NON AU GAZ DE SCHISTE dans les Alpes Maritimes comme de partout dans le monde.
CONFERENCE / DEBAT PUBLIC
(Maison des associations) 288 Chemin de Saint Claude ANTIBES
VENDREDI 29 AVRIL de 18H30 à 21H00
LE COLLECTIF-06 « NON AU GAZ DE SCHISTE » et ATTAC-06 organisent cette rencontre pour sensibiliser les citoyens sur les dangers que constituent les explorations et l’exploitation des gaz de schiste.
De nombreux collectifs regroupant citoyens, organisations syndicales et associations se créent partout en France pour exprimer le refus pur et simple de ce projet et l’exigence de son arrêt immédiat.
Le PERMIS DE BRIGNOLES s’étale sur plus de 6.000 km2. Les conséquences de ces exploitations concernent la totalité du bassin Grassois et le VAR.
Le GOUVERNEMENT veut faire croire qu’il arrête l’exploitation des gaz de schiste alors qu’il gèle le processus en attendant que « l’environnement » fasse des projets de lois vides de sens.
Venez soutenir notre action pour la protection de notre santé, celle de nos enfants
ENTREE LIBRE !
Exigez la démission de NKM-Jouzel !
http://www.contre-grenelle.org/?chemin=petition
Le gouvernement français appelle à faire de 2011 l'année de validation du Grenelle de l'environnement. La Ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), invite à faire de la "juste adaptation" aux conséquences du réchauffement sa nouvelle priorité. Les deux premières phases sont déjà actées :
1 - consultation officielle en novembre des ex-participants du Grenelle pour convaincre notamment les ONG autoproclamées représentatives de devenir les porte-parole des politiques d'adaptation,
2 - caution scientifique apportée par Jean Jouzel, glaciologue, directeur de recherches au CEA (énergie atomique), ex-vice-Président du GIEC, mais aussi conseiller "écolo" d'Edf, président du Mouvement Universel de la responsabilité scientifique (MURS), réseau de scientifiques "scientistes", président du Haut conseil de la science et de la technique auprès de Sarkozy, parrain de la « climate week » (avec WWF, Fondation Hulot, Good Planet...), membre du Conseil de veille de la fondation Hulot... Jean Jouzel est chargé de produire d'ici juin 2011 le rapport officiel encadrant les politiques d'adaptation.
Ce processus devrait déboucher sur l'adoption du premier plan national d'adaptation au réchauffement climatique. Cette "juste adaptation" est l'aveu de l'échec des politiques néo- libérales en matière de combat contre le réchauffement. Elle est la preuve que le système ira jusqu'au bout de sa logique mortifère plutôt que de remettre en cause le dogme de la croissance.
Nous, initiateurs des deux premiers contre-Grenelle (2007 et 2009), organiserons, le 2 avril prochain, un troisième Contre-Grenelle. Cet événement aura lieu à Vaulx-en-Velin, la ville la plus pauvre du département du Rhône, signe qu'il n'y a pas d'union sacrée possible pour sauver la planète et que nous choisissons le camp des plus humbles (http://www.contre-grenelle.org/). Nous accusons la Ministre NKM d'avoir approuvé le pacte Hulot en 2006 en sachant que sous le masque du combat écolo-libéral se préparait l'adaptation de la planète, et demain, des humains aux besoins du productivisme (du toujours plus). Nous accusons la Ministre NKM d'avoir dirigé le Grenelle des dupes en sachant que sous le mirage des "technologies dites propres" se préparait l'adaptation de l'écologie aux besoins... des plus riches. Nous appelons Jean Jouzel (hier soutien de Ségolène Royal, aujourd'hui caution du système) à démissionner et à devenir un lanceur d'alerte aux côtés des autres scientifiques qui choisissent de ne plus être au service du système et de la "domination des uns sur les autres et de tous sur la planète".
