Le socialisme gourmand , Le bien vivre, un nouveau projet politique [Paul Ariès]
Pour Paul Ariès, la gauche est responsable de ses impasses. Elle a choisi de sacrifier les bourses du travail, le mouvement coopératif ; elle n’a pas voulu mener la lutte des classes dans le domaine des modes de vie ; elle a choisi d’intégrer les milieux populaires dans la nouvelle économie matérielle et psychique du capitalisme. Elle n’a rien compris à l’antiproductivisme et aux conséquences des luttes écologiques.
L’auteur propose de multiplier les expérimentations individuelles, collectives, institutionnelles, de réinventer un syndicalisme à bases multiples, un socialisme municipal, une économie solidaire et sociale. Il en appelle à une gauche maquisarde, rebelle, buissonnière qui sache faire école, pour investir les marges mais aussi d’ouvrir des zones extérieures au-dedans du système. Il en appelle à favoriser les dynamiques de décrochage, les actes de « désadhésion ».
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