Non au gaz de schiste : Tous à Brignoles le 15 Avril
Titre: Non au gaz de schiste : Tous à Brignoles le 15 Avril
Lieu: Parking Ch. de Gaulle - BRIGNOLES
Lien vers: Cliquer ici
Description: Départements concernés en partie par le "permis de Brignoles" : Var, Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes, Bouches du Rhône.
Le 15 avril 2011, les rapports intermédiaires d’experts seront remis au Gouvernement -
Venez TOUS dire "NON au Gaz de Schiste"
Rassemblement / Manifestation
VENDREDI 15 Avril - 14H
Parking Ch. de Gaulle - BRIGNOLES
Nous remettrons au Sous Préfet nos pétitions et une lettre demandant le rejet ferme et définitif de la demande de ce désastreux permis dit "de Brignoles".
Face aux projets d’explorations et d’exploitations du gaz de schiste la mobilisation s’installe pour s’opposer aux dangers de ce funeste gaz.
Heure début: 14:00
Date: 2011-04-15
Appel à la création, à la préservation et à l’extension des ceintures vivrières autour des agglomérations
Relocalisons lance un appel à une campagne nationale pour la création, la préservation et l’extension des ceintures vivrières autours des agglomérations.
http://relocalisons.wordpress.com
Celle-ci s’étendra sur plusieurs mois et commence par un appel en ligne à signer ci-dessous. Elle s’adresse à la fois aux responsables politiques, aux agriculteurs et aux citoyens.
http://manuboutet.free.fr/phpPetitions/index.php?petition=3
54 000 ha de terres agricoles disparaissent, chaque année, en France : l’équivalent d’un département est ainsi englouti sous le goudron et le béton, tous les 7 ans.
Ces terres sont remplacées, à 50%, par des maisons individuelles et, à près de 20%, par le développement du réseau routier, accompagnant cette expansion. A cela s’ajoute ici un aéroport, là une plate-forme logistique pour la grande distribution, une zone commerciale, etc.
Le nombre d’exploitations a ainsi été divisé par deux, en 20 ans, tandis que leur surface moyenne a presque doublé (42 à 77 ha).
Les anciennes ceintures maraîchères aux portes des villes ont disparu, remplacées par des cultures céréalières d’exportation sans lien avec les populations locales.
Cet urbanisme favorise la spéculation immobilière, un étalement urbain anarchique, le «tout voiture», ainsi que l’hyper concentration des terres. Cependant, cet accaparement des terres agricoles suscite l’indifférence, alors que la baisse durable et définitive des ressources en énergie fossile et les risques posés par le changement climatique nous menacent.
En revanche, que ce soit au niveau national, européen ou mondial, les politiques agricoles font depuis plus de 50 ans des choix clairs et renouvelés :
Choix d’une politique sacrifiant massivement l’emploi, au profit de la rentabilité
Depuis 20 ans, nous sommes passés de 2 millions à 1 million d’agriculteurs, tout en continuant à provoquer la faillite des exploitations, l’endettement et l’appauvrissement de très nombreux agriculteurs, ce qui pousse au suicide un agriculteur par jour en France, décourage les jeunes et empêche le renouvellement, alors même que nous nous préparons à affronter un chômage de plus en plus structurel.
Résultat, cette population vieillit : alors que 18% des exploitants avaient moins de 35 ans en 2000, ils ne sont plus que 13% actuellement. Les conséquences pour la cohésion et le dynamisme économique, social et culturel des zones rurales sont lourdes (fermeture de commerces, d’écoles, perte de sens…)
Choix d’une politique de mise en compétition internationale
Nous assistons à la suppression de toutes barrières douanières, couplée avec un alignement sur les prix de vente internationaux les plus bas qui favorise la spécialisation, les monocultures destinées à l’exportation et l’élevage industriel.
Cette montée des exportations agricoles, destinées aux consommateurs les plus solvables, entraîne la disparition des cultures vivrières locales, ainsi que l’accaparement des terres par des multinationales de l’agroalimentaire, provocant des famines dans les Pays du Sud, et accentuant les migrations. Cette compétition faussée par les subventions se fait au bénéfice exclusif de l’agriculture la plus industrielle et qui concerne une minorité d’agriculteurs.