Le gouvernement français appelle à faire de 2011 l'année de validation du Grenelle de l'environnement. La Ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), invite à faire de la "juste adaptation" aux conséquences du réchauffement sa nouvelle priorité. Les deux premières phases sont déjà actées :
1 - consultation officielle en novembre des ex-participants du Grenelle pour convaincre notamment les ONG autoproclamées représentatives de devenir les porte-parole des politiques d'adaptation,
2 - caution scientifique apportée par Jean Jouzel, glaciologue, directeur de recherches au CEA (énergie atomique), ex-vice-Président du GIEC, mais aussi conseiller "écolo" d'Edf, président du Mouvement Universel de la responsabilité scientifique (MURS), réseau de scientifiques "scientistes", président du Haut conseil de la science et de la technique auprès de Sarkozy, parrain de la « climate week » (avec WWF, Fondation Hulot, Good Planet...), membre du Conseil de veille de la fondation Hulot... Jean Jouzel est chargé de produire d'ici juin 2011 le rapport officiel encadrant les politiques d'adaptation.
Ce processus devrait déboucher sur l'adoption du premier plan national d'adaptation au réchauffement climatique. Cette "juste adaptation" est l'aveu de l'échec des politiques néo- libérales en matière de combat contre le réchauffement. Elle est la preuve que le système ira jusqu'au bout de sa logique mortifère plutôt que de remettre en cause le dogme de la croissance.
Nous, initiateurs des deux premiers contre-Grenelle (2007 et 2009), organiserons, le 2 avril prochain, un troisième Contre-Grenelle. Cet événement aura lieu à Vaulx-en-Velin, la ville la plus pauvre du département du Rhône, signe qu'il n'y a pas d'union sacrée possible pour sauver la planète et que nous choisissons le camp des plus humbles (http://www.contre-grenelle.org/). Nous accusons la Ministre NKM d'avoir approuvé le pacte Hulot en 2006 en sachant que sous le masque du combat écolo-libéral se préparait l'adaptation de la planète, et demain, des humains aux besoins du productivisme (du toujours plus). Nous accusons la Ministre NKM d'avoir dirigé le Grenelle des dupes en sachant que sous le mirage des "technologies dites propres" se préparait l'adaptation de l'écologie aux besoins... des plus riches. Nous appelons Jean Jouzel (hier soutien de Ségolène Royal, aujourd'hui caution du système) à démissionner et à devenir un lanceur d'alerte aux côtés des autres scientifiques qui choisissent de ne plus être au service du système et de la "domination des uns sur les autres et de tous sur la planète".
Je mange donc je suis [Vincent Brun]
Un reportage qui dénonce les accords internationaux sur la baisse des taxes douanières. Le réalisateur met en exergue le fait selon lequel la politique occidentale agricole n’a pas protégé les petits exploitants agricoles, dans le monde entier, entraînant du chômage et l’arrêt de certaines exploitations familiales vivrières. Quand on sait que 75% des personnes affamées dans le monde sont des agriculteurs, on comprend bien pourquoi il faut absolument privilégier le commerce équitable et l’agriculture paysanne biologique. Les grandes industries exercent une marge considérable sur les produits qu’ils commercialisent du fait de l’emballage et du transport. Les agriculteurs qui fabriquent la matière première ne peuvent plus gagner leur part du gâteau, soulignant même le fait qu’ils produisent à perte.
La décroissance économique [Baptiste Mylondo]
La décroissance est ici le centre thématique de l’ouvrage collectif dirigé par Baptiste Mylondo. Recherche & Décroissance est une association réunissant des chercheurs de plusieurs disciplines universitaires et qui a pour but de produire des analyses sur les questions de décroissance et donc de toute remise en cause de la croissance. Véritable collaboration interdisciplinaire, le recueil se divise en trois grandes parties, la première établit un état des lieux de la croissance économique. La deuxième s’intéresse aux alternatives déjà mises en place, se révélant être des exemples marquants du changement. La troisième et dernière partie travaille sur les limites concevables et les transitions menant vers la décroissance.
Café écolo de la Falabrac Fabrik
Café écolo de la Falabrac Fabrik
Mercredi 27 avril de 19 h à 21 h 30
Les territoires en transition avec Ghislain Nicaise.
Thème général : face aux trois grands problèmes mondiaux actuels : disparition du pétrole bon marché, dérèglements climatiques et crise économique ; que faire, en comptant d'abord sur soi, puisque les gouvernements ne veulent pas prendre de mesures impopulaires?
Disparition des abeilles, la fin d’un mystère [Natacha Calestrémé]
Les abeilles disparaissent massivement depuis août 2007. Ce désastre touche particulièrement l’Europe, les États-Unis, la Chine… Les pertes atteignent parfois 80% des colonies.
L’industrie agro-alimentaire réalise soudain que les abeilles, en pollinisant les fleurs, sont les garantes d’une bonne récolte : l’agriculture dépendant de ces formidables pollinisatrices, représente 153 milliards d’euros dans le monde.
