R.O.C. 06
4Déc/11Off

Privatisation des semences, privatisation du vivant!!!

Article publier sur http://www.confederationpaysanne.fr
29 nov 2011

Lundi, les députés ont entériné la Loi sur les Certificats d'Obtention Végétale.

Cette loi va étendre l’obligation de payer une nouvelle taxe, la « Contribution Volontaire Obligatoire » à 21 espèces : orge, avoine, pois, trèfle, luzerne….

Pour les autres espèces (cultures intermédiaires, légumes, soja) elle interdit les semences de ferme. Les paysans qui ne respecteront pas cette loi seront des contrefacteurs, donc des délinquants.

Le premier effet de cette loi est de taxer les éleveurs qui font de l’autoconsommation de leurs céréales ou qui cultivent des plantes fourragères.

L’objectif des semenciers est d’augmenter progressivement la taxe pour que les paysans trouvent moins d’intérêt à faire de la semence de ferme.

D’ici quelques temps, les semenciers auront la mainmise totale sur les semences alors qu’actuellement ils ne fournissent que 50% des volumes. Nous nous trouverons alors dans une totale dépendance qui peut mettre en péril la capacité même à ensemencer tous nos champs.

Voilà ce que viennent de voter les députés sous la pression des lobbies semenciers et du président de la FNSEA.

La Confédération paysanne appelle tous les paysans à refuser le paiement de cette taxe et tous les candidats aux prochaines élections à s'engager à abroger cette loi scandaleuse.

rassemblement_semences_28112011 par Confederation_paysanne

3Déc/11Off

Empreinte écologique

Article repris de la revue Biocontact n°132 de Janvier 2004, sur le site onpeutlefaire.com

Notre empreinte écologique est une estimation de la superficie (en m2) terrestre ou marine biologiquement productive nécessaire pour répondre à l'ensemble de nos besoins. La Terre entière pourra-t-elle y pourvoir ? Sûrement pas !

Le développement durable a le vent en poupe : les annonceurs l'utilisent comme argument publicitaire, certains hommes politiques l'incluent dans leurs thèmes de campagne, les premiers produits labellisés « durable » apparaissent dans les rayons des supermarchés.
Pour autant, le citoyen, le chef d'entreprise ou l'élu qui souhaite « faire du développement durable » se trouve bien souvent dans l'impossibilité d'évaluer la portée de ses décisions, il ne sait pas si tel achat, tel investissement ou telle orientation politique sont dans le ton du développement durable. Il ne le sait pas, parce qu'il ne dispose pas d'outils de mesure fiables.
Après la crise de 1929, les gouvernements qui se sont lancés dans la course à la croissance économique ont eu besoin d'un indicateur pour mesurer le résultat de leurs efforts. Le PNB a été inventé par le Prix Nobel Simon Kuznets pour répondre à ce besoin. Aujourd'hui, face au défis du 21e siècle, et notamment face à l'épuisement programmé des ressources individuelles, les gouvernements et les individus qui souhaitent mettre en oeuvre les concepts du développement durable ont, eux aussi, besoin d'outils pertinents. L'empreinte écologique est un de ces outils.

Les pays du Nord surexploitent les ressources naturelles.
Qu'est ce que l'empreinte écologique ?

C'est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.
Imaginez que vous êtes un Robinson Crusoé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île (terre, lagon et mer accessible compris) pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ?
Cette surface représente l’empreinte écologique de notre Robinson Crusoé. On comprend intuitivement que si le mode de vie de notre naufragé exerce une pression trop forte sur son île (s’il fait par exemple des grands feux de camp tous les soirs pour tromper sa solitude), c’est-à-dire si son empreinte écologique est supérieure à la taille de son île, sa survie risque d’être compromise à plus ou moins long terme…
A l’échelle du globe, l’empreinte écologique de l’humanité est une estimation de la superficie terrestre ou marine biologiquement productive nécessaire pour répondre à l’ensemble de nos besoins.

