LA POSSIBILITÉ D’ÊTRE HUMAIN [Pablo Girault, Thierry Kruger]
À travers l’art et les outils primitifs, nous découvrons les prémices de l’humanité. Puis le film, à l’instar de notre société moderne, opère un basculement : l’agriculture et son évolution, la révolution industrielle et la nouvelle ère techno-scientiste. Derrière la technique et les machines nous entrevoyons le travail, notamment le salariat intimement lié à la (sur)consommation.
Quelle est la place du travail ? L’argent est-il encore un moyen ? Le consumérisme est-il indissociable de notre monde ? L’écologie sincère peut-elle faire le poids face au greenwashing?
Un « docutopique » sur la société postmoderne par les auteurs de Sous les pavés, la terre !
« Lorsque l’Homme se résigne à ne plus être à la mesure de son monde, il se dépossède de toute mesure. » Jacques Ellul
Voici différentes bandes d'annonces :
La possibilité d'être humain - BANDE ANNONCE par docutopie
La possibilité d'être humain - BANDE ANNONCE 2 par docutopie
Interview de Thierry Kruger sur Aligre FM :
Entretien avec Thierry Kruger - La possibilité... par docutopie
Le grand réinventaire : [Notre-Dame-des-Landes]
Notre-Dame-des-Landes - Francoise Verchère par legrandreinventaire
Le grand réinventaire est un abécédaire vidéo en ligne. Des contributions politiques sensibles pour mettre en commun les pensées et les engagements de la gauche radicale, des luttes sociales et de l'écologie politique.
www.legrandreinventaire.fr
Aux États-Unis, les vaches sont nourries aux bonbons.
Aux États-Unis, certains éleveurs bovins alimentent leur bétail avec des bonbons pour faire des économies et engraisser l'animal plus rapidement. C’est la nouvelle trouvaille de certains éleveurs de bovins américains pour faire des économies sur le fourrage destiné à nourrir les animaux. En réponse à la hausse des prix du maïs, les vaches de certaines exploitations sont désormais nourries de friandises bon marché à hauteur de 8%. Morceaux de bonbons, mix de chocolats ou encore miettes de biscuits industriels, non seulement les rebuts des usines de sucreries assurent d’importantes économies aux producteurs (160$ pour une tonne de pépites de bonbons contre 315$ pour une tonne de maïs), mais ils permettent aussi d’engraisser les vaches plus rapidement. “Ces aliments ont un ratio de graisse bien plus élevé que le maïs traditionnellement utilisé” explique Joseph Watson, éleveur dans le Kentucky. Des vaches qui engraissent donc plus rapidement, mais produisent également plus de lait (jusqu’à 1,5 litre supplémentaire par bête et par jour), tout cela à moindre coût pour l’éleveur. Selon John Waller, professeur en nutrition animale de l’Université du Tennessee ce mode d’alimentation ne serait pas dangereux pour le bétail qui est capable de digérer une large variété de nourriture grâce aux bactéries contenues dans leur panse. Néanmoins, la composition des bonbons (sucre, colorants et arômes artificiels, stabilisants chimiques...) peut laisser perplexe quant aux éléments susceptibles de se retrouver dans le produit final, qu'il s'agisse de la viande ou du lait. Plus inquiétant encore, certains bonbons seraient donnés aux vaches dans leur emballage. Enlever les matières plastiques étant peut-être considéré comme une perte de temps lorsque l’on connaît l’efficacité du système digestif des ruminants. Mike Yoder, éleveur de vaches laitières dans le Vermont a également adopté ce type d’alimentation pour ses bovins. “Dans l’élevage, il est parfois une question de centime, ou de demi-centime. S’il est possible d’économiser une pièce, vous le faites.” a-t-il confié à la CNN.
Source : CNN Money
Rédaction : Manon Laplace sur : http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/11288/aux-etats-unis-vaches-nourries-aux-bonbons
Où vont mourir les voitures invendues
Paru sur : www.zerohedge.com traduit en francais : http://reseauinternational.net/vont-mourir-les-voitures-invendues/
Ci-dessus, quelques-unes des milliers et des milliers de voitures invendues à Sheerness, au Royaume-Uni. Vous pouvez le voir sur Google Maps… Tapez Sheerness, Royaume-Uni. Regardez à l’ouest de la côte, en-dessous de la Tamise, à côté de la rivière Medway, à gauche de l’A249, Brielle Way.
Il y a des centaines d’endroits comme ça dans le monde d’aujourd’hui et ils continuent à s’accumuler. Et pourquoi utilisent-ils les pistes des bases aériennes désaffectées pour parquer des milliers de voitures si les ventes sont normales ?
