OIN, la vallée eco-capitalo-compatible durable.
Voici le dernier rebondissement sur l'OIN. Faisant écho à notre article du 16 mars 2011 "OIN ou kindergarten?", OIG-VAR s'est vu refuser une rencontre avec Estrosi et Ciotti le 11 juillet 2011. La remarque faite était "Sauf erreur de votre part, vous n'êtes en effet ni agriculteur, ni mandaté pour être le porte-parole de l'ensemble du monde agricole, à l'inverse de la chambre d'agriculture.". Devons nous voir dans cette lettre un défaut de démocratie? Non juste la réponse de "nos" élues à la représentation du peuple dans notre démocratie. Les IndignéEs auraient-ils raison de dire que les politiciens ne nous représentent plus? Organiser en regroupement d'associations non politisées l'OIG-VAR, devrait t'il avoir une action politique?
Le président du département, Mr Ciotti, évoquait « un minimum de 250 hectares et jusqu'à 420 hectares d'espaces agricoles » dans la plaine du Var. La vaste blague sur 10 000 hectares, la vision suicidaire de réserver entre 2,5 et 4,2% du territoire pour l'agriculture, alors que Nice et les Alpes Maritimes ont un déficit immense, en sol agricole à mettre en lien avec une population complètement disproportionnée pour le territoire. Mais le projet de l'OIG-VAR, nous l'espérons n'est pas de se contenter d'une miette pourrie. Parce qu'avec usine, grand axe de circulation, autoroute, quelle nourriture pourrie nous voulons faire pousser dans ces champs? Qui comptons nous alimenter avec ces légumes, ces fruits, ces céréales? Michel Gasiglia ne s'attendais pas à cette réponse, et nous lui rappelons ce que nous avions écrit lorsqu'il proposé un référendum. "Est-ce que la décision est locale ou nationale dans un OIN? A-t'on vu un seul OIN, par le passé, réserver un seul mètre carré d'espace à l'agriculture, ou à l'environnement? Bien au contraire on détruisait d'immenses parcelles de terre sans valeur dans les yeux de l'Etat pour construire des villes nouvelles". N'a-t-on pas vu des référendums ne servir à rien, face à la politique de l'UMP? La réponse à faire face à l'OIN, c'est tout simplement de le refuser. L'action à mener c'est de faire comprendre aux azuréens que rendre 1m² de terrain stérile par des projets farfelus, sera 1m² de perdu pour les générations futures. La terre du Var, ne leur appartient pas, elle nous appartient et on a le devoir de se l'approprier pour des projets futures et non futuristes.
Les objecteurs de croissance dénoncent chaque jour la politique d'adaptation de l'homme, de la planète et de l'économie au productivisme. La solution pour la planète était toute trouvée : le développement durable. Les éco-tartuffes en voulais, alors nous allons en avoir. Une belle vallée éco-capitalo-compatible durable.
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