Tout à coup, le monde a pris peur. Partant de la scène d’une disparition massive d’abeilles dans un rucher, le film déroule l’enquête, comme pour une énigme criminelle, à la recherche des différentes hypothèses sur la mortalité des abeilles.
Des scientifiques réputés (USA, Suisse, France, Allemagne) répondent à nos questions. Ce que nous avons découvert est stupéfiant. La disparition des abeilles n’est pas due à une multitude de causes mais à un coupable bien précis. Et le phénomène s’accroît d’années en année. L’environnement des abeilles est aussi le nôtre. Il est grand temps de s’en préoccuper.
Tchernobyl, la vie contaminée, vivre avec Tchernobyl [David Desramé, Dominique Maestrali]
La Biélorussie, ex-république soviétique, est un petit état coincé entre la Pologne, la Russie et l’Ukraine ; elle est le territoire le plus touché par l’explosion, en avril 1986, du réacteur nucléaire de Tchernobyl (Ukraine).
Vingt ans après la catastrophe, cette enquête, tournée clandestinement, montre ses conséquences pour les populations des zones contaminées.
Êtres humains, faune et flore, eaux et sols… Tout et tous sont touchés par cet empoisonnement insidieux dont de nouveaux effets sont régulièrement découverts.
Plastic Planet
Biberons, cartables, DVD, ordinateurs, chaussures, emballages alimentaires, revêtements du sol, tuyaux, rideaux de douche, meubles... les matières synthétiques sont partout. Coloré ou noir, design ou simplement pratique, bon marché ou de luxe, le plastique nous séduit et nous facilite la vie. Depuis une soixantaine d'années, il nous envahit et, à présent, il s'est introduit dans notre organisme. Il est indestructible. Qu'on le jette ou qu'on le brûle, la Terre ne s'en débarrassera plus jamais. Nous habitons tous la planète Plastic. Comment faire face et trouver des alternatives ?
Le livre "Plastic Planet" fait le point sur les différentes zones d'ombre que l'industrie tente de garder secrètes.
Et comme un bon livre finit toujours en Film, Mercredi sort Plastic Planet, alors direction le cinéma.
Synopsis : Commode et bon marché, le plastique semble être devenu incontournable dans notre vie quotidienne. Tous les secteurs de l'industrie mondiale dépendent aujourd'hui, d'une manière ou d'une autre, du plastique. Il est présent partout (emballages, matériaux de construction, électronique, vêtements...). Pourtant, le plastique est devenu un danger global, tant pour l'homme que pour la planète, symbole de sur-consommation et de pollution à grande échelle.
Henry David Thoreau
Henry David Thoreau, né David Henry Thoreau le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts) où il est mort le 6 mai 1862, est un essayiste, enseignant, philosophe, naturaliste amateur et poète américain.
Son œuvre majeure, Walden ou la vie dans les bois, publiée en 1854, délivre ses réflexions sur une vie simple menée loin de la société, dans les bois et suite à sa « révolte solitaire ». Le livre La Désobéissance civile (1849), dans lequel il avance l'idée d'une résistance individuelle à un gouvernement jugé injuste, est considéré comme à l'origine du concept contemporain de « non-violence ».
Opposé à l'esclavagisme toute sa vie, faisant des conférences et militant contre les lois sur les esclaves évadés et capturés, louant le travail des abolitionnistes et surtout de John Brown, Thoreau propose une philosophie de résistance non violente qui influence des figures politiques, spirituelles ou littéraires telles que Léon Tolstoï, Gandhi et Martin Luther King.
Les livres, articles, essais, journaux et poésies de Thoreau remplissent vingt volumes. Surnommé le « poète-naturaliste » par son ami William Ellery Channing (1780 - 1842), Thoreau se veut un observateur attentif de la nature et ce surtout dans ses dernières années durant lesquelles il étudie des phénomènes aussi variés que les saisons, la dispersion des essences d'arbres ou encore la botanique. Les différents mouvements écologistes ou les tenants de la décroissance actuels le considèrent comme l'un des pionniers de l'écologie car il ne cesse de replacer l'homme dans son milieu naturel et appelle à un respect de l'environnement.
Hydrogène : Fausse bonne idée.
L'argument hydrogène et les gaz à effet de serre.
