une coquille dans le potage. NON, le site goodplanet parle bien de décroissance et fait de la publicité, et d'un profond dégout je passai  rapidement à des convulsions vomitives en cliquant sur le lien.

 

 

 

Interressons nous à qui est goodplanet.info

Faisant parti d'un gigantesque réseau de site Goodplanet.info, mygoodjobs.org, goodplanet.org,... Goodplanet.info veut faire "comprendre l'environnement et ses enjeux", une sorte de média mêlant un peu tout et rien pour parler d'environnement, de polution, de politique, ... Dans la section économie nous trouvons : Consommer, Décroissance, Développement durable, Eau virtuelle, Économie, Mines, Barrages, Nanotechnologies, Labels, Investissement, Responsabilité. Imaginez l'hérésie de placer décroissance entre consommer et développement durable, mais qui peut être au manette d'un tel bordel? Nous retrouvons comme président? Je vous le donne en mille? un indice peut être : notre hélicologiste préféré ? Trouvé  : Yann Artus Bertrand ! En photo ci dessous avec les acteurs phares de l'indice Low Carbon 100 qui ouvrent les marchés européens de NYSE Euronext depuis Paris! Et qui peut soutenir Goodplanet? Les mêmes qui peuvent se payer une bonne tranche de greenwashing, après avoir aider au financement de construction de centrale nucléaire dans le monde : BNP PARIBAS, dont le slogan est : pour un monde qui bouge. Alors j'aime pas faire de caricature, ni avoir de mauvais sentiment, ni même mettre à l'index, mais trop c'est trop! Si on est pas en plein greenwashing, ou de se donner bonne conscience, ou même prendre littéralement les gens pour des cons, qu'on m'explique.

S'il n'est pas objecteur de croissance, certes, mais il se dit écologiste, et l'écologie ne peut qu'être anticapitaliste,  André Gorz doit se retourner dans sa tombe. Lorsque Paul Ariès et Serge Latouche annonce la juste adaptation de la planète et de l'homme, pour leur GoodPlanet financière, lorsque le journal la décroissance mets à l'index Nicolas Bertrand, je mesurai pas totalement que Nicolas Bertrand c'est l'intoxication cancéreuse de l'éducation écologique populaire, il faut dénoncer la lobotomie dangereuse que ces gens organisent. Et pour modifier une citation de Jean Paul Sartre, bientôt plus besoin de réchauffement climatique pour griller la planète, l'enfer c'est eux!

Note : Deux articles très interressant du tout et n'importe quoi : "L'abus de viande nuit à la planète"  ,  "Manger des fruits et légumes, c'est bon pour la santé, pas pour la planète"  , mais j'ai trouver aucun article sur "Le productivisme, le capitalisme, le libéralisme et le consumérisme nuit à la planète et à ses habitant-e-s", aucun non plus sur "Nicolas Bertrand tais toi, tu dis n'importe quoi".

 

19Déc/11Off

A quoi sert la gauche?

Nous ne pouvons pas zapper l'éditorial du Sarkophage (N°27) des mois de novembre-décembre, car il est plein de clairvoyance et reflète la situation électorale actuelle de la France. Nous remercions Paul Ariès pour ce texte qui illustre purement le soustitre du Sarkophage : "Comprendre c'est désobéir"! Le ROC06 sera comme le Sarkophage ceux qui désobéiront aussi sous cette gauche ou cette droite, et qui désobéiront pour construire de nouveaux jours heureux.

