1er forum mondial de la pauvreté
Face au mépris des pauvres et à leur culpabilisation, face au misérabilisme si cher aux gens « biens » lorsqu’ils parlent des naufragés de leur système, face à l’effondrement social, écologique, politique, humain, nous serons 30 000 les 24, 25 et 26 juillet à Pau sur les terres de la communauté Emmaüs de Lescar Pau, dite la rebelle, l’insoumise pour fêter les 30 ans de la communauté et pour participer au 1er forum mondial de la pauvreté co-organisé avec le Sarkophage, le journal des gauches antiproductivistes.
Trois jours de grands débats avec Jean Ziegler, Samir Amin, le CADTM, le CETIM, Le centre Tricontinental, ATTAC et bien d’autres. Avec pour la première fois en France, Alberto Acosta, le père du mouvement du « Buen Vivir » et du projet Yasuni-ITT. Nous serons 30 000 pour dire qu’il faut en finir avec le mensonge social sur une réinsertion des naufragés dans ce système : cette réinsertion n’est ni possible ni souhaitable. Nous serons 30 000 pour découvrir qu’existent encore des milieux populaires, des cultures populaires. Nous serons 30 000 pour entendre parler d’alternatives en souffrance et de socialisme gourmand. Nous serons 30 000 pour rêver à une gauche maquisarde, une gauche buissonnière mais qui fasse école. Nous serons 30 000 pour revendiquer le droit aux alternatives, pour exiger de ce nouveau pouvoir, tout de même préférable au précédent, les moyens de multiplier les expérimentations. La gauche avait su en 1981 libérer de nouveaux territoires : ceux des radios libres, des lois Auroux.
Nous seront 30 000 pour revendiquer les moyens d’inventer ensemble d’autres façons de vivre. Le matin on fera débattre, l’après-midi village associatif et sieste, et le soir et la nuit une myriade de concerts. Le programme complet est sur les sites du journal le Sarkophage et de la communauté Emmaüs de Lescar-Pau. On a sorti Sarkozy mais le sarkozysme n’est pas mort. Le combat continue ! le sarkophage continue ! pour participer à l’invention d’une nouvelle gauche antiproductiviste, d’une nouvelle gauche qui se mette à l’écoute des milieux populaires, des appauvris du Sud et du Nord.
Paul Aries Directeur du journal le Sarkophage
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