Selon le « Rapport Planète Vivante 2002 » du WWF (téléchargeable en français sur le site www.wwf.fr), l’empreinte écologique globale de l’humanité a presque doublé au cours des 35 dernières années, et dépasse de 20% les capacités biologiques de la Terre. Cette étude permet aussi de mettre en évidence de profondes disparités écologiques entre les pays : l’empreinte par personne des pays à hauts revenus est en moyenne six fois plus élevée que celle des pays à faibles revenus.
En clair, nous vivons en « sur-régime » par rapport aux ressources de la planète, et nous mettons gravement en péril les générations futures : en 2050, si nous ne faisons rien, l’empreinte écologique de l’humanité pourrait dépasser de 100% la capacité biologique de la planète ! Nous sommes comme un ménage qui hypothèquerait son logement, un bûcheron qui exploiterait sa forêt au-delà de sa capacité de régénération, ou une entreprise qui puiserait dans son capital pour faire face à ses dépenses.

« Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfant » (proverbe indien)

L’empreinte écologique de la France

Avec le soutien du ministère de l’Écologie et du Développement durable, WWF-France a mené une étude pour identifier les applications possibles, en France, de l’empreinte écologique. Cette étude a permis de montrer que l’empreinte écologique de la France a augmenté de 47 % en moins de 40 ans alors que sa population n’a augmenté que de 27 %.
La principale conclusion est que la demande totale de la France sur la nature a dépassé de beaucoup la capacité biologique du pays : l’empreinte écologique de la France en 1999 a été de 309,8 millions d’hectares globaux. Le style de vie de la France ne pourrait donc pas être appliqué au monde entier.
L’empreinte française en 1999 était de 5,2 hectares globaux par personne, ce qui dépassait de 83 % la biocapacité par personne du pays (2,9 hectares) : il nous faudrait donc quasiment « une France » supplémentaire pour répondre à nos besoins.
Et comme le déclarait fort justement le président de la République à Johannesburg : « si le monde entier vivait comme les Français, il nous faudrait deux planètes supplémentaires ! »

Comment réduire son empreinte écologique ?

La réduction de l’empreinte écologiqe nécessite la mise en œuvre d’initiatives dans de nombreux domaines :
La production : en améliorant l’efficacité des ressources avec lesquelles on produit des services et des biens
La consommation : en améliorant l’efficacité dans la consommation des ressources et en supprimant les disparités entre les pays à hauts revenus et les pays à faible revenus.
La législation et la fiscalité : en encourageant les lois et les mesures fiscales qui favorisent les activités à moindre impact écologique.
La population : en maîtrisant la croissance démographique, notamment en favorisant l’accès à l’éducation des femmes dans les pays en voie de développement.

Et à mon niveau, que puis-je faire ?
Je remplace 5 ampoules classiques par des ampoules fluocompactes à économie d’énergie : je réduis mon empreinte écologique de 100m2 par an.
Pour la nourriture que je consomme, j’augmente de 50 % la part qui est produite localement : je réduis mon empreinte écologique de 300m2 par an.
Chaque année, je remplace 5 heures de voyage en avion par le même trajet en train ou en car : je réduis mon empreinte écologique de 1000 m2 par an.
Chaque jour, je passe 3 minutes de moins sous la douche : je réduis mon empreinte écologique de 400 m2 par an.
Je ferme le robinet d’eau pendant que je me brosse les dents : je réduis mon empreinte écologique de 100 m2 par an.
Je conduis 25 km de moins en voiture par semaine : je réduis mon empreinte écologique de 500m2 par an.
Une fois par semaine, je remplace la viande que je mange habituellement au dîner par un substitut végétal (steak de soja par exemple) : je réduis mon empreinte écologique de 1000 m2 par an.
J’augmente de 50 % la proportion de nourriture que je consomme qui n’est ni emballée, ni traitée industriellement : je réduis mon empreinte écologique de 500 m2 par an.

26Oct/11Off

Équateur : Une nouvelle constitution pour bien vivre

Les bonnes nouvelles d’un article québecois par André Maltais, le 21 octobre 2008 sur le site de l’Aut’Journal (Québec)

Pour des nouvelles de la vie politique et sociale en Equateur, lire l’article de Éric Toussaint (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde) du 22 octobre 2009

Désactiver le néolibéralisme

Les 444 articles de la nouvelle constitution, nous dit Magdalena Leon, du portail Internet Amlatina, proposent de « désactiver le néolibéralisme » et d’aller vers un système économique basé sur une répartition plus égalitaire des moyens de production et des bénéfices du développement.

Étroitement lié à une nouvelle conception du développement, le droit au « bien vivre » consacre, entre autres, les droits pour tous à l’eau, l’alimentation, la santé, l’éducation, la sécurité sociale, l’énergie électrique, les télécommunications de même qu’aux infrastructures routières et sanitaires.