La question est légitime depuis la publication des deux ouvrages de Laurence Parisot, la patronne du Medef. Dans Besoin d’air (Seuil, 2007), elle expliquait que le problème ne serait pas la croissance économique. Elle reconnaissait certes que le système a bousillé le système, mais, promis-juré, on ne le ferait plus. La solution serait le capitalisme vert, c’est-à-dire la volonté d’adapter la planète puis l’humanité elle-même aux besoins du productivisme. Nous avons connu, dans la foulée, le Grenelle des dupes et sa conclusion la politique de « juste adaptation ». Dans Un piège bleu Marine (Calmann-Lévy, 2011), Parisot s’en prend cette fois au Front national. Le patronat et le capitalisme seraient finalement les meilleurs remparts contre le retour de la bête immonde… Ce bréviaire de la dame de fer du Medef est l’œuvre d’un patronat sénile. Pas un mot sur la collaboration économique du patronat français durant la Seconde Guerre mondiale, ni sur le « plutôt Hitler que le Front populaire » cher aux milieux d’affaires, ou sur le financement des ligues factieuses par le grand capital. Saluons le tour de force qui fait apparaître le patronat sans passé et sans passif. Ce bréviaire s’en prend aussi aux thèses de la gauche sans jamais la nommer, comme si le programme « bleu Marine » était altermondialiste et anticapitaliste, comme si la voie royale qui conduit au Front National n’était pas la droite populaire ! Le vote bleu Marine serait le vote anti-argent, antimarchés, antiéchanges… Il prolongerait la victoire du Non au référendum…
À quoi sert la gauche ? La question est légitime au regard de l’absence des thèses antiproductivistes au sein de la campagne. Je ne parlerai même pas des « cocus » de la « démondialisation », finalement invités à voter pour François II. Le terme le plus utilisé d’ailleurs par les impétrants, Hollande et Aubry, fut celui de croissance économique. Cette gauche-là n’a toujours rien compris. Le «capitalisme coopératif» est une chimère. Quant aux autres gauches, elles donnent le sentiment d’un sacré retard à l’allumage, faute d’oser faire véritablement du neuf en politique. J’ai bien peur qu’on nous refasse le coup d’une énième campagne strictement antilibérale, d’une campagne très éloignée de la révolte de la jeunesse dont le mouvement des Indignés est un symptôme. J’ai vécu le samedi 22 octobre un très mauvais rêve lors de l’assemblée générale des Services publics à Valenton. J’ai pu entendre des dirigeants et des cadres communistes dire que l’écologie antiproductiviste était un peu malthusienne, que la désobéissance c’était bien joli, mais pas à la hauteur de 2012, que l’idéal serait que les Africains aient autant de voitures que les Français, que la gratuité ne serait pas une bonne solution car il faudrait d’abord faire payer les riches, bref que les antiproducti- vistes voudraient finalement affamer le peuple ! La gauche antiproductiviste est donc dans l’attente que les candidats de la vraie gauche franchissent enfin le Rubicon… Europe-Écologie a bien raison de dire préférer ne pas avoir de députés plutôt que de renoncer à la sortie du nucléaire… Cette position doit être celle de tous les candidats de la vraie gauche, comme ils doivent dire qu’ils préféreraient ne pas avoir de députés plutôt que de ne pas revenir à la retraite à 60 ans sans malus, plutôt que de ne pas obtenir les 32 heures sur 4 jours, plutôt que de ne pas avancer vers la gratuité des services publics. Le Sarkophage sera de ceux qui désobéiront aussi sous la gauche, de ceux qui désobéiront pour construire de nouveaux jours heureux.

Paul Ariès

16Déc/11Off

La conférence gesticulée « faim de pétrole » devient « le plein d’énergie »

Une première partie pour comprendre la crise énergétique qui nous pend au nez. Une crise qui, très simplement, pourrait mener à la fin de notre civilisation industrielle. Pour combien de temps pouvons-nous encore nous permettre l’insouciance ? Pour les experts en retraite de l’industrie pétrolière, c’est déjà trop tard, pour ceux en activité, nous avons encore 10 ans, au mieux.

Le monde militant connait plusieurs de ces scénarios catastrophes. L’écart entre ce que l’on sait et ce qu’on arrive à faire pour changer le monde produit de l’impuissance. Il faut donc soit moins savoir de choses soit être capable d’augmenter son pouvoir d’agir.

Avouons nos faiblesses et sortons de l’information qui ne pousse que peu de gens vers l’action. Ne jugeons plus ceux qui militent autrement ! Donnons du corps à la convergence des luttes ! Réapproprions-nous l’action directe !

Une seconde partie pour comprendre ce qui provoque cette impression de n’être qu’entre « déjà convaincus » et des pistes pour militer de manière joyeuse et offensive. En reprenant notamment les idées de Saul Alinsky, qui a préconisé de péter dans un opéra pour réhabiliter un quartier insalubre. Et ça a marché !

http://www.scoplepave.org/l-energie


Inculture(s) 4 - L'énergie par funambulants

13Déc/11Off

Appel pour nos montagnes, ouvrir le champ des possibles

Présentation de l’Appel
L’Appel pour nos montagnes est une campagne d’opinion visant à rassembler les acteurs de la montagne, les citoyens, les décideurs politiques pour construire ensemble une nouvelle vision de la relation entre l’Homme et les espaces montagnards.