Depuis plus de 50 ans, mais surtout depuis que le pétrole nous conduit à toute allure vers le bord de la falaise on entend l'argument qui fait rêver à une solution propre : L'hydrogène. En effet l'hydrogène qui brûle avec l'oxygène n'émet que de l'H2O : de la vapeur d'eau. Malgré que l'eau (sous forme de vapeurs ou de nuages) est à l'origine de 72 %, soit près de trois quarts de l'effet de serre total et que le dioxyde de carbone est le principal (en quantité) gaz à effet de serre produit par l'activité humaine, 74 % du total (tous modes d'émissions réunis), il serait plus "climatiquement" intéressant de produire de la vapeur d'eau que du CO2. La différence entre ces deux gaz à effet de serre est que malgré que l'eau ait un pouvoir de réchauffement global de 8 fois supérieur au CO2, celui ci s'autorégule beaucoup plus rapidement. Le CO2 reste dans l'atmosphère pendant une période qui peut aller de 15 à 200 ans avant d'être dissous dans l'eau ou capté par la photosynthèse. La vapeur d'eau, elle, reste dans l'atmosphère au maximum 15 jours avant d'être précipitée sur terre sous forme de pluie, de neige ou de grêle.
Production du dihydrogène.
L'hydrogène ou plutôt le dihydrogène est présent sous forme de traces (0,5 ppmv) dans l'air. Il n'existe pas de source naturelle de dihydrogène comme pour le gaz, le charbon, ou le pétrole. Le seul moyen de disposer d'une source de dihydrogène c'est de le produire. Deux méthodes industriel pour en obtenir les réactions chimiques ou l'électrolyse. La réaction chimique la plus courante est le vaporeformage d'hydrocarbures mais ceci consomme des produits pétroliers et dégage en plus du dihydrogène du dioxyde de carbone. L'électrolyse quant à elle consomme de l'électricité, et qui dit électricité dit : Nucléaire ou produits carbonés. Il est, cependant, plus efficace de produire de l'hydrogène par le biais d'une voie chimique directe que par électrolyse, mais la filière chimique conduit toujours à produire de la pollution ou des sous-produits toxiques lors de l'extraction de l'hydrogène.
Il reste bien l'électricité issue des énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie), mais utiliser des énergies renouvelables avec un rapport de production faible, pour produire de l'hydrogène par électrolyse avec aussi un rapport faible, autant utiliser directement l'énergie renouvelable.
Marine Lepen, le nucléaire et l'hydrogène.
Lors d'un récent interview de Marine LE PEN sur France 24, nous pouvions lire ces quelques lignes.
Roselyne FEBVRE.- La catastrophe nucléaire est, bien sûr, suspendue comme l'épée de Damoclès au-dessus de la tête de Japonais. Ce drame relance aujourd'hui en France le débat sur le nucléaire. Quel est votre avis là-dessus ? Parce que, quand on regarde votre programme, au chapitre « Energie », il est écrit : « Poursuivre l'effort sur l'énergie nucléaire ». Ça veut dire que, selon vous, il ne faut pas réduire cette dépendance que la France a envers le nucléaire ?
Marine LE PEN.- Non, je pense que le choix qui a été fait du nucléaire en France était un bon choix. La preuve, d'ailleurs, c'est que ce choix limite évidemment la dépendance de la France à l'égard de monarchies pétrolières dont on voit que leur situation n'est pas stabilisée. Demain, on pourrait voir un pétrole qui augmente dans des proportions qui seraient insupportables et inabordables pour les Français. Par conséquent, quand on voit les écologistes surfer en quelque sorte sur la peur du nucléaire au bénéfice de cette catastrophe pour demander la réduction...
On vous propose une épée Damoclès, on pourrait carrément dire un pistolet sur la tempe de chaque Français et Madame LEPEN dit "Non,Non, c'est un bon choix". De ce choix, on en voit les conséquences désastreuses à Tchernobyl et qui se prolongeront pendant 20 000 ans. Si le problème était seulement franco-francais, mais le Japon est en train de contaminer toute la terre, et un jour nous risquons de faire de même pour l'Europe et le monde entier. L'argument est de taille dans sa bouche : la dépendance énergétique de notre économie envers les monarchies pétrolières. Ces mêmes pays qui font ou feront la révolution un jour et qui risquent de vous dire : nous ne somme plus les esclaves de l'occident?