La nouvelle charte caractérise le système économique comme « social et solidaire », reconnaissant que l’être humain en est à la fois le sujet et le but. Ce système doit tendre vers une « relation dynamique et équilibrée entre la société, l’état et le marché, le tout en harmonie avec la nature » (article 283).

Le droit à la propriété sous toutes ses formes (publique, privée, communautaire, coopérative, associative, etc.) est reconnu mais la vieille notion de « liberté d’entreprise » sans limite est remplacée par « le droit à développer individuellement ou collectivement des activités économiques conformes aux principes de solidarité et de responsabilité sociale et environnementale » (article 66).

Le terme « entreprise » n’est même plus utilisé dans le texte constitutionnel qui lui préfère les expressions « unités économiques » et « unités productives ».

Le travail, un droit social et économique

Les énoncés sur le travail sont d’une grande importance. Celui-ci est défini en tant que « droit social et économique » et « base de l’économie » (article 33).

L’article 325 de la constitution reconnaît toutes les modalités du travail, « autant celui effectué pour le compte d’autrui que le travail autonome, d’autosuffisance ou de soins humains ».

Avec cet article, explique Magdalena Leon, tous les travailleurs et travailleuses sont reconnus « en tant qu’acteurs sociaux productifs » incluant les mères de famille travaillant à la maison et les gens qui s’occupent de parents malades ou handicapés. Il n’y a plus de travail stigmatisé comme « informel » ou « domestique ».

La constitution prévoit une juste rémunération du travail quel qu’il soit, se traduisant par un salaire digne, c’est-à-dire couvrant au moins les besoins du travailleur et de sa famille (article 328). Elle garantit un salaire minimum obligatoire, révisé annuellement.

En plus des avancées sur le travail, les femmes se voient assurées de l’égalité de droit « en matière d’accès à la propriété et de prise de décision dans l’administration de la société conjugale ».

Une première : des droits à la nature

L’article 57, quant à lui, reconnaît les formes d’économie des peuples et nationalités indigènes et exige « le respect et la promotion de leurs pratiques relativement à la biodiversité et à leur environnement naturel ».

Ces communautés et peuples ont le droit à la « propriété des terres sur lesquelles ils vivent » et à « participer aux décisions relatives à l’usage, l’usufruit, l’administration et la conservation des ressources naturelles renouvelables qui s’y trouvent ». Des mécanismes de consultation s’ajoutent dans le cas de l’exploitation des ressources non renouvelables situées sur leurs terres.

Pour la première fois dans l’histoire, peut-être, la constitution d’un pays garantit les droits de la nature. Loin de réduire celle-ci à un ensemble de ressources exploitables, l’article 71 déclare :

« La nature, ou Pachamama, là ou la vie se réalise et se reproduit, a droit au respect de son existence, de même qu’au maintien et à la régénération de ses cycles vitaux, structures, fonctions et processus évolutifs ».

Les ressources naturelles non renouvelables (hydrocarbures, biodiversité, eau douce) sont définies comme « secteur stratégique » du pays et contrôlées par l’État.

Une planification participative

Mais l’État ne gouverne pas tout seul. Si l’article 3 affirme qu’il doit « planifier le développement national », cette planification doit être « participative ». Cela suppose, dit Madame Leon, que l’État récupère ses fonctions d’avant la constitution néolibérale de 1998, mais avec des mécanismes de participation de la société aux décisions gouvernementales.

« Il s’agit, nous dit Magdalena Leon, de sortir de l’autoritarisme du marché pour aller vers des décisions assumées en fonction des objectifs stratégiques du pays, de priorités qui font consensus et de processus liés aux réalités et aux besoins des sociétés à partir des niveaux locaux vers le niveau national ».

Pour y parvenir, la constitution prévoit l’instauration de « conseils citoyens » dotés de « pouvoirs de planification » à tous les niveaux de gouvernement allant des « juntes paroissiales » aux « gouvernements régionaux autonomes », articulés avec le niveau national.

Priorité à l’économie nationale

Un chapitre est également consacré à la priorisation de l’économie nationale. Par exemple, les achats publics doivent favoriser la production nationale, plus spécialement les « petites unités économiques » et les « réseaux associatifs ».