L’Appel pour nos montagnes vient s’inscrire dans le prolongement des Assises de l’alpinisme. A l’initiative de Mountain Wilderness (MW), de la délégation française de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA France) et de l’Association Nationale des Centres Et Foyers de ski de Fond et de montagne (ANCEF), une quarantaine de personnes se sont réunies en juin 2011 au refuge du Promontoire, au coeur du Parc national des Écrins, au pied de la reine Meije. (en savoir plus sur ces 3 ONG)

Elles se sont accordées autour d’un texte fondateur : « L’appel pour nos montagnes ».

Par la suite, plus de 130 personnalités de tout horizon se sont appropriées cet appel et le portent aujourd’hui jusqu’à vous !

C’est à vous d’agir, rejoignez-nous !


« La montagne est aujourd’hui un terrain d’exploration du capitalisme vert. Si nous perdons ce combat pour défendre la montagne et ses habitants, nous perdrons beaucoup d’autres combats nécessaires pour assurer le bien vivre à tous. »

Paul Aries

4Déc/11Off

Privatisation des semences, privatisation du vivant!!!

Article publier sur http://www.confederationpaysanne.fr
29 nov 2011

Lundi, les députés ont entériné la Loi sur les Certificats d'Obtention Végétale.

Cette loi va étendre l’obligation de payer une nouvelle taxe, la « Contribution Volontaire Obligatoire » à 21 espèces : orge, avoine, pois, trèfle, luzerne….

Pour les autres espèces (cultures intermédiaires, légumes, soja) elle interdit les semences de ferme. Les paysans qui ne respecteront pas cette loi seront des contrefacteurs, donc des délinquants.

Le premier effet de cette loi est de taxer les éleveurs qui font de l’autoconsommation de leurs céréales ou qui cultivent des plantes fourragères.

L’objectif des semenciers est d’augmenter progressivement la taxe pour que les paysans trouvent moins d’intérêt à faire de la semence de ferme.

D’ici quelques temps, les semenciers auront la mainmise totale sur les semences alors qu’actuellement ils ne fournissent que 50% des volumes. Nous nous trouverons alors dans une totale dépendance qui peut mettre en péril la capacité même à ensemencer tous nos champs.

Voilà ce que viennent de voter les députés sous la pression des lobbies semenciers et du président de la FNSEA.

La Confédération paysanne appelle tous les paysans à refuser le paiement de cette taxe et tous les candidats aux prochaines élections à s'engager à abroger cette loi scandaleuse.

rassemblement_semences_28112011 par Confederation_paysanne

3Déc/11Off

Empreinte écologique

Article repris de la revue Biocontact n°132 de Janvier 2004, sur le site onpeutlefaire.com

Notre empreinte écologique est une estimation de la superficie (en m2) terrestre ou marine biologiquement productive nécessaire pour répondre à l'ensemble de nos besoins. La Terre entière pourra-t-elle y pourvoir ? Sûrement pas !

Le développement durable a le vent en poupe : les annonceurs l'utilisent comme argument publicitaire, certains hommes politiques l'incluent dans leurs thèmes de campagne, les premiers produits labellisés « durable » apparaissent dans les rayons des supermarchés.
Pour autant, le citoyen, le chef d'entreprise ou l'élu qui souhaite « faire du développement durable » se trouve bien souvent dans l'impossibilité d'évaluer la portée de ses décisions, il ne sait pas si tel achat, tel investissement ou telle orientation politique sont dans le ton du développement durable. Il ne le sait pas, parce qu'il ne dispose pas d'outils de mesure fiables.
Après la crise de 1929, les gouvernements qui se sont lancés dans la course à la croissance économique ont eu besoin d'un indicateur pour mesurer le résultat de leurs efforts. Le PNB a été inventé par le Prix Nobel Simon Kuznets pour répondre à ce besoin. Aujourd'hui, face au défis du 21e siècle, et notamment face à l'épuisement programmé des ressources individuelles, les gouvernements et les individus qui souhaitent mettre en oeuvre les concepts du développement durable ont, eux aussi, besoin d'outils pertinents. L'empreinte écologique est un de ces outils.