Choix, en Europe, d’une politique de subventions massives orientée vers le productivisme
Les revenus agricoles s’apparentent de plus en plus à une chasse aux subventions, lesquelles représentent plus de 50% du revenu agricole moyen dans l’UE. Le système est fait de telle manière que la recherche de la productivité est sans cesse favorisée, au détriment de l’emploi, en Europe, et de la justice sociale envers les Pays du Sud vers lesquels nous exportons à bas prix nos produits subventionnés, détruisant, ou empêchant l’éclosion de leurs propres filières.
Cette politique se détourne également de la forte demande des consommateurs pour des produits sains et respectueux de l’environnement. Ainsi, malgré les promesses, en 2010, en France, l’agriculture biologique n’occupe que 2,46 % des surfaces. Les importations représentent 38% de la valeur totale des produits bio.
Une nouvelle menace : les agro-carburants
Les orientations récentes des subventions européennes en faveur des bio-carburants aggravent la pénurie de terres agricoles.
L’objectif de 5,75 % de carburants agricoles, d’ici 2010, dans les véhicules, conduirait à utiliser près de 20 % des terres arables selon l’INRA. Tout cela pour un bilan écologique quasi-nul.
En effet, selon le Réseau Action Climat, les agro-carburants supplémentaires qui entreront sur le marché de l’UE auront un impact plus néfaste pour le climat que les combustibles fossiles qu’ils sont censés remplacer.
Un constat d’échec à produire une agriculture répondant aux besoins et demandes des populations
Ces politiques agricoles productivistes sont, bien évidemment, destructrices de l’environnement et de la biodiversité. Elles empoisonnent et épuisent les sols par les pesticides et engrais chimiques. Elles polluent massivement les ressources en eau et l’atmosphère. Elles assèchent les cours d’eau et les nappes phréatiques. Elles nécessitent une production de gaz à effet de serre pour la production et le transport sur de longues distances.
Les conséquences sur la santé humaine sont toutes aussi lourdes (infertilité masculine, cancers…)
Les risques s’amplifient à mesure que de nouvelles techniques hasardeuses sont autorisées, telle que certains OGM ou l’irradiation des aliments.
Notre accès à une alimentation produite localement et contrôlable est ainsi restreint :
- par sa dépendance aux transports internationaux (au marché de Rungis, on importe entre 80 et 90% de viande de mouton, raisins, haricots verts, fraises, champignons, etc),
- par la faiblesse des stocks alimentaires (4 jours dans les grandes surfaces),
- par l’écrasante domination de seulement 6 groupes de grande distribution.
- par l’accaparement des terres, au profit de la culture d’agro-carburants.
Enfin, la délocalisation de la production de l’alimentation conduit globalement à une perte de sens pour les générations présentes et futures.
Ainsi, plutôt que de se demander quel monde laisser à nos enfants, ne faudrait-il pas mieux s’interroger sur l’état des enfants que nous laisserons au monde ?
Cet échec des politiques foncières et agricoles, conduisant à la remise en cause de notre liberté et de notre sécurité alimentaire, exige donc que chacun d’entre nous se mobilise pour préserver et étendre l’agriculture vivrière, particulièrement autour des agglomérations.
C’est pourquoi, nous vous invitons à mener une campagne nationale pour faire changer cette situation en nous adressant à la fois aux responsables politiques, aux agriculteurs et aux citoyens.
Nous demandons aux responsables politiques :
1) de prendre des mesures efficaces et immédiates pour protéger durablement les zones agricoles;
Geler tout nouveau projet (immobilier, routier, zones commerciales, fermes photovoltaïques, grandes usines à méthanisation, etc) sur des terres agricoles, susceptible de les désaffecter temporairement ou définitivement de leur vocation nourricière,
- Insérer la préservation et l’extension des terres vivrières dans des schémas d’aménagement et de développement durable (SCoT, Agenda 21, PLU, PPAEN, ZAP, etc…)
2) d’affecter les terres préservées à l’alimentation des populations locales
…par une agriculture paysanne et biologique diversifiée (maraîchage, arboriculture, céréales, etc.) dans le respect de l’environnement et de la biodiversité et en économisant l’eau et les ressources énergétiques.