Les décisions relatives à ce qu’il faut produire doivent tenir compte de la « haute valeur ajoutée » des productions, de leur capacité à « générer des emplois dignes et stables » et de leur « caractère acceptable pour l’environnement » (article 285).

La production doit être diversifiées afin, notamment, de garantir la souveraineté alimentaire du pays définie comme objectif stratégique. Des « politiques re-distributrices » sont prévues pour « permettre l’accès des petits paysans à la terre, à l’eau et à d’autres ressources productives » (article 281).

Le « latifundio », la concentration de la propriété terrienne de même que l’accaparement ou la privatisation de l’eau et de ses sources sont interdits.

La politique fiscale se voit attribuer la fonction de redistribuer les richesses et revenus nationaux aux moyens de transferts, taxes et subsides. L’article 334 prévoit des politiques pour « éviter la concentration des facteurs et ressources productives » et « éliminer les privilèges et inégalités ».

Un territoire de paix, sans présence militaire étrangère

En matière de politique étrangère, l’article 416 fait de l’Équateur « un territoire de paix », opposé aux armes de destruction massive et libre de toute présence militaire étrangère, ce qui, dès l’an prochain, sonne le glas de la base militaire états-unienne de Manta.

Un article traite de l’intégration latino-américaine et marque un engagement de l’Équateur vers l’union économique, productive, financière et monétaire ainsi que vers la coopération énergétique avec les pays de la région.

L’article propose aussi la création d’une citoyenneté latino-américaine et caribéenne, la libre circulation des personnes sur tout le continent de même que l’adhésion de l’Équateur à une politique commune de défense pour une alliance stratégique continentale.

Source : L’aut’ journal, version web - journal libre et indépendant du Québec http://lautjournal.info/default.aspx ?page=3&NewsId=1118

30Août/11Off

Urgent : Soutien au projet Chante-Perdrix

Résultat de l'audience le 12 septembre.

Pétition : http://www.halemfrance.org/spip.php?article84

Vidéo : http://www.m6replay.fr/#/info/le-1245/32918

Soutien au projet Chante-Perdrix

Depuis longtemps, nous avions choisi de vivre en yourte dans la nature pour offrir à nos enfants une vie plus saine.

En 2009, nous avons eu l’opportunité de nous installer sur un terrain à Lagnes, un terrain privé dont nous sommes aujourd’hui usufruitiers. Décidés à nous installer dans la plus grande clarté, nous nous sommes déplacés en Mairie et avec l’accord verbal du Maire, nous avons commencé un gros travail : défrichage, débouchage du puits, montage de nos 2 yourtes et des panneaux solaires, création d’élevages de chèvres et de volailles, d’un potager, d’un bassin de phyto-épuration (pour les eaux grises), des toilettes sèches, etc… Tout est fait dans le plus grand respect possible de l’environnement.

En Février 2010, 15 jours à peine après le début de notre installation, nous recevions un papier du Maire nous demandant de démonter notre « tente » et d’évacuer le terrain pour cause d’infractions au Code de l’Urbanisme. Notre projet de « ferme éco-nomade » étant lancé, les frais engagés, le manque de moyens et surtout le bonheur de voir nos enfants s’épanouir dans la nature, ont nourri notre motivation pour continuer à nous installer, d’autant plus que la présence d’Humain et de troupeaux dans les zones « sensibles » favorise l’écosystème et lutte naturellement contre les incendies…

La Mairie à donc porté plainte à la DDT, qui est remontée à la Préfecture, puis devant le Procureur et nous sommes maintenant convoqués en « CORRECTIONNELLE » le 29 Août 2011, à 14h au T.G.I d’Avignon, comme des délinquants.

Pourquoi l’Homme est-il le seul être vivant sur Terre à ne plus pouvoir choisir son habitat et son mode de vie ?

Aujourd’hui nous sommes TOUS dans une situation délicate avec des pertes de libertés massives. Le droit à l’HABITATAT CHOISI est une liberté fondamentale. C’est, nous semble-t-il, une cause que nous devons défendre TOUS ENSEMBLE.

Si vous souhaitez soutenir la « ferme éco-nomade Chante-Perdrix », merci de signer la pétition. Tous les encouragements, contacts, idées et conseils seront les bienvenus en commentaire ou par courriel à chanteperdrix84(at)gmail.com.
Pour que le projet Chante-Perdrix serve à quelque chose quoi qu’il arrive.