Les pays du Nord surexploitent les ressources naturelles.
Qu'est ce que l'empreinte écologique ?

C'est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.
Imaginez que vous êtes un Robinson Crusoé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île (terre, lagon et mer accessible compris) pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ?
Cette surface représente l’empreinte écologique de notre Robinson Crusoé. On comprend intuitivement que si le mode de vie de notre naufragé exerce une pression trop forte sur son île (s’il fait par exemple des grands feux de camp tous les soirs pour tromper sa solitude), c’est-à-dire si son empreinte écologique est supérieure à la taille de son île, sa survie risque d’être compromise à plus ou moins long terme…
A l’échelle du globe, l’empreinte écologique de l’humanité est une estimation de la superficie terrestre ou marine biologiquement productive nécessaire pour répondre à l’ensemble de nos besoins.

Selon le « Rapport Planète Vivante 2002 » du WWF (téléchargeable en français sur le site www.wwf.fr), l’empreinte écologique globale de l’humanité a presque doublé au cours des 35 dernières années, et dépasse de 20% les capacités biologiques de la Terre. Cette étude permet aussi de mettre en évidence de profondes disparités écologiques entre les pays : l’empreinte par personne des pays à hauts revenus est en moyenne six fois plus élevée que celle des pays à faibles revenus.
En clair, nous vivons en « sur-régime » par rapport aux ressources de la planète, et nous mettons gravement en péril les générations futures : en 2050, si nous ne faisons rien, l’empreinte écologique de l’humanité pourrait dépasser de 100% la capacité biologique de la planète ! Nous sommes comme un ménage qui hypothèquerait son logement, un bûcheron qui exploiterait sa forêt au-delà de sa capacité de régénération, ou une entreprise qui puiserait dans son capital pour faire face à ses dépenses.

« Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfant » (proverbe indien)

L’empreinte écologique de la France

Avec le soutien du ministère de l’Écologie et du Développement durable, WWF-France a mené une étude pour identifier les applications possibles, en France, de l’empreinte écologique. Cette étude a permis de montrer que l’empreinte écologique de la France a augmenté de 47 % en moins de 40 ans alors que sa population n’a augmenté que de 27 %.
La principale conclusion est que la demande totale de la France sur la nature a dépassé de beaucoup la capacité biologique du pays : l’empreinte écologique de la France en 1999 a été de 309,8 millions d’hectares globaux. Le style de vie de la France ne pourrait donc pas être appliqué au monde entier.
L’empreinte française en 1999 était de 5,2 hectares globaux par personne, ce qui dépassait de 83 % la biocapacité par personne du pays (2,9 hectares) : il nous faudrait donc quasiment « une France » supplémentaire pour répondre à nos besoins.
Et comme le déclarait fort justement le président de la République à Johannesburg : « si le monde entier vivait comme les Français, il nous faudrait deux planètes supplémentaires ! »

Comment réduire son empreinte écologique ?

La réduction de l’empreinte écologiqe nécessite la mise en œuvre d’initiatives dans de nombreux domaines :
La production : en améliorant l’efficacité des ressources avec lesquelles on produit des services et des biens
La consommation : en améliorant l’efficacité dans la consommation des ressources et en supprimant les disparités entre les pays à hauts revenus et les pays à faible revenus.
La législation et la fiscalité : en encourageant les lois et les mesures fiscales qui favorisent les activités à moindre impact écologique.
La population : en maîtrisant la croissance démographique, notamment en favorisant l’accès à l’éducation des femmes dans les pays en voie de développement.