Les stocks de voitures invendues dans le monde
Houston… nous avons un problème !… Personne n’achète plus de voitures neuves ! Si, quand même, mais pas à l’échelle d’autrefois. Des millions de nouvelles voitures neuves invendues sont ainsi parquées de manière redondante sur des pistes d’aérodromes et des parcs de stationnement à travers le monde. Elles restent là, se détériorant lentement sans aucune maintenance.
La photo ci-dessous est celle d’un immense parc de voiture à Swindon, Royaume-Uni, avec des milliers et des milliers de voitures invendues juste stationnées là sans aucun acheteur en vue.
Les constructeurs automobiles doivent acheter de plus en plus de terrains juste pour garer leurs voitures étant donné qu’ils sont perpétuellement au-delà de la ligne de production.
Lire la suite : http://reseauinternational.net/vont-mourir-les-voitures-invendues/
Programme du 3e Forum national de la désobéissance citoyenne
Samedi 26 octobre 2013
ouverture des portes 8 h – 23 h.
70 ans après le programme du Conseil national de la Résistance (CNR), quel Bien Vivre en France ? Écrire de nouveaux jours heureux.
9h, ouverture par René Balme, Maire de Grigny et Paul Ariès, rédacteur en chef du mensuel les Z’indigné(e)s :
« Ce qui s’invente en Afrique, en Asie, dans les Amériques et en Europe ».
- Interventions animées par Simon Lecomte, éducateur spécialisé
- Animation musicale avec la batucada du Village d’Emmaüs Lescar-Pau.
- Performance artistique inscrite dans le cadre de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon.
- Matthieu le Quang, sociologue : « Quel Buen vivir en Amérique du Sud ? ».
- Geneviève Azam, économiste, porte-parole de ATTAC-France : « Quelles notions de richesse et de pauvreté ? ».
- Francine Mestrum, sociologue, coordinatrice Global Social Justice : « Quelles expériences dans les pays du Sud ? ».
Débat dans la salle
Aline Rigaud, victime de harcèlement sexuel, : « Harcèlement sexuel : oser désobéir à la loi du silence », retour sur son affaire, annulation de la loi par le Conseil constitutionnel.
Pause déjeuner : buvette gourmande, boissons et repas froid
Didier Magnin, président de Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui : « le programme du CNR ».
Germain Sarhy, responsable du Village Emmaüs Lescar-Pau.
Débat dans la salle
Aurélie Trouvé, animatrice du conseil scientifique d’ATTAC.
Alain Cantarutti, Françoise Ahard, Denis Ladous, Fédération des Centres sociaux.
Yves Rémy, directeur du CIDEFE.
Débat dans la salle
18h, conclusions par René Balme et Paul Ariès.
Pause gourmande, apéritif
19h30 Soirée cabaret animée par le groupe "" Monsieur Timide""
Spectacle : 3 € / dîner-spectacle : 20 € - Réservation obligatoire : Monsieur le Maire - service Protocole - 3 av. Jean Estragnat BP 12 - 69520 GRIGNY - tél. 04 72 49 51 75 - courriel : protocole@mairie-grigny69.fr
Possibilité de camper gratuitement sur place (gymnase)
Village associatif (à ce jour)
Ville de Grigny, Les Z’indigné(e)s, Le Citoyen, ATTAC Rhône, Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui, Association végétarienne de France, Résistance à l’agression publicitaire Objecteurs de croissance, etc Surface limitée, réservation obligatoire d’un emplacement : Monsieur le Maire - Cabinet du maire - 3 av. Jean Estragnat BP 12 - 69520 GRIGNY - tél. 04 72 49 52 34 - courriel : cabinetdumaire@mairie-grigny69.f
La fausse promesse d’une énergie propre
La fausse promesse d'une énergie propre par NicoSaxo
Le constat est inquiétant : certaines des solutions préconisées pour produire de l'énergie 'propre' ont l'effet inverse. C'est ainsi que les biocarburants contribuent en fait à l'augmentation des émissions de CO2.
Un documentaire diffusé le 14 mai 2013 par la chaine ARTE s'appuit sur des enquêtes menées aux quatre coins du monde montrant que certaines énergies décriées comme telles ne sont pas vraiment vertes.
D’ici à 2050, les fournisseurs d’électricité devront produire de l'énergie sans émettre de dioxyde de carbone (CO2). L’éolien et le solaire font naître des espoirs, alors qu'ils ne couvrent que 1 % de l’approvisionnement en énergie en Europe. En revanche, l'industrie du biogaz se développe.