Pour que, si la justice nous donne raison, cela motive des gens a s’installer sur des projets d’habitats alternatifs écologiques , économiques et durables ; et que, si la justice de ce pays nous donne tort, cela alerte un maximum de personnes sur un problème de fond : avons-nous ou n’avons-nous pas le droit de choisir notre mode de vie et notre habitat, et surtout sommes-nous obligés de cautionner le système économique actuel et la consommation de produits industriels ?  Nous produisons nous-même notre électricité, notre viande et nos légumes, utilisons l’eau du puits et fonctionnons en réseau local pour la vente de nos produits et l’achat de ce que nous ne produisons pas. Si vous aussi vous trouvez que cela est bénéfique et représente une solution au désordre global et qu’il est inquiétant de ne pas pouvoir vivre sainement dans la nature :

VENEZ SOUTENIR LA FERME ÉCO-NOMADE CHANTE-PERDRIX, LE SAMEDI 20 AOUT 2011 A 15 HEURES, PLACE DE L’HORLOGE EN AVIGNON.

Quelle que soit votre idéologie, votre confession religieuse, ou vos idées politiques, vous pouvez soutenir ce projet qui représente la volonté de vivre selon des principes simples, écologiques et économiquement viables et durables pour l’humanité !

Merci à tous

Amidou, Stéphanie et leurs enfants

19Août/11Off

Soutient à la famille Chateau et à la ferme éco-nomade CHANTE-PERDRIX.

Le conseil municipal de Lagnes (84) s'est prononcé pour l'expulsion de la famille Chateau.

La famille Chateau, Stéphanie, Amidou et leurs deux enfants ont choisies leur modèle de vie. Ils ne dérangent nullement l'environnement et respectent l'ensemble des valeurs morales, légales et sociales de notre société. Mais leur modèle de vie à la marge de la société, bien que légale, est dérangeant au vue de la société actuelle, parce qu'il ouvre le champ des possibles. Si nous faisions le choix de vivre comme la famille Chateau, comment le capitalisme se gorgerait les poches d'argent en écoulant les produits toxiques et nocifs de sa machine productiviste? Où le productivisme trouverait la main d'œuvre bon marché pour produire des objets qui pourrissent l'environnement, nous apportent qu'un bonheur futile, relatif et toujours inassouvi de la consommation? Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes apporte leur soutient dans cette épreuve, rude, violente et injuste, à la famille Chateau. Ils sont pour nous un modèle, mais aussi les pionniers d'un nouveau "vivre ensemble" et donc d'une nouvelle société.

Nous exhortons le maire de Lagnes d'abandonner la voie dans laquelle il s'est engagé. Pour faire court, dans son droit de réponse, il pose un certain nombre de question, à savoir : à quoi servent nos institutions et nos lois. Mais la bonne question est : quelle régime économique dictatoriale servent t'elle?  On est en droit de se demander, au service de qui est le maire de Lagnes, si ce n'est de ses administrés? Si une famille est inquiétée et trainer en justice pour vivre simplement et sainement dans sa commune à proximité d'une forêt qui risque de prendre feu. Si on la menace d'être chassé d'une yourte démontable et de leur exploitation agricole par la loi, alors quelle pitoyable démonstration de force de la loi.

En ces jours où des milliards d'euros flambent dans un immense brasier sans qu'aucun pyromane ne soit inquiété. En ces jours noir où en Somalie par la mégalomanie consumériste de nos sociétés, flambent au soleil les corps décharnés d'enfants mourant de faim. Il est vrai qu'un maire de village est en droit d'apporter sa pierre a ce magnifique édifice et de réclamer justice, en déracinant cette modeste famille de sa terre pour les envoyer dans les flammes de l'enfer.

Pour que, si la justice donne raison à la famille Chateau, cela motive des gens à s'installer sur des projets d'habitats alternatifs écologiques, économiques et durables ; et que si la justice de ce pays leur donne tort, cela alerte un maximum de personnes sur un problème de fond : Avons-nous ou n'avons-nous pas le droit de choisir notre mode de vie et notre habitat, et surtout sommes nous obligés de cautionner le système économique actuel et la consommation de produits industriels ?

Venez soutenir la ferme éco-nomade CHANTE-PERDRIX,

le samedi 20 août 2011 à 15 heures, place de l'horloge en Avignon.