3) de permettre l’installation de nouveaux / nouvelles paysan-e-s et de paysan-e-s sans terre , par la location de terres achetées par les Départements, les Régions et des coopératives d’achat.
Il devient nécessaire de refuser de rendre des terres agricoles constructibles et éviter ainsi la spéculation immobilière.
- Les SAFER, chargés de cette mission, se révèlent parfois défaillantes, il s’agit alors de rétablir la transparence et de restaurer la pluralité syndicale dans les commissions cantonales des SAFER pour éviter les délits d’initiés, la corruption et les distorsions d’information qui entravent souvent l’accès aux offres de terrains agricoles pour les porteurs de projets;
4) de permettre une alimentation saine et de proximité pour les populations locales
Assurer des débouchés aux producteurs de proximité en bio pour la restauration collective (établissements scolaires, hôpitaux, maisons de retraite, etc) et se porter garant d’un prix d’achat rémunérateur et équitable pour les producteurs;
Affecter des espaces verts à l’intérieur des villes pour développer des jardins collectifs notamment autours des habitats collectifs et s’opposer à l’interdiction de maraîchage dans les nouveaux lotissements;
Favoriser les circuits-courts : marchés & foires de producteurs, les Amaps ou distribution en circuits-courts par la mise à disposition de locaux.
5 ) d’élaborer un projet de développement pérenne de l’agriculture vivrière
Celui-ci viserait l’objectif de 30% de terre urbaines et péri-urbaines des collectivités dédiées à l’agriculture nourricière.
6) de financer, intégralement, une recherche publique agricole indépendante
La création d’un organisme, intégralement financé, par les puissances publiques permettrait de mettre l’innovation au service des citoyens, de l’environnement, et non des multinationales de l’agro-alimentaire avec des unités de recherches redéployées sur des thématiques vouées à jouer un rôle de premier plan à l’avenir, mais à ce jour délaissées, (agro-foresterie, agro-écologie, homéopathie vétérinaire, traction animale, etc.).
Nous demandons à chaque agriculteur :
de céder ou mettre à disposition une ou plusieurs de ses parcelles qu’il ne peut / ne veut pas exploiter à une réserve foncière (régie municipale, départementale ou Régionale ou coopérative) dans le but d’installer de nouveaux / nouvelles paysan-e-s.
de favoriser, dans la mesure du possible, les circuits courts, pour l’écoulement de sa production.
Nous demandons à chaque citoyen :
1) de participer à cette campagne …
- en sollicitant dans chaque ville ses élus, et les agriculteurs autour de l’agglomération et de nous faire connaître dans sa région les terres vivrières en danger.
2) de lancer ou d’appuyer partout où cela est possible des initiatives locales qui agissent pour l’agriculture vivrière de proximité :
Jardinage, qu’il soit individuel ou collectif, dans les écoles et collèges, etc. En plus des jardins partagés «classiques» (également appelés jardins familiaux, collectifs, et anciennement jardins ouvriers), créer des associations d’échanges de jardins entre voisins pour que ceux qui ne cultivent pas leurs jardins permettent à des jardiniers amateurs de le faire, pour mutualiser et partager le matériel de jardinage.
AMAP et circuits-courts,
Foire et marchés de producteurs bio.
3) de soutenir financièrement par ses achats :
l’agriculture et l’alimentation de proximité (artisans et producteurs locaux, vente à la ferme, marchés de producteurs), et de les soutenir par l’épargne solidaire dans le rachat collectif de terres agricoles orienté vers l’alimentation locale.
4) de semer des graines, planter des arbres fruitiers partout où cela est possible en ville et en périphérie urbaine (toits, parcs…)
Le féminisme contre la barbarie
Nous voulons tout d'abord nous excuser, et rattraper notre faute impardonnable. Nous nous nommions le Réseau des Objecteurs de Croissance des Alpes Maritimes, et dans objecteurs nous embrassions les Objectrices tout autant. Nous corrigerons le plus rapidement possible, cette erreur, en demandant au réseau ce nom : "Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes". Comment sortir de la domination du monde par l'économie sans demander de sortir de la domination de la femme par l'homme. Nos amies objectrices de croissance sont bien souvent plus nombreuses que le sexe masculin, elle lutte avec tant de courage que des fois nous voudrions être nous aussi des Objectrices. Mais rappelons que dans tous les cadres militants les femmes sont là, et qu'elle nous époustouflent! La décroissance c'est premièrement la décroissance des inégalités sociales. Le ROC06 cherchera toujours à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. Notre réseau a comme objectif d'abolir les inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont victimes. Le 8 mars avait lieu la journée mondial de la femme, nos pensées vont à toutes les femmes, mais plus particulièrement à celles qui ont été abattu, exécuté, massacré, en Cote d'Ivoire. Fauchées par la barbarie, pour avoir lutter pour leurs idées, à jamais elles seront dans nos mémoires.