La dépendance nucléaire française elle ne l'explique pas, mais elle est rendu possible par la mise à genou de population dans le désert Nigérien, avec des pollutions ignobles, dans un pays où l'on a proclamé la 7ème république en 2010, et déplus ancienne colonie Française? Si l'immigration vous dérange sous prétexte que les étrangers volent le travaille des français en France, demandez vous, Mme LEPEN, si le francais AREVA ne volent pas la vie des Nigériens au Niger? Les étrangers qui viennent en France pour y vivre mieux que dans leur pays : ne sont que justice. Si nous rendons tout ce que nous avons dérobé alors nous devrions être des hôtes dévolus, humbles et compatissants. Malheureusement nous ne sommes même pas à la hauteur de cela. Il n'ont même pas le temps de poser leur sac poubelle sur notre sol que nous leur crachons au visage, avec nos lois migratoires.
Roselyne FEBVRE.- C'est électoraliste ?
Marine LE PEN.- Mais évidemment que c'est électoraliste parce qu'ils n'ont rien d'autre à proposer que cela. Et même ils ont une responsabilité parce que, depuis des années, ils s'opposent à tout investissement dans le nucléaire, or ces investissements avaient pour vocation d'abord de moderniser les centrales françaises qui, incontestablement, sont vieillies et, en les modernisant, de renforcer la sécurisation de ces centrales nucléaires. Je vous rappelle que c'est eux qui, au passage, ont fait capoter Iter. Bon. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose. Ce qui ne veut pas dire que l'on ne doit pas engager des recherches et des investissements dans d'autres sources d'énergie. Moi, ça fait de nombreuses années que je défends les recherches sur l'hydrogène parce que je pense que les recherches avancent et que l'hydrogène est une énergie totalement propre. L'eau, ça repart en eau en quelque sorte, même s'il faut de l'électricité. Donc on peut réfléchir à tout cela. Mais dire aujourd'hui : « Il faut réduire le nucléaire » alors même que les Français n'arrivent même plus à mettre de l'essence dans leur voiture tellement l'essence est chère m'apparaît complètement absurde.
L'électoralisme! Au pays des aveugles les borgnes sont rois, son père en sait quelque chose. Le programme de madame Lepen : le nucléaire et Iter. Un beau programme bien inédit avec de grandes propositions d'avenirs. En génie des sciences proposez nous l'hydrogène. Au final retour au problème initial, produit pétrolier ou électricité nucléaire.
"Alors même que les Français n'arrivent même plus à mettre de l'essence dans leur voiture". S'il vous plait ne rigolez pas trop... Le nucléaire et le pétrole pour la production d'électricité, d'accord, mais le nucléaire dans les voitures? Il n'y a pas de rapport entre les deux énergies pour un français. L'une sert à sa voiture, l'autre à son domicile. Tous les experts sont d'accord pour dire que l'électricité produite par l'énergie nucléaire est à des prix complètement en inadéquation avec les couts réels. Certains couts sont tellement énormes (déconstruction, dépollution, stockage, garde du stock ...) que chaque jour ils sont obligés de décaler la fin de vie des centrales pour ne pas faire exploser le prix. Nous paierons la facture d'électricité nucléaire très cher dans 10 ou 20 ans, mais aussi pendant des milliers d'années.
Le problème avec les idées de l'extrême droite c'est que c'est tellement creux, qu'on est face au néant. Nous les croyons au fond du trou de la rhétorique, mais nous les surprenons en train de creuser encore plus fort, alors poussons la terre et enterons leurs idées.
La techno-science.
On en vient donc au mythe de la techno-science qui dit avoir trouvé une solution pour dépolluer l'automobile en produisant un peu plus loin du nucléaire ou du CO2 avec du pétrole. Ce mythe que nos enfants de 4ème savent faire tomber, ils nous le rebalance à la figure sans cesse. Ils feront tout, pour ne jamais remettre en cause leur auto-société et leur auto-cratie. L'hydrogène n'est qu'une fausse bonne idée du techno-scientisme.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=8660
Nous finirons par une citation de Dino Buzzati extrait de "A l'hydrogène" qui a dut sans le savoir écrire ceci pour madame Lepen. Elle qui essaye éperdument de jouer de tous ses apparats séducteurs pour cacher son véritable visage au Français.
"Cette abominable manie de ne pas dire tout de suite qui l'on est ! "