Contact : chanteperdrix84@gmail.com

Quelle que soit votre idéologie, vos idées politiques, vous pouvez soutenir ce projet qui représente la volonté de vivre selon des principes simples, écologiquement viables et durables pour l'humanité !

Article de la Provence :

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/lagnes-les-deux-yourtes-sont-priees-de-decamper

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/vivre-sous-yourtes-la-famille-eco-nomade-poursuit-son-combat

Article de France 3 :

http://provence-alpes.france3.fr/info/lagnes-84--la-yourte-va-t-elle-rester---69915690.html

Droit de réponse du maire de Lagnes : http://www.lagnes.fr/fr/mairie/actualites/227-droit-de-reponse/

Petit rappel légal :

"Les yourtes peuvent être assimilées à des tentes, si elles sont non équipées de bloc cuisine et sanitaires. Le camping, peut être pratiqué librement. Le camping pratiqué librement peut, toutefois, être interdit ou soumis à des prescriptions particulières dans certaines zones, si ce mode d'occupation du sol est de nature à porter atteinte à la salubrité, à la sécurité ou à la tranquillité publiques, aux paysages naturels et urbains, ainsi qu'à l'exercice d'activités agricoles ou forestières.  L'arrêté d'interdiction est pris par le maire au nom de la commune dans les communes couvertes par un plan local d'urbanisme."

17Août/11Off

Quand les capitalistes achètent une tronçoneuse, ca saigne.

Avons nous réellement besoin d'un musée du tek sur nos terrasses, ou dans nos salons? Qui n'as pas vu, à la veille de l'été, ces charmantes petites chaises de tek ou d'autres essences de bois exotique placardées sur 12m² de panneau publicitaire, au prix  de dix baguettes de pain. Payons nous le prix de ce bois si beau ? Cette table "design" sera dans quelques années passée de mode tous comme le buffet de feue grand mère. Il faudra alors acheter une nouvelle essence, "plus à la mode", que l'on condamnera aussitôt et à jamais  aussi à la mort. Plus de forêt tropicale, plus d'Orang-outan en malais l'"homme de la forêt". Sommes nous fous pour exterminer la flore, la faune et la vie, nous  avons plongé dans une folie criminelles qui dépasse l'entendement, condamnant nos propres enfants à une vie incertaine? Et même si nous n'achetions plus de bois tropicaux, ne consommerions nous plus l'huile de palme que l'on nous repends dans toutes nôtres bouffes, et qui remplace la forêt de Bornéo? Ne consumerions nous plus le bœuf nourrit au soja qui remplace la forêt du Brésil?  Nous n'avons pas le droit de sombrer dans la résignation agissons maintenant avant qu'il ne soit trop tard.

Greenpeace / Nestle from id0 on Vimeo.

 


La déforestation durable 1/2 par Ash67


La déforestation durable 2/2 par Ash67

15Août/11Off

SLOW FOOD

Voir l'intégralité du FILM (52 mn ) :

http://www.filmsdocumentaires.com/films/999-slow-food

Rejoignez nous sur Facebook : http://fr-fr.facebook.com/pages/Paris-France/Injam-Production/144387885603500

Résumé: Pourquoi faut-il sauver l'oignon de Sisco dans le Cap Corse, le maïs de Catamarca en Argentine et le fromage d'estives des Pyrénées béarnaises ?

Ces aliments font parties de la liste ''des produits en dangers'' selon l'organisation internationale Slow Food. Cette fondation pour la biodiversité a identifié près de 300 aliments à protéger dans le monde entier. 300 Sentinelles qui figurent dans une sorte d'Arche de Noé des aliments et qu'il faut préserver contre les attaques de l'industrie agro-alimentaire.

Avec ce documentaire en compagnie de sociologues, de diététiciens, de cuisiniers, d'agriculteurs et de militants Slow Food nous nous interrogerons sur ce que nous mangeons afin de comprendre pourquoi nous avons perdu la culture du goût ?

 

 

25Juil/11Off

Discussion avec Claude Bourguignon


Discussion avec Claude Bourguignon - (baraka) par tchels0o

Baraka production: http://www.barakalesite.com

http://www.legrandsoir.info/semences-l-invisible-guerre.html

http://aquitainedecroissance.org/2011/07/23/discussion-avec-claude-bourguignon/