Seul souci : "pour alimenter cette filière, il faut de la biomasse, matière organique, qui, après transformation, produira de l'énergie". À l'origine, celle-ci devait provenir des déchets agricoles. Mais, au final, les exploitants préfèrent cultiver du maïs, et utilisent pour cela… du fioul. L'essence consommée par les 7.500 centrales de biogaz allemandes par exemple génère 2,5 millions de tonnes de CO2 par an, des données qui n'entrent pas en compte dans le bilan carbone de l'Union européenne.
Cette céréale sert aussi de base aux biocarburants. En Europe, l’extension de sa production se fait au détriment des parcelles en fourrage ou des tourbières qui constituent d’importantes réserves de CO2. Au Brésil, elle provoque la destruction de pans entiers de la forêt amazonienne, libérant au passage des tonnes de gaz à effets de serre. En Europe, les centrales thermiques sont censées remplacer le charbon par du bois, mais les résultats ne sont guère probants. Partout, des multinationales régissent le marché de l’énergie.
Ce documentaire donne la parole à des syndicalistes paysans, des experts, des commissaires européens et des militants écologistes pour mieux décrypter certaines collusions d’intérêt entre politiques et industriels.
Le Parti de Gauche et Jean Luc MELENCHON prônent la planification comme méthode et l'Ecosocialisme comme pierres angulaires à la conduite de la transition énergétique.
Nous ne croyons pas au capitalisme vert qui reste, par essence, sur un modèle productiviste et de recherche du profit comme seul guide.
Les idées du Front de Gauche font sourire ? Peut être, mais les mesures appliquées aujourd'hui font pleurer. Il faut en changer, quel modèle alternatif le capitalisme propose t-il ? Aucun !
3è FORUM SUR LA DESOBEISSANCE
LE 26 OCTOBRE 2013 A GRIGNY (RHONE)
René BALME, maire de Grigny et Paul ARIES, directeur de publication de La Vie est à nous/Le Sarkophage, renouvellent leur association pour l’organisation du 3è Forum sur la Désobéissance. Le Bien Vivre, les Jours Heureux du programme du Conseil national de la Résistance et la Biennale d’art contemporain seront à l’honneur pour cette édition 2013.
APPEL de René BALME, maire de Grigny (Rhône) et Paul ARIES, directeur de publication de La Vie est à nous/Le Sarkophage
La France, à genoux économiquement mais debout politiquement, avait su en 1944 inventer des « Jours heureux » (titre du programme du Conseil national de la Résistance). Le monde est aujourd’hui assez riche pour écrire de nouveaux jours heureux. Nous devons pour cela être à l’écoute de tous les nouveaux gros mots qui se cherchent internationalement pour dire les nouveaux chemins de l’émancipation :
Le « sumak kaway » des indigènes indiens, le « buen vivir » des gouvernements équatoriens, boliviens, la « vie pleine » de Rigoberta Menchu (Prix Nobel de la paix 1992), le « bonheur national brut » en Asie, la « sobriété prospère », la « frugalité joyeuse » ou encore les « besoins de haute urgence » des poètes liés au mouvement social en Guadeloupe, etc.
A l’occasion des 70 ans du programme du Conseil national de la Résistance, la Ville de Grigny (Rhône) et le journal La Vie est à nous/Le Sarkophage appellent à imaginer ensemble ce que pourrait être un bien vivre à la française :
Parce que désobéir c’est ne pas désespérer et dire qu’un autre monde est possible
Parce que désobéir c’est vouloir chanter au présent plutôt que de croire aux lendemains qui chantent
Parce que désobéir c’est se mettre à l’écoute des plus pauvres, pays ou individus
Parce que désobéir c’est accepter les cadeaux que nous font les pays du Sud, avec des concepts comme le buen vivir, l’anti-extractivisme, le pachamamisme
Parce que désobéir c’est inventer notre propre version de ces concepts en construction
Parce que désobéir c’est construire ce pont entre résistants d’hier et d’aujourd’hui
Ce grand forum national, ouvert à toutes et à tous, co-organisé par la Ville de Grigny et le journal La Vie est à nous/Le Sarkophage se tiendra sur une journée pleine :
SAMEDI 26 OCTOBRE 2013 de 9h à 22h, à GRIGNY - RHONE (Centre Edouard Brenot, rue Waldeck Rousseau)
Nous partagerons le matin les expériences des pays pauvres (Bolivie, Equateur, Inde, Bhoutan, etc). Nous mutualiserons l’après-midi les expériences pour construire un bien vivre à la française. Nous solliciterons, pour le succès de ce 3e forum national de la désobéissance, des associations, des syndicats, des partis pour inventer ensemble ces nouveaux jours heureux. Nous nous saisirons de la Biennale d’art contemporain qui fera escale à Grigny, pour affirmer que la culture fait partie intégrante de cet art de vivre à construire. Cette journée se conclura par un grand banquet désobéissant et un spectacle.