Nucléaire et Décroissance.
Au rythme actuelle, l’Agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire, nous dit que nous avons des réserves d’uranium pour 85 ans. Pour remplacer la consommation de pétrole actuelle, il faudrait 5000 centrales nucléaires en plus des 442 déjà en activités dans le monde, soit 12 fois plus. Comme toute bougie qui brille deux fois plus, fond deux fois plus vite, nous verrions fondre le tas d’uranium en 7ans. Nous voyons dès lors que la fission nucléaire n’a aucun avenir. Alors il reste bien la fusion nucléaire, dont nous partageons l’avis des américains: la fusion nucléaire est l’énergie du Future, et le restera. Elle restera toujours l’énergie du future parce qu’il n’existe pas de matériaux capable de résister aux flux de neutrons. Le projet ITER n’apportera pas La réponse, ce n’est qu’un outils de recherche à 10 milliards d’euros.
N’ajoutons pas à ce constat, l’énorme quantité d’énergie demandé pour : l’extraction, le transport, l’exploitation, les déchets, et la démolition des centrales. N’ajoutons pas non plus les temps des déchets nucléaires : des milliers d’années de demi-vie et la condamnation d’autant de génération pour s’en occuper. Et surtout n'ajoutons pas les risques sanitaires immenses de la pollution radioactive.
Après les catastrophes naturelles, l’homme a réussi à créer des catastrophes aussi grande, voir plus : les catastrophes technologiques que sont Tchernobyl et Fukushima. Avons-nous encore le choix aujourd’hui? Non!!!
Il faut sortir en courant du nucléaire. Il n'est plus temps d'un référendum, ou de la réflexion, il faut en sortir de suite. En alertant tous ceux qui nous y retiennent dedans, qu’ils pourraient devenir nos futures coupables.
Source : Discours de Paul Ariès à EPOC
Vivre simplement pour Vivre mieux ou la simplicité volontaire [Philippe Lahille]
Cet ouvrage vous invite à choisir volontairement un mode de vie simple. La récession économique actuelle, la baisse du pouvoir d'achat et l'augmentation conséquente des prix des matières premières nous contraignent à réaliser des économies substantielles. Mais plutôt que de subir cette conjoncture, pourquoi ne pas choisir délibérément un nouveau concept de vie, celui de la simplicité volontaire ?
Il ne s'agit pas de se serrer la ceinture. La simplicité volontaire répond à une tout autre démarche orientée vers le choix d'un nouvel art de vivre qui privilégie l'être à l'avoir, l'être au paraître, la frugalité au gaspillage. En s’affranchissant des sirènes de la surconsommation, chacun peut accéder tout "naturellement" à plus de liberté, de bonheur, d’harmonie et une réelle "conscience écologique" au quotidien.
Ces « les décroissants », qui ont adopté cette voie de la frugalité, trouveront ici un guide pratique qui les accompagnera tout au long de leur démarche. Abordant des thèmes aussi divers que l’hyperconsommation, la publicité, les échanges, l’entraide, l’argent, les médias, la culture, l’écologie, les vacances, le logement, la famille ou la santé… Philippe Lahille propose plus de 130 conseils pratiques qui pourront radicalement changer votre vie et lui donner plus de sens.
Il ne s’agit pas de les mettre tous en application, mais de choisir ceux qui vous conviennent et de planifier leur exécution (à l’aide d’un calendrier en fin d’ouvrage). Alors chaque changement sera vécu comme une libération, et non comme une contrainte subie. Loin du prêt-à-penser et du prêt-à-consommer, vous choisirez vos propres valeurs, celles qui deviendront assurément les nouveaux modèles pour les générations futures.
L’ABC de la simplicité volontaire [Dominique Boisvert]
Depuis quelques années, on parle beaucoup de la simplicité volontaire. Ce courant n’est-il qu’une mode passagère? Ne s’agirait-il pas plutôt d’un véritable mouvement social? Qui sont ceux et celles qui s’y intéressent? Comment peut-on la pratiquer au quotidien? La simplicité volontaire existe-t-elle ailleurs dans le monde? Autant de questions auxquelles ce petit livre cherche à répondre concrètement.
En commençant par l’ABC : la définition de la simplicité volontaire, sa raison d’être, son histoire, ses formes multiples. Et en poursuivant avec l’exploration de questions souvent posées comme la différence entre pauvreté et simplicité, les principales objections qu’on oppose à la simplicité volontaire, les liens entre celle-ci et l’argent, le temps, l’environnement, la justice sociale ou la spiritualité, etc.
À ceux et celles qui découvrent cette façon de chercher le bonheur ailleurs que dans l’accumulation des biens matériels, le guide de Dominique Boisvert offrira un premier contact stimulant avec les richesses insoupçonnées de la simplicité volontaire. Et aux autres qui s’y intéressent déjà depuis un moment, ce petit livre fournira une foule de pistes pour aller plus loin : livres, groupes, sites Internet et même vidéos. De multiples ressources pour mieux connaître et pratiquer cet « art de vivre » plus nécessaire que jamais devant les défis de notre époque.
Vivre plus et mieux , la simplicité volontaire est un oui à la Vie, au bonheur et à la vraie richesse. C’est aussi une philosophie qui cherche à appliquer le mot de Gandhi : « Vivre simplement pour que les autres puissent simplement vivre ».
Dominique Boisvert est membre fondateur du Réseau québécois pour la simplicité volontaire (RQSV). Avocat de formation et membre du Barreau pendant vingt ans, il a principalement travaillé en milieu communautaire dans les domaines de la solidarité internationale, de la défense des droits humains, de l’analyse sociale, de la paix et de la nonviolence. Conférencier recherché, il se consacre de plus en plus à la promotion de la simplicité volontaire au Québec comme ailleurs.
Conférence de Paul Ariès sur le thème de la décroissance (EPOC/dijon-écolo)
Conférence de Paul Ariès sur le thème de la... par dijon-ecolo
Gaz de schiste : non merci !
Pétition : http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci
Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.
La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.
Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.
Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.
Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».
C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.
« Faire reconnaître les biens communs de l’humanité, une urgence sociale et écologique »
Titre: « Faire reconnaître les biens communs de l’humanité, une urgence sociale et écologique »
Lieu: HOTEL SPLENDID, 50 bld Victor Hugo 06000 Nice
Description: Animée par Geneviève Azam
Enseignante-chercheuse en économie (ToulouseII),
co-présidente du Conseil Scientifique d’ATTAC,
Le débat portera sur le thème de l’ouvrage qu’elle vient de publier :
« Le temps du monde fini, vers l’après-capitalisme » (éditions LLL).
Dans son intervention, Geneviève Azam fera le lien entre le global et le local, et s’appuiera notamment sur la question du « gaz de schiste » (permis de prospection accordés dans les Alpes Maritimes) et la catastrophe nucléaire au Japon.
Cette soirée est ouverte à tou-te-s
Heure début: 19:00
Date: 2011-04-08
Sous les pavés la Terre!
Fiche du film : http://www.brutprod.com/swf/pdf/ss-paves/ss-paves.pdf
Documentaire environnementaliste, «Sous les pavés, la Terre» survient, dans un contexte devenu très déprimé, comme une bouffée d'esprit rebelle, mais sans caricature ni vaine orientation.
Naviguant entre constats alarmants et propositions concrètes dans les domaines de l'agriculture, du transport et de l'habitat, ce film incite à la réflexion de chacun d'entre nous et, plus encore, à une profonde refondation de nos modes de vie.
Paysans, artisans, scientifiques, philosophes et politiques. Ce film expose leurs combats face aux sarcasmes de leurs pairs, aux pesanteurs des administrations, à la frilosité des banques et des assurances, aux lobbys ne voulant renoncer à leurs confortables avantages.