Et à mon niveau, que puis-je faire ?
Je remplace 5 ampoules classiques par des ampoules fluocompactes à économie d’énergie : je réduis mon empreinte écologique de 100m2 par an.
Pour la nourriture que je consomme, j’augmente de 50 % la part qui est produite localement : je réduis mon empreinte écologique de 300m2 par an.
Chaque année, je remplace 5 heures de voyage en avion par le même trajet en train ou en car : je réduis mon empreinte écologique de 1000 m2 par an.
Chaque jour, je passe 3 minutes de moins sous la douche : je réduis mon empreinte écologique de 400 m2 par an.
Je ferme le robinet d’eau pendant que je me brosse les dents : je réduis mon empreinte écologique de 100 m2 par an.
Je conduis 25 km de moins en voiture par semaine : je réduis mon empreinte écologique de 500m2 par an.
Une fois par semaine, je remplace la viande que je mange habituellement au dîner par un substitut végétal (steak de soja par exemple) : je réduis mon empreinte écologique de 1000 m2 par an.
J’augmente de 50 % la proportion de nourriture que je consomme qui n’est ni emballée, ni traitée industriellement : je réduis mon empreinte écologique de 500 m2 par an.

2Déc/11Off

En-transition 1.0 Transition Town

Le film « In transition » , « en Transition », est le premier film sur le mouvement Transition, fait par des gens, qui connaissent le mieux ce mouvement : ceux qui le mettent en pratique depuis longtemps. Transition est une possibilité, un moteur pour donner une réponse au pic-pétrolier et au changement climatique partout dans le monde. Il agit, reconstruit l’économie locale, avec créativité, imagination, humour, dans un esprit solidaire et retisse les liens sociaux dans les communes. C’est positif, dirigé sur des solutions, des actions viables, simples et efficaces, agréables et durables. Le film (en anglais sous-titré en français) explique la notion de pic pétrolier et montre des exemples d’initiatives réalisés dans le monde: jardins familiales, (ré)plantations des vergers, énergie renouvelable, argent local, voitures électriques de location, ateliers ludiques de recyclage, restaurants utilisant des produits locaux, etc.
[iframe http://player.vimeo.com/video/21598658?title=0&byline=0&portrait=0 800 454]

En-Transition 1.0 with French voice-over from Transition Towns on Vimeo

 

A ce moment on attend la version Transition 2.0

 

30Nov/11Off

Qui a tué la croissance !!!

Inspiré du livre de Richard Heinberg : "The End of Growth: Adapting to Our New Economic Reality " cette vidéo explique comment l'utopie de croissance infinie, nous conduit dans le mur ou le gouffre et surtout nous alerte sur le message ambiant en ce début de campagne électorale pour la présidentiel que les vendeurs de croissance nous font adhérer à un projet fantaisiste, fou, et dangereux.

17Août/11Off

Quand les capitalistes achètent une tronçoneuse, ca saigne.

Avons nous réellement besoin d'un musée du tek sur nos terrasses, ou dans nos salons? Qui n'as pas vu, à la veille de l'été, ces charmantes petites chaises de tek ou d'autres essences de bois exotique placardées sur 12m² de panneau publicitaire, au prix  de dix baguettes de pain. Payons nous le prix de ce bois si beau ? Cette table "design" sera dans quelques années passée de mode tous comme le buffet de feue grand mère. Il faudra alors acheter une nouvelle essence, "plus à la mode", que l'on condamnera aussitôt et à jamais  aussi à la mort. Plus de forêt tropicale, plus d'Orang-outan en malais l'"homme de la forêt". Sommes nous fous pour exterminer la flore, la faune et la vie, nous  avons plongé dans une folie criminelles qui dépasse l'entendement, condamnant nos propres enfants à une vie incertaine? Et même si nous n'achetions plus de bois tropicaux, ne consommerions nous plus l'huile de palme que l'on nous repends dans toutes nôtres bouffes, et qui remplace la forêt de Bornéo? Ne consumerions nous plus le bœuf nourrit au soja qui remplace la forêt du Brésil?  Nous n'avons pas le droit de sombrer dans la résignation agissons maintenant avant qu'il ne soit trop tard.

Greenpeace / Nestle from id0 on Vimeo.

 


La déforestation durable 1/2 par Ash67


La déforestation durable 2/2 par Ash67

14Août/11Off

Homo-Toxicus [Carole Poliquin et Isaac Isitan]

Une expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes

Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l'environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d'entre elles s'infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd'hui à nos enfants notre patrimoine toxique.

Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice explore les liens entre ces substances toxiques et l'augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l'hyperactivité. Les conclusions sont troublantes...

 

http://www.homotoxicus.com/