Hébergement gratuit possible en gymnase sur réservation (s’équiper de son matelas et de son couchage) à : Mairie de Grigny - Protocole - tél. 04 72 49 52 75 et courriel : protocole@mairie-grigny69.fr
Contact : Mairie de Grigny - Cabinet du maire - tél. 04 72 49 52 34 et courriel : cabinetdumaire@mairie-grigny69.fr
DOCUMENTAIRE « DOSE LETALE »
Un très bon documentaire de notre ami : Clément Wittemann
A voir prochainement.
Manger local créerait 600 000 emplois
Rédigé par Terre de Liens Normandie le Mercredi 3 Avril 2013 | Lu 4477 fois
Nous relayons cet article pour l'importance qu'il représente pour notre agriculture comme pour l'emploi.
Terre de Liens Normandie lance "Le Convertisseur alimentaire"
Photo : ecolifestyle.e-monsite.com
Ce calculateur permet d’évaluer le nombre possible de nouveaux paysans si l’on passait à une politique d’alimentation produite localement.
Et si on décidait de protéger la terre agricole par notre alimentation ?
"Depuis 2003, Terre de Liens a accompagné (ou est en cours de finaliser) l'installation ou la consolidation de l'activité de 140 fermiers au travers de 87 fermes acquises (ou en voie de l'être) représentant 2 744 ha de terres protégées par un Bail Rural Environnemental, avec 52 maisons et 189 bâtiments grâce à l'utilisation de 20,1 M € d'investissements solidaires. (...) C'est la preuve que des citoyens et citoyennes solidaires peuvent contribuer à la création d'emplois agricoles de proximité. C'est la preuve que nous pouvons faire de ce que certains appellent « des contraintes environnementales », un atout à l'origine d'une richesse protectrice des terres agricoles grâce à la généralisation de l'agriculture biologique et paysanne. " Texte du site : http://convertisseur.terredeliensnormandie.org
On pourrait décider de se rendre solidaires des paysans et paysannes (qui souhaitent explorer et construire un véritable développement alimentaire soutenable...) en généralisant le commerce alimentaire équitable de proximité; un commerce qui permette à cette profession (et aux activités qui lui sont liées) de retrouver une vraie autonomie face à des marchés mondiaux dont ils ne maîtriseront probablement jamais la régulation.
Et si on développait notre citoyenneté économique créatrice d’emplois, partout, maintenant, pour montrer qu’elle est bien plus qu’un concept mais bien un acte probant, qui montre aux dirigeants de tous nos territoires et de tous bords politiques les voies possibles pour une économie agricole et alimentaire réellement soutenable, qui conteste aussi, en actes, le manque de légitimité sociale de l’actuelle PAC alors qu’une autre PAC est possible...
-1 187 847 : c’est le nombre (minimum !...) de paysans et paysannes (installé-e-s en bio) que nous devrions avoir en France (contre moins de 500 000 actuellement...) si tout le monde mangeait local.
-22 963 759 : c’est le nombre d’hectares de Surface Agricole Utile (SAU) que nous pouvons protéger de nombreux mésusages grâce aux nouvelle Dynamiques de Développement Économique par l’Alimentation Locale (new-DDEAL...).
Ce sont également autant de terres agricoles soustraites à la compétition économique alimentaire mondiale qui ruine les possibilités d’auto-développement et de souveraineté alimentaire des pays "dits" non ou peu développés.
-17 193 800 : c’est le nombre d’hectares de SAU nécessaires pour se nourrir localement si nous faisons évoluer notre régime alimentaire en diminuant notre consommation de viande rouge au profit de la viande blanche et des protéines végétales.
-5 769 959 : c’est la surface agricole que cette évolution progressive vers un régime alimentaire moins carné pourrait dégager ; autant de terres agricoles que nous pourrions alors destiner aux autres fonctions "oeconomiques" (se loger, se vêtir, se chauffer, etc.). Celles dans lesquelles il nous faut investir et innover pour réaliser la nécessaire transition agricole telle que la dessinent certains scénarios d’alter-développement comme Afterre 2050.
Terre de Liens Normandie vous invite donc à calculer le nombre de paysans que vous pouvez soutenir et installer près de chez vous et à passer à l’action solidaire et écologiquement responsable ici et maintenant.