Militons pour la décroissance du temps de parole de Luc Ferry.
Luc Ferry, Le Figaro, 28-4-2010. « Ils plaident pour une écologie de l’innovation et de la rationalité, à l’encontre de l’idéologie de la décroissance et de l’autopunition. »
« L’idéologie de la décroissance participe de cette tendance dépressive. (…) Quelle femme voudrait revivre dans une tribu amérindienne, être mariée de force ? Quel adolescent voudrait être scarifié à 12 ans ? »
Au pays de l'homme qui dit voir des pédophiles de partout, mais ne dépose pas de plainte pour les confondre. Au pays où le philosophe préfèrent Marine Lepen à Olivier Besancenot, là où les propos de ce même philosophe arrivent par de grandes phrases creuses, se basant sur 2 ou 3 statistiques pourris, à défendre non seulement l'extrême droite Française mais l'extrême droite Européenne. Au pays ou ce même philosophe a eu en charge le ministère de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, comme par un lègue de sang de son grand grand oncle. Lui qui voulais nous apprendre à vivre, donner du sens à notre vie, donner du sens à la famille, devrait peut être donner un vrai sens à la sienne et remettre en cause le modèle de société qu'il a défendu, et cesser de nous voir comme des youpy-youpy primaires néandertalien, voulant marier de force nos propres filles et femmes, scarifier nos enfants de 12 ans. Malheureusement la décroissance c'est aussi la décroissance de l'injustice envers les femmes, des traitements indignes envers elles et un élan féministe, par et pour les femmes.
Nous ne sommes pas non plus de dangereux dépressifs névrotiques adeptes du cilice et de l'autoflagélation chrétienne, mais plus d'une vie rationnel, partageuse, fraternel, simple et heureuse : tout le contraire des torrents qui se déversent philosophiquement dans les apparitions de Luc Ferry. Nous adressons à Monsieur Ferry grand manipulateur(1), une demande pour qu'il puisse faire tourné sa langue dans sa bouche plus souvent, et nous lui donnons une phrase à méditer : "